La troisième anticipation intervient lorsque deux avions en vol, pris en charge chacun par un centre de contrôle différent, menacent de se heurter. Un centre demande à l'autre de guider l'un des appareils dans une direction qui permette d'éviter l'accident.
Les avions circulent dans le ciel sur des autoroutes de l'air. Sur la quasi-totalité des routes aériennes, une altitude correspond à une direction et une vitesse, et les avions sont donc alignés à grande distance les uns derrière les autres à vitesse stable, gardant un espacement constant.
Le transpondeur rend également l'avion « visible » pour les appareils qui volent autour lui, gage de sécurité pour éviter les collisions, mais également manière de « garder un oeil » sur la bonne marche en vol des uns et des autres.
L'écrasement du vol 123 de la Japan Airlines, le 12 août 1985, est considéré comme le pire accident aérien de l'histoire impliquant un seul appareil. L'événement, qui fait 520 morts, est d'autant plus tragique qu'il est le résultat d'un problème mécanique connu par l'entreprise.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Lundi 29 octobre, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie low cost indonésienne (vol JT-610) s'est écrasé en mer seulement 13 minutes après son décollage de l'aéroport de Djakarta. Le vol devait se rendre dans l'île de Pangkal Pinang située au nord de Djakarta.
Sur base de ces données, ses membres sont arrivés à la conclusion que les personnes installées à l'avant de l'appareil ont 49% de chances de survivre à un accident. Il s'agit généralement des passagers des classes affaires.
Dans les airs, des avions peuvent se croiser et l'un peut voler au-dessus d'un autre sans que les deux ne se percutent.
Tout avion qui survole le territoire français est placé sous le contrôle des systèmes de régulation de la navigation aérienne eux-mêmes sous la responsabilité différents des centres régionaux de la navigation aérienne (CRNA).
La queue est attirée vers le bas, le nez se lève. L'angle d'attaque des ailes a une amplitude de plus en plus grande, créant une portance de plus en plus importante. Dès que la force de portance est supérieure au poids de l'avion, l'appareil décolle.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
La foudre est un phénomène impressionnant, mais ne présente pas de dangers réels pour les passagers. En effet, le fuselage métallique de l'avion est conducteur et fait office de cage de Faraday, la foudre passe sur la surface de l'avion sans pénétrer à l'intérieur, la décharge étant évacuée par l'arrière.
Les cumulonimbus génèrent des turbulences fortes, des pluies intenses, de la grêle, de la foudre, des phénomènes givrants… autant d'éléments que l'on souhaite éviter à l'avion et à ses passagers (même si l'appareil est conçu pour résister à ces éléments), et on n'entre donc pas dans le nuage : on le contourne.
En effet, selon une étude du magazine américain Popular Mechanics, qui a examiné des dizaines de crashs d'avions commerciaux aux États-Unis depuis 1971, les passagers assis à l'arrière ont 40% de chances en plus d'y réchapper par rapport aux passagers situés dans les premières rangées à l'avant.
Dans le cas d'un crash dans l'eau, mettez votre gilet de sauvetage, mais ne le gonflez pas. Si vous le gonflez dans l'avion, lorsque celui-ci commence à se remplir d'eau, le gilet va vous attirer vers le haut de la cabine et il sera très difficile de sortir de l'avion, ce qui vous retiendra piégé à l'intérieur.
Tout type de vent ou de turbulence peut être un très gros problème pour piloter un avion en toute sécurité. Donc, si les niveaux de vent ne sont pas sous la barre de sécurité, il est extrêmement important que les compagnies aériennes arrêtent leurs vols et les retardent jusqu'à ce que le temps soit meilleur.
En juin 2009, l'Airbus A330-200 du vol AF 447 opérant la liaison entre Rio et Paris, s'abîme en mer et entraîne la mort de ses passagers et membres d'équipage. C'est à ce jour l'accident le plus meurtier qu'ait connu Air France. Le Figaro revient pour vous sur les conséquences et l'enquête sur ce crash.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.
Prévoyez un coussin de voyage, des bouchons d'oreilles, un masque pour les yeux. En cas de jambes lourdes, enfilez des bas de contention. Et surtout, pensez à bien vous hydrater pendant le vol.
Essayez-vous à la relaxation
Apprendre quelques exercices de relaxation peut vous aider à surmonter votre peur de l'avion et notamment lors du décollage et de l'atterrissage – deux moments critiques pour les phobiques de l'avion. Avant de voler, apprenez des exercices de respiration.