Noël est pour vous une fête triste et/ou anxiogène au lieu d'être une fête joyeuse ? Vous n'êtes pas un cas isolé : le stress et l'anxiété qui accompagnent la période des fêtes de fin d'année peuvent accentuer la détresse chez certaines personnes atteintes de dépression, ou créer une vraie déprime chez d'autres.
Les angoisses de Noël se résument par un état de mal être à l'approche des fêtes de Noël. Cela est essentiellement dû à tous les stress émotionnels inscrits en nous et qui ont été refoulés depuis l'enfance, essentiellement.
La natalophobie (littéralement : la phobie de Noël) est considérée comme un trouble anxieux. Elle désigne à la fois l'angoisse, le sentiment de mal-être, de déprime, voire la tristesse que l'on peut ressentir à l'approche des fêtes de fin d'année.
Pour aider les enfants à passer un bon moment, jouez avec eux en première partie de soirée. Pour la psychologue, "c'est le moment de sortir les jeux de société et de faire une partie tous ensemble." Vous pouvez aussi leur demander d'aider à préparer un dessert simple en cuisine, pour les occuper et les valoriser.
C'est une phobie simple (comme l'arachnophobie ou peur des araignées) ce qui signifie qu'elle se cristallise sur un objet spécifique." Ainsi, en tant que phobie simple, la natalophobie correspond à une peur irrationnelle et incontrôlable des fêtes de fin d'année et de leurs symboles.
Des conflits familiaux, la solitude, la peur des repas qui dégénèrent ou le stress de l'organisation… Diverses raisons peuvent nous faire détester Noël.
- J'ai crevé sur l'autoroute, j'attends la dépanneuse. - J'ai loupé mon avion et Kuala Lumpur / Le Mans à pied... - Je fête Noël dans ma belle famille. - Je me suis enfermé à l'intérieur de chez moi.
Côté définition, « au sens strict, c'est une peur excessive, irrationnelle, qui va provoquer des crises d'angoisse à la vue des objets qui font penser à Noël : calendrier de l'Avent, sapin, décorations…, introduit Fanny Jacq, psychiatre et directrice de la santé mentale chez Qare, un site de téléconsultations.
Car j'aime décorer joliment les cadeaux. Car j'aime voir tomber la neige, quand il y en a. Car j'aime lire des histoires autour de Noël tout au long du mois de décembre. Car les gens paraissent tellement plus heureux et joyeux quand Noël approche.
Au-delà de sa symbolique religieuse, Noël est synonyme de festin, mais surtout de famille. On ne peut évoquer cette tradition sans aborder le rapport à notre propre famille qu'elle soit présente, éloignée géographiquement ou tout simplement absente de par les deuils qui ont ponctué le parcours de chacun.
La fête de la Saint-Sylvestre marquant la fin de l'année et l'avènement du Nouvel An, se veut moins traditionnelle que Noël. Elle clôt la "Semaine Joyeuse" (semaine du 24 décembre au 1er janvier) et se déroule normalement dans une ambiance très décontractée.
Le lien social, essentiel pour tous les êtres humains
Le plaisir de la fête repose en outre sur le partage de ses émotions avec les autres. « La rencontre fait partie des moteurs essentiels », indique le sociologue Christophe Moreau. Et cela ne concerne pas seulement les jeunes générations.
Tout comme la Somalie, le petit sultanat de Brunei (Asie du Sud-Est) ne fête pas Noël et l'interdit catégoriquement. Même les hôtels les plus populaires pour les touristes occidentaux sont privés de guirlandes électriques et de sapins.
La magie de Noël, c'est vouloir faire plaisir aux autres. Aux enfants, aux grands, et à ceux qui n'ont pas de famille ou pas d'argent. Certaines personnes donnent des sous aux personnes pauvres.
Noël étant une fête religieuse (on célèbre la naissance de Jésus), on la retrouve dans la plupart des pays où la majorité de la population est historiquement chrétienne : la France, l'Angleterre, la Suisse, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, la Suède, la Pologne, les États-Unis, le Canada, le Danemark, la Finlande, l' ...
Dormir suffisamment, manger équilibré, lutter contre la sédentarité et passer de bons moments avec ses proches est, selon la science, la meilleure façon d'éviter de souffrir de solitude.
Faire du bénévolat, rencontrer d'autres gens isolés, sortir ou se faire plaisir… voici des idées pour passer malgré tout un joyeux Noël ! Selon un sondage Opinionway, environ 20% des Français et 25% des urbains passent Noël seuls.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet.
Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d'appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.