Pour interpréter vos rêves avec fluidité, notez-les au réveil, identifiez les éléments clés, explorez leur signification symbolique, puis extrayez le sens essentiel lié à votre quotidien pour en tirer une leçon. L'interprétation dépend de votre histoire, culture, éducation et croyances.
Durant les rêves, le conscient cède la place à l'inconscient qui peut alors s'exprimer sous la forme de rêves particulièrement travaillés et précis, bien qu'ils soient en apparence sans queue ni tête. C'est à travers les rêves que les angoisses et les envies d'un individu ressortent, tout comme les souvenirs.
Comprendre ses rêves peut se faire en suivant une certaine technique en 4 étapes : Etape 1 : bien noter son rêve pendant la nuit ou au réveil, ainsi que la date où il a eu lieu, de façon à pouvoir le replacer dans le contexte du déroulement de votre vie. Etape 2 : repérer les éléments clés de votre rêve.
C'est dans le dernier cycle du sommeil, appelé « paradoxal », que se produisent les rêves. « Ces messages venant de notre inconscient s'expriment par symboles, explique Simone Berno, psychothérapeute (1). Ils sont en étroite relation avec notre actualité et révèlent nos désirs, nos frustrations. »
Ils reviennent plusieurs fois dans la nuit et se forment à partir des traces mnésiques présentes dans le cerveau. Les rêves sont formés par les événements vécus au cours de l'éveil, mais aussi par d'autres choses : ce sont les messagers de notre inconscient.
De nombreuses données cliniques et scientifiques attestent que les rêves reflètent souvent les préoccupations du moment et les expériences marquantes sur le plan émotionnel. Ces représentations sont parfois de nature métaphorique ou associative, ce qui explique en partie le caractère si étrange des rêves.
Nos modes de vie et ce que l'on consomme jouent également un rôle. Un diner trop riche peut mener à une nuit agitée. De même que la prise de drogues ou de certains médicaments peut nous amener à faire des rêves étranges. Notre position peut aussi interférer avec le contenu des rêves.
Tous les rêves ne sont pas significatifs ; il y a également des rêves dont la signification n'est pas à trouver à l'aide de la méthode psychanalytique. Parfois il arrive aussi que les rêves remplissent une fonction défensive et empêchent l'accès à la découverte de signification.
On se souvient d'un rêve quand on se réveille juste après celui-ci. C'est pour cela que certains scientifiques tendent à dire que se souvenir de ses rêves est le signe d'un sommeil de mauvaise qualité à cause de la remise en route de l'activité cérébrale. D'autres ne voient là aucun problème majeur pour le dormeur.
Parmi les nombreux rêves que nous faisons et qui concernent notre vie personnelle ou professionnelle, certains effectivement se réaliseront, un jour ou l'autre. En fait, si la situation vue en rêve se réalise dans les jours qui suivent, la coïncidence se notera plus aisément.
En tant que réalité naturelle, le rêve n'a pas d'autre justification que d'être. Il nous est donc nécessaire, et utile si l'on considère qu'il peut nous permettre de mieux nous connaître et par la même occasion de connaître le monde nous rendant ainsi plus apte a connaître la vérité qui est le but de toute philosophie.
“Si vous rêvez d'une personne en particulier, c'est qu'elle représente un aspect bien spécifique de votre personnalité. Si vous commencez à rêver de cette personne, demandez-vous ce qu'elle représente pour vous. Quelles sont ses qualités?
A) Les avantages à réaliser ses rêves
Sens de la vie : Les rêves peuvent donner un but à la vie et une raison de se lever chaque jour. Satisfaction personnelle : La réalisation de ses rêves peut apporter une immense satisfaction personnelle et un sentiment d'accomplissement.
Si l'on suit cette logique, si nos rêves sont parfois étranges, c'est parce que notre cerveau essaye de s'adapter à une situation plus complexe, avec plus de détails à analyser. En somme, ce dernier a plus de travail à faire pour « normaliser » la situation et pour réguler les émotions qui en découlent.
En fait, il n'en est rien. Logé dans l'hypothalamus, ces neurones seraient capables de différencier les séquences capitales pour le psychisme humain de celles sans importance. Les souvenirs mineurs seraient ainsi plus ou moins effacés, alors que les autres sont stockés dans l'inconscient.
Souvent, nous sommes tirés par surprise de notre sommeil par un réveil, ce qui provoque un pic dans nos niveaux de noradrénaline - ce qui nous empêche de nous souvenir de nos rêves.
SOMMEIL - Se souvenir de ses rêves, ou pas, serait dû à une zone du cerveau plus réactive aux stimuli extérieurs, que des chercheurs français sont parvenus à identifier. Il est là, tout frais, vous le tenez, vous commencez à l'évoquer… Et hop !
C'est grâce à lui que nous rêvons. S'ils n'ont pas de lien direct avec la réalité, les rêves reflètent nos conflits intérieurs, nos peurs, nos angoisses et nos désirs. Nous rêvons plusieurs fois par nuit, mais la plupart du temps nous n'en gardons que très peu de souvenirs, voire aucun.
Mémorisateurs forts : un état de vigilance accru
En effet, les personnes qui se souviennent fréquemment de leurs rêves ont une organisation cérébrale fonctionnelle particulière qui se caractérise par une vigilance accrue. Cet état est observable pendant le sommeil comme pendant la veille.
«Rêver de la mort d'un proche ou d'un parent correspond en général à un processus de mort symbolique, comme pour nous-même. Processus nécessaire à notre évolution personnelle. L'inconscient nous informe que la relation avec cette personne doit changer car elle ne nous convient plus», explicite Jennifer Puech.
Le sommeil paradoxal est connu pour être celui des rêves. Attention : cela ne signifie pas que nous ne rêvons pas à d'autres moments au cours de la nuit. Mais cette phase est celle où nos rêves sont les plus intenses, les plus « concrets » et celle où surviennent les rêves dont nous allons nous souvenir au petit matin.
Cela est dû au fait qu'une partie du cortex préfrontal, responsable de la conscience de soi et de la pensée critique, est légèrement désactivée pendant le sommeil paradoxal. Selon une étude, les zones frontales du cerveau peuvent devenir légèrement plus actives pendant le rêve lucide.
Oui, nous rêvons chaque nuit. Mais les rêves sont compliqués et leur contenu peut être déroutant. Il n'y a rien d'étonnant au fait que nous oublions souvent une bonne partie de ce que nous rêvons. Certaines personnes prétendent même ne jamais rêver.