Pratiquez une activité physique pour muscler votre dos et vos muscles abdominaux (gymnastique douce, vélo, natation, par exemple). Cette mesure semble être la plus efficace pour éviter les récidives.
En France, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont opérés chaque année pour une hernie discale et plus de 100 000 sont traités par des médicaments. Lorsque l'intervention chirurgicale est nécessaire, elle laisse des tissus endommagés, qui favorisent la récidive de hernie.
Il y a par contre environ 5% de cas qui présentera une récidive de hernie discale au même endroit ainsi qu'environ 5% de patients qui développera des douleurs de dos chroniques, sur une dégénérescence progressive du disque (voir lombalgie).
Une récidive de hernie discale révélée par l'IRM ou par scanner qui ne représente pas de symptôme important, bien entendu, ne nécessite pas de prise en charge particulière.
"Les récidives d'une hernie inguinale touchent 5% des patients au maximum. Le problème, c'est que plus on va intervenir, plus on va risquer d'endommager les nerfs. À chaque fois qu'on opère, on risque de provoquer des douleurs post-opératoires un peu chroniques.
Il est important de noter que certaines personnes peuvent avoir une hernie discale sans avoir de symptômes pendant des mois, voir des années, jusqu'à ce qu'un incident survienne et aggrave la pression exercé par la hernie discale en contact avec une racine nerveuse ou la moelle épinière.
En définitive, oui vous pouvez travailler avec une hernie discale. En revanche, tout dépend du degré d'intensité de vos douleurs, à quel niveau cela intervient et des symptômes que vous présentez.
Dans 90% des cas, la hernie discale se soigne par un traitement non chirurgical visant à supprimer l'inflammation. Celui-ci comprend différents médicaments: des antidouleurs classiques et des anti-inflammatoires.
Le repos strict n'est plus conseillé et n'accélérera pas votre guérison. 5) Évitez les mouvements de rotation : le disque intervertébral, siège de la hernie, déteste les rotations qui agissent sur lui telle une serpillière qui est essorée. Efforcez-vous de pivoter le corps tout entier, et pas uniquement le tronc.
Le plus souvent, il n'est pas nécessaire d'opérer. Des médicaments antalgiques, des anti-inflammatoires et des myorelaxants permettent de surmonter la crise douloureuse. On peut aussi y associer de la kinésithérapie et des infiltrations. Avec de tels traitements, la hernie disparaît d'elle-même huit fois sur dix.
► Une discopathie L5-S1 se manifeste par des douleurs en barre, qui irradient, en ceinture en bas du dos. ► La prise d'anti-inflammatoires permet de soulager les douleurs. ► La chirurgie concerne plutôt les patients qui ont une sciatique par hernie discale. ► La pratique d'une activité physique prévient la discopathie.
La cicatrisation de la peau est obtenue rapidement en quelques jours, cependant la cicatrisation des tissus profonds (muscles, ligaments) nécessitent plus de temps. Il faut être prudent durant les semaines suivant l'intervention afin d'éviter une mobilisation de la cage ou de la prothèse mise entre les vertèbres.
La reprise de votre activité professionnelle et du sport est décidée en fonction de votre évolution. Vous êtes en arrêt maladie pour une durée de 6 à 12 semaines.
Contrairement à une idée fausse largement répandue, le stress et l'anxiété ne peuvent pas être à l'origine d'une hernie discale. Cependant, ils peuvent contribuer à entretenir le problème et à en faire une maladie chronique.
L'ostéopathie pour traiter une hernie discale
Pour traiter une hernie discale, si les douleurs sont supportables, votre médecin traitant vous prescrira sûrement un traitement à base d'anti-inflammatoires et d'antalgiques. C'est en complément de ce traitement que l'ostéopathie sera efficace.
Discogel et injection d'ozone pour réduire la douleur
« Ce gel se répand dans les zones de faiblesse. Il fait chuter la pression à l'intérieur du disque et réduit l'inflammation », explique le Pr Jacques Théron, neuroradiologue. La douleur disparaît en quelques semaines.
On parle de discopathie (disco = disque, pathie = maladie) protrusive en cas de hernie discale et de discopathie dégénérative (ou bien de discarthrose) en cas d'arthrose discale. La hernie discale est une des conséquences possibles de la détérioration d'un disque.
La protrusion peut évoluer vers une disparition complète et progressive du noyau. Elle commencera par atteindre les disques les plus bas, et remontera progressivement aux disques supérieurs. On parle alors d'insuffisance discale.
La hauteur du siège doit être telle que les avant bras doivent former un angle droit avec les bras et les pieds reposer sur le sol ou sur un appui-pieds, les fesses bien en arrière sur le siège de façon à avoir le dos bien droit.
Si la hernie discale n'est pas d'origine lombaire, il faut qu'elle entraîne un taux d'incapacité supérieur à 25% et qu'elle soit d'origine professionnelle pour qu'elle puisse être reconnue comme maladie professionnelle.
Si vous rencontrez une problématique de santé ou de handicap comme une lombalgie, une hernie discale, une cécité, un cancer, un diabète.. Cette situation peut être reconnue comme un handicap et vous pouvez alors entamer une démarche de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.
Le principal symptôme d'une hernie discale lombaire (la plus fréquente) sera la douleur au dos, dans la région lombaire inférieure. Cette douleur est soudaine, souvent soulagée par l'alitement, aggravée dans d'autres positions, notamment lorsque le genou de la personne est maintenu en extension et la hanche en flexion.