Pour vivre le silence profond, il faut parvenir à faire taire nos voix intérieures, à calmer le flot de nos pensées, à cesser de se projeter pour s'ancrer dans l'instant.
Le silence ouvre de nouvelles perspectives et permet à de nouvelles idées de prendre forme. Dans le silence, notre cerveau est moins sollicité. Il consomme moins de glucose et produit moins de toxines -- celles que l'on évacue pendant notre sommeil, celles aussi qui sont liées à la maladie d'Alzheimer.
Garder le silence en revient à s'isoler intérieurement, prendre le temps de la réflexion, et permettre à l'autre soit d'en faire de même soit de s'inquiéter de ce sur quoi vous êtes en train de réfléchir. Il ne doit donc pas accéder à votre ressenti. Ni dans vos expressions, ni dans vos réactions.
En effet, l'un des exercices les plus puissants pour faire le vide dans sa tête est d'écrire toutes nos pensées, même si elles sont négatives, même si elles nous semblent ridicules, puériles, égoïstes, même si nous en avons honte ou qu'elles nous mettent en colère.
Alors, l'un des moyens les plus efficaces de retrouver le silence intérieur semble être d'installer en miroir le silence extérieur, le silence des mots. Des générations de moines et nonnes en ont fait l'expérience dans les monastères.
- Pour soi - parce que le silence est vital pour notre cerveau : la recherche montre que 2 heures de silence par jour régénèrent les cellules de l'hippocampe - responsable de l'apprentissage et des émotions. Et 2 minutes de silence complet suffisent déjà pour libérer le stress.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Frictionnez, martelez, pressez et massez tout en respirant lentement. Utile, efficace, apaisant ! Vous pouvez aussi, en 5 minutes, vous apaiser juste grâce à la respiration. On inspire, on expire, et on ne pense à plus rien d'autre qu'à faire entrer et sortir de l'air (par le nez, bien sûr).
Il dénote d'un manque d'intelligence émotionnelle, et il peut aussi entraîner de graves conséquences sur l'autre personne. Cela revient à des tentatives de contrôle et d'humiliation de l'autre. Dans tous les cas, cela n'a rien de positif dans une relation. Ignorer quelqu'un, c'est le mépriser et même l'annuler.
Le silence est la meilleure réponse que l'on puisse faire à un sot.
Habituez-vous au silence.
Le silence ne consiste pas simplement à ne pas parler. Toutefois, cela peut être réalisé autrement, par exemple en n'écoutant pas de la musique. Essayez d'intégrer le silence dans votre vie, que ce soit en éteignant la musique ou en méditant seul pendant cinq minutes.
On dit souvent que le silence est bruissant de parole. Ce proverbe signifie qu'il n'est pas toujours nécessaire de parler pour s'exprimer.
Contrairement aux idées reçues, le silence est bien une forme de communication ! Mais comme son sens est très profond et variable, on ne l'interprète pas toujours comme il faut.
Et pourquoi ce moment dérange ? Parce que c'est le moment où on réfléchit par conséquent on se rend compte du péril et on commence à avoir peur, à hésiter, alors que dans l'action on n'a pas le temps de réfléchir.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Arrêtez vos activités, même une seule minute, pour inspirer et expirer lentement et profondément en gonflant le ventre. Le fait de se concentrer sur sa respiration permet de se déconnecter de l'emballement mental et de retrouver son calme intérieur.
Garder le silence au travail. Réfléchissez au sens de vos paroles. Chaque prise de parole doit être l'occasion d'enrichir le débat. À l'inverse, si ce que vous vous apprêtez à dire ne permet pas de faire avancer la conversation, ne le dites pas.
Un sage disait que l'on devait parler quand « les mots sont plus importants que le silence ». Dans certaines situations, il vaut mieux se taire et écouter l'autre ou les autres. En effet dans certains cas, on ne se rend compte des vertus du silence que quand on a déjà trop dit.
Le silence nous permet d'être en écho avec ce que l'on ressent face aux autres, et de pratiquer une écoute bienveillante. Il est la porte d'entrée vers notre vie intérieure, bien plus féconde qu'on ne l'imagine.