Vérifier que les bons traitements aient bien été prescrits au patient à chaque étape du parcours de soins, pour éviter toute erreur médicamenteuse. La conciliation est particulièrement utile lorsque le patient entre ou sort de l'hôpital, car il n'y est pas suivi par les mêmes médecins qu'au quotidien.
Les erreurs médicamenteuses sont extrêmement fréquentes, à toutes les étapes du processus thérapeutique. D'une manière générale, ces erreurs entraînent des événements indésirables graves (EIG). Aux Etats-Unis, elles représentent la 4e cause des EIG déclarés et sont responsables d'environ 7000 décès annuels évitables.
Le fil conducteur de la sécurisation de l'administration médicamenteuse repose sur la règle des 5 right (1), ou règle des 5 B (« administrer au Bon patient, le Bon médicament, à la Bonne dose, sur la Bonne voie, au Bon moment».
Prendre plusieurs médicaments (ou molécules) en même temps peut modifier leur efficacité ou leur toxicité. On parle alors d'interaction médicamenteuse. Celle-ci peut prendre plusieurs formes : Les effets des produits peuvent être diminués ou supprimés, les rendant ainsi moins efficaces.
s'il s'agit d'un établissement de santé public ou privé : en cas d'erreur médicale, il convient de saisir la Commission des Usagers où siègent des membres de l'établissement (directeur, médiateur médecin et non médecin) mais aussi des représentants d'usagers issus d'associations agréées en santé.
Le circuit du médicament est un processus complexe, hétérogène qui implique de nombreux professionnels de santé. Il repose sur une chaîne de savoir-faire dans laquelle la transmission de l'information et la coordination des interventions sont des facteurs essentiels.
Indication de la quantité totale d'un médicament à administrer à un patient, en une ou plusieurs fois, en fonction de son âge et de son poids. Par exemple, prendre un comprimé 3 fois par jour, matin, midi et soir pendant les repas.
Un objectif : renforcer la fiabilité de l'identification du patient et la sécurité de sa prise en charge dans les lieux de soins. Il est indispensable qu'un usager soit identifié de la même façon par tous les professionnels qui partagent des données de santé qui le concernent.
La Loi 90 redéfinit le champ d'exercice de 11 professions de la santé*, dont les infirmières et les infirmiers, leur confère des activités réservées et leur attribue des activités communes (prévention, promotion de la santé, information).
Mettre des gants si risque de contact avec le médicament. Préparer le médicament juste avant l'administration. Identifier les seringues avec le nom du médicament et le nom du patient. Pour les stylos, noter le nom du patient et la date d'ouverture.
De nombreux médicaments peuvent être administrés par voie orale, notamment les liquides, les gélules, les comprimés ou les comprimés à mâcher. La voie orale est la plus souvent utilisée, car c'est la plus pratique et, habituellement, la plus sûre et la moins coûteuse.
Soins invasifs: soins qui vont au-delà des barrières physiologiques ou dans une ouverture artificielle du corps humain.
Le droit d'administrer des médicaments est réservé aux médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes (article L 4111-1 CSP), aux infirmières et aux infirmiers (article L 4311-1 CSP), donc aux puéricultrices (mais pas aux aides-soignantes ou auxiliaires de puériculture).
Vérification formelle de la validité de l'ordonnance
Le pharmacien doit vérifier : la validité de l'ordonnance et l'identité du patient, dans la mesure de ses moyens, la régularité formelle de l'ordonnance (date, durée du traitement) mais aussi le respect de la réglementation dont relève le médicament prescrit.
Le conseil en + : lorsqu'un médicament peut être pris au maximum 4 fois par jour, cela signifie que les quatre prises doivent être réparties sur 24 heure, soit une prise toutes les 6 heures.
Le paracétamol en excès est toxique pour le foie
Aussi connu sous les noms de marques Doliprane, Efferalgan ou Dafalgan, cet analgésique disponible sans ordonnance est le plus prescrit et vendu dans le monde.
La plupart des médicaments, principalement les médicaments hydrosolubles et leurs métabolites, sont éliminés en grande partie par les reins dans l'urine. Ainsi, l'administration du médicament dépend largement de la fonction rénale.
Nausées, maux de tête, démangeaisons, diarrhées, éruption cutanée… Les effets secondaires d'un médicament sont les réactions non voulues, susceptibles de se produire à la suite de la prise d'un traitement.