Pour éviter l'entrée de l'humidité extérieure, la première chose à faire est de surélever la ruche d'environ 30-40cm. En effet, il y a un "microclimat" les premiers décimètres du sol. L'air est plus humide et il fait souvent plus froid la nuit et plus chaud la journée.
Idéalement, il faut que l'air soit brassé, par exemple à l'aide d'un ventilateur au-dessus de la colonne, aspirant ainsi l'air vers le haut. Il est également possible d'utiliser un déshumidificateur placé sur le circuit d'air, afin de faire baisser le taux d'humidité.
Pour rappel, la température doit être en permanence maintenue à 34-35°C et l'humidité relative entre 50 et 70%. L'emplacement du rucher est déterminant et peut donner un sérieux coup de pouce aux abeilles pour le maintien de cette harmonie nécessaire.
La chaleur dégagée par la grappe doit rester en partie haute de la ruche, donc pas de trou. Le fond peut rester ouvert la chaleur ne s'en ira pas puisqu'elle monte.
décaler le nourrisseur couvre cadre ou le couvre cadre de manière à laisser 3-4 cm. enfumer copieusement afin que les abeilles se gorgent de miel (n°2 : laisser un endroit où la fumée peut s'échapper en haut) déplacer la ruche à une dizaine de mètres. secouer tous les cadres à l'extérieur.
Les œufs/larves manquants et le vrombissement sont des signes typiques d'orphelinage. S'il n'y a pas de cellules royales, un test d'orphelinage peut être utilisé pour vérifier si la colonie est véritablement orpheline.
Savoir si une colonie est forte ou faible est nécessaire pour orienter la conduite du rucher selon que l'on vise la production du miel, la production d'essaims, que l'on propose ses colonies à la pollinisation. Le premier indicateur est au trou de vol, on y voit l'abondance des butineuses.
Ouvrir les ruches lorsque la température extérieure est supérieure à 15° en particulier lors de la période d'élevage du couvain pour éviter son refroidissement ou une perturbation de la grappe d'abeilles.
2/4 Refroidir la ruche
Si vous avez une ruche, vous pouvez soulever de temps en temps le toit de celle-ci pour créer une circulation d'air. Pensez également à mettre la ruche à l'ombre ou encore à poser une couche d'isolation thermique sous le toit de la ruche.
Il est possible d'ouvrir les ruches rapidement seulement à partir de 12°C. Les cadres ne devraient pas être retirés des ruches sous les 16°C. Les substituts de pollen sont habituellement peu utiles au début du printemps.
Réduit l'humidité contenue dans le miel au moyen d'un courant d'air sec forcé entre les disques recouverts d'une fine pellicule de miel. Il fonctionne à température ambiante : le produit, qui n'est pas chauffé, n'est donc pas détérioré.
Nous savons ainsi aujourd'hui que la température doit être en permanence maintenue entre 34°C et 35°C, et l'humidité relative entre 50 et 70%.
Il doit être entreposé dans un endroit sombre et sec, et à une température d'environ 25°C. Selon les récoltes et le mode de conservation, certains miels peuvent très bien rester jusqu'à 5 ans en cave (dans des pots à l'abri de la lumière). En fait, avec l'âge, le miel ne devient pas meilleur.
Il ne faut pas travailler avec une tempéra- ture de plus de 28°C. L'idéal est de travail- ler avec un air dont l'humidité est comprise entre 35 et 50 % d'humidité relative. Un air plus sec va créer une croute sèche en sur- face du miel ce qui va ralentir le séchage.
Après la récolte et l'extraction du miel, il est recommandé de décanter son miel. C'est une étape essentielle afin d'obtenir un miel limpide, débarrassé des substances susceptibles d'altérer son goût et sa texture : bulles d'air, pollen, particules de cire, ...
Pour éliminer les risques de fermentation et stabiliser le miel, les gros producteurs ou les coopératives peuvent choisir de pasteuriser le miel. Il s'agit d'un procédé où la température du miel est élevée jusqu'à 78°C pendant quelques minutes pour éliminer les levures.
Réduire les entrées
En été et au printemps, les entrées doivent être béantes pour faciliter les allés et retours des abeilles. Cependant, cela doit être le contraire en automne où l'on prépare l'arrivée de la saison froide. Il est donc nécessaire de réduire les entrées de la ruche.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Apivar peut être utilisé à tout moment à condition que les hausses ne soient pas en place. En présence de couvain, laissez les lanières en place pendant 10 semaines et retirez-les à la fin du traitement.
- en régions tempérées, à l'automne, avec la plaque d'hivernage, - ou au 15 janvier (indication pour la Franche-Comté, région de l'Est de la France) avec le tiroir pour plateau de récolte (percé de 5 trous Ø 3,5 mm). La plaque ou le tiroir devront être retirés à la pause de la deuxième hausse à miel.
Printemps 2021
Le saviez-vous ? Une abeille ne peut pas voler sous la pluie. Les abeilles ne sortent pas non plus lorsqu'il fait en dessous de 11°C. Hors le printemps est la période la plus importante pour les colonies d'abeilles.
La première visite de l'apiculteur appelée “la visite du printemps”, doit se passer au moment propice : par temps calme et au moins 15°C. A la fin du mois de mars si la température est assez réchauffée, l'apiculteur pourra procéder à la visite générale des ruches.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Cette année (2022) la couleur est le Jaune
APIdays® le rendez-vous annuel autour des ruchers partenaires l'abeille sentinelle de l'environnement et des apiculteurs.