Pour éviter l'apparition des crises convulsives, il faut traiter la fièvre. Si la température est inférieure à 38,5, on ne fait rien (dans la fourchette de température comprise entre 38°C et 38,5°C, la fièvre reste un élément favorable de défense contre les infections).
Vérifier sa respiration en penchant votre tête au-dessus de la sienne pour sentir son souffle sur votre joue. Si la victime respire, l'allonger en position latérale de sécurité, à savoir son corps sur le côté, en croisant la jambe du dessus (position de premiers secours).
La cause des convulsions épileptiques est souvent inconnue (épilepsie idiopathique). Cependant, elles peuvent être provoquées par différents troubles cérébraux, tels que des anomalies structurelles, un AVC. en apprendre davantage ou des tumeurs. Elle peut être d'origine cérébrale ou avoir envahi...
Comme la crise de convulsions simple est due à la fièvre, il faut la faire baisser en lui donnant un antipyrétique comme du paracétamol. Le médecin pourra vous prescrire un traitement préventif à donner à bébé en cas de forte fièvre pour éviter de nouvelles crises.
Crassocephalum bauchiense (Asteraceae) est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de l'épilepsie et de certains troubles neurologiques.
La convulsion fébrile est souvent due à une montée brusque de la température du corps, qui est causée par une infection virale relativement banale, comme la roséole ou une infection des voies respiratoires. Pour cette raison, un enfant qui fait déjà 40 °C souffrira rarement d'une convulsion fébrile.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
Certaines personnes épileptiques ressentent des symptômes annonciateurs de la crise qui vient : ce phénomène d' « aura » peut se traduire par des hallucinations, de la nervosité ou de l'irritabilité, un sentiment de peur ou des impressions de « déjà-vu ».
Si vous dormez seul(e) et que personne ne peut observer votre activité nocturne, des anomalies telles qu'une morsure à la langue, une fuite d'urine, des blessures inexpliquées, des courbatures ou des maux de tête peuvent être des indices indi- rects d'une crise épileptique nocturne.
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
L'épilepsie est une maladie neurologique qui se traduit par une activité électrique anormale du cerveau. Elle touche surtout les enfants, les adolescents et les personnes âgées à des degrés divers. Les causes sont dans certains cas génétiques, mais dans la plupart des cas, elles ne sont pas identifiées.
Guérison ou accentuation de l'épilepsie
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple. Il existe des cas très exceptionnels de « mort subite inexpliquée en épilepsie » où la personne décède dans son sommeil, sans signe d'alerte.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
L'épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil. En effet, le sommeil modifie le fonctionnement même du cerveau humain, ce qui peut, chez certaines personnes, accroître le risque de crise d'épilepsie.
On estime que la durée de vie moyenne d'une épilepsie est de 12 à 15 ans. Certaines formes sans gravité guérissent toujours alors que d'autres ne connaîtront jamais de rémission spontanée. On distingue en fait quatre types d'épilepsie : L'épilepsie spontanée bénigne (20 à 30 % des cas).
La “carte mobilité inclusion” est à demander à la MDPH. Cela s'applique aux personnes épileptiques qui ont systématiquement recours à une aide (tierce personne) pour leurs déplacement extérieures pour assurer leur sécurité.
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
Après la crise, on veillera, dès que possible, à allonger la personne et à le placer sur le côté en position latérale de sécurité, afin de faciliter la respiration. Ici aussi, il convient de rester près de la personne et de le rassurer, jusqu'à ce qu'elle retrouve son état habituel.
L'électroencéphalogramme (EEG)
Il s'agit d'un examen qui enregistre les signaux électriques émis par le cerveau (ou "ondes") à l'aide d'électrodes (capteurs) placées sur le cuir chevelu. Il aide à préciser: le type d'épilepsie ; la localisation d'un éventuel foyer épileptogène.