– Si votre kaliémie est supérieure à 5.5 mmol/L au branchement en dialyse, pour éviter les crampes musculaires, limitez votre consommation de fruits à 2 par jour. Soyez attentifs aux quantités pour ces fruits très riches en potassium.
Les crampes musculaires en dialyse sous citrate sont liées à une altération de l'activité mitochondriale et de la qualité du microbiote - EM consulte.
Déshydraté, le muscle accumule les toxines (acide lactique notamment) et n'accède plus aux minéraux dont il a besoin. On boit donc tout au long de la journée, en privilégiant les eaux fortement minéralisées (Hépar, Courmayeur, Salvetat…).
Une femme qui débute la dialyse à 30-34 ans, et reste en dialyse toute sa vie, a une espérance de vie de 16 ans et peut donc espérer vivre jusqu'à environ 46-50 ans.
La dialyse entraîne parfois des cicatrices cardiaques qui, en s'accumulant au fil du temps, peuvent conduire à l'insuffisance cardiaque. L'exercice physique est connu pour permettre d'atténuer de nombreux facteurs de risques cardiovasculaires.
Risques fréquents (entre 1 et 10% des séances)
Hypotension artérielle, malaise, crampes, nausées, vomissements, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
Le cout des différentes modalités de dialyse est par ailleurs très variable : - une séance d'hémodialyse en centre : 340 à 380 €, - une séance en autodialyse ou UDM : 200 à 250 €, - une semaine de dialyse péritonéale : 550 à 700 €.
En France les patients chez qui la dialyse est arrêtée sont le plus souvent en fin de vie, et la décision est le plus souvent médicale.
En général, les patients qui ne sont pas transplantés et restent donc en dialyse sont plus âgés et / ou ont une ou plusieurs maladies empêchant leur accès à la greffe. Cet état de santé dégradé a un impact en tant que tel sur leur espérance de vie.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
On retrouve aussi les légumineuses telles que les lentilles, les pois chiches et les haricots rouges. Quel fruit contre les crampes ? Du côté des fruits, on retrouve la banane, les abricots et les fruits rouges qui sont aussi très riches en vitamine B. Ce sont aussi de très bons antioxydants.
Parmi les minéraux, la banane est l'un des fruits frais les plus riches en magnésium, et surtout en potassium. Par cet apport minéral, la banane participe efficacement à prévenir l'apparition de crampes, courbatures, ou fatigue chez le sportif.
L'élimination d'une partie des protéines nécessaires à l'organisme fait également partie des causes de la fatigue ressentie par les dialysés.
Selon les cas, les crampes peuvent entraîner une douleur intense nécessitant l'interruption précoce de la dialyse. De ce fait, elles peuvent entraîner une sous-dialysance. Elles peuvent de plus avoir un retentissement sur la qualité de vie et le ressenti émotionnel (risque de dépression nerveuse).
Enfin, les crampes peuvent être liées à d'autres affections susceptibles de les provoquer, telles que le les troubles artériels circulatoires dans les membres inférieurs (claudication intermittente), le diabète, la sclérose en plaques, la poliomyélite ou encore la maladie de Parkinson.
Il peut être utile de leur fournir un support psychologique et social, ainsi qu'à leur famille. De nombreux services de dialyse offrent ce type de soutien psychologique et social. Encourager les personnes à cultiver leurs centres d'intérêt antérieurs à la maladie peut les aider à faire face à la perte d'autonomie.
La dialyse « chronique » (ou « thérapie de remplacement rénal ») devient nécessaire quand la fonction rénale s'est détériorée et fonctionne à moins de 15 % de sa capacité. Ce stade est souvent appelé « insuffisance rénale terminale » (IRT).
La dialyse péritonéale peut vous aider à conserver votre fonction rénale restante plus longtemps que l'hémodialyse en centre1. Des études récentes ont également suggéré que la DP peut offrir une meilleure survie initiale (au cours des deux premières années) que l'hémodialyse2.
"Le rein fabrique moins d'EPO (érythropoïétine) et donc moins de globules rouges, ce qui provoque une anémie, un essoufflement, une fatigue".
La dialyse permet de filtrer le sang et de maintenir son équilibre physique en remplaçant l'action des reins par des procédures artificielles. C'est un traitement éprouvé et sûr. Il permet de continuer à vivre une vie aussi normale que possible malgré le mauvais fonctionnement rénal.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins. "
Lorsque les reins ne fonctionnent plus, les déchets et l'excès d'eau peuvent être retirés du sang grâce à l'hémodialyse ou à la dialyse péritonéale. Dans l'hémodialyse, le sang est transféré de l'organisme vers un dialyseur (appelé rein artificiel) qui filtre le sang.
On choisit le plus souvent une veine de l'avant-bras ou du bras préférentiellement sur le bras "non-dominant" (c'est à dire le bras gauche pour les droitiers et réciproquement), moins sollicité dans la vie courante.