Le mot « trac » est à rapprocher des termes : « traque » (chasse), « traquenard ». En résumé, le terme « trac » désigne communément la peur, l'angoisse irraisonnée que l'on éprouve au moment de paraître en public. Les situations professionnelles qui génèrent du trac pour un collaborateur ou un manager sont nombreuses.
Les éléments déclencheurs du trac sont principalement le fait de se trouver au centre de l'attention d'un groupe, avec une tâche particulière et pas forcément facile à réaliser, comme un discours, un exercice, un morceau de musique, etc.
Se décontracter et respirer pour maîtriser le trac
Bien respirer peut vous aider à maîtriser votre trac. Pour vous relaxer, rien de mieux que de prendre une grande respiration avant de se lancer et de se laisser le temps de réfléchir.
Avoir le trac, c'est ressentir un certain stress, ou un stress certain, avant une prestation en public.
Ce malaise s'explique principalement par un manque de confiance en soi que l'on peut toutefois résorber. Yasmina Hardi, coach chez Ha. Y. Coaching Carrière à Lyon, recommande ainsi d'identifier des situations positives et de les exploiter.
Après avoir gonflé volontairement votre ventre, yeux fermés et sourire aux lèvres, vous relâcher lentement l'air accumulé en prononçant "Chhhh". Une pratique régulière de cet exercice permet de s'exprimer plus doucement et aide à se sentir plus calme au moment de parler en public.
Les principaux effets du trac sur la diction sont : L'articulation – L'orateur parle vite, sa voix est faible et il articule peu. Ce sont les symptômes d'un stress de fuite qui lui dicte inconsciemment qu'il doit échapper à cette situation le plus vite possible.
Peur, angoisse ressentie avant de paraître en public ou de subir une épreuve.
Vous rencontrez ces symptômes de stress bien souvent à l'approche de la prise de parole en public ? Cette peur de s'exprimer en public a un nom : la glossophobie. En effet, ce n'est pas si facile de supporter le regard des autres braqué sur vous alors que vous devez exprimer avec aisance vos idées ou un projet.
Si le public ne ressent aucune émotion, cela veut dire que la promesse n'a pas été tenue ! Pour gérer ses émotions en situation de prise de parole en public, rien ne vaut une bonne préparation de soi et une bonne intégration de l'autre.
Ancrez-vous dans le sol, tenez-vous droit, respirez profondément. Regardez votre auditoire en souriant. Prenez votre temps. Pendant votre intervention, restez concentré sur votre idée forte et respirez tranquillement, cela vous aidera à poser votre voix.
Pour avoir le courage et la confiance pour parler en public, il faut avoir une motivation très forte. C'est important de toujours se rappeler POURQUOI vous prenez la parole. Se concentrer sur son objectif est la meilleure façon de ne pas penser à tout ce qui peut arriver de mal.
En pratique
Entrez en relation avec les membres de votre public, créez des liens de sympathie en discutant avec eux. Apprenez à les connaître. Généralement, nous sommes beaucoup plus à l'aise, lorsque nous connaissons notre auditoire. ► Considérez que vous êtes porteur(se) d'un cadeau ou d'une opportunité.
Pour faire face à votre trac, vous pouvez vous décontracter et apporter du bien-être et de la sérénité à votre organisme. Asseyez-vous et détendez vos muscles ! Prenez conscience de votre corps et contractez vos jambes pendant quelques secondes. Puis faites la même chose avec vos abdominaux, vos bras et vos épaules.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Cette peur se manifeste par un désir d'éviter la société, une peur morbide des gens et de leur présence. Considéré comme une forme pathologique de la timidité, le mot anthropophobie vient du grec « anthropo » qui signifie homme, et « phobie » qui signifie peur.
Les raisons qui peuvent expliquer la phobie d'impulsion
Des événements traumatisants, un changement de vie important ou des situations de stress peuvent aussi provoquer un fort besoin de contrôle et paradoxalement une peur panique de ne pas réussir à se maîtriser.