Les retombées radioactives au sol entraînent la contamination des végétaux (plantes cultivées, herbe, forêts) et, par conséquent, des denrées alimentaires produites sur les territoires contaminées.
Effets sur la santé des employés. Le jour de l'accident, il y avait 600 employés sur le site de l'accident; 134 d'entre eux furent atteints du syndrome d'irradiation aiguë (SIA) et parmi ces derniers, 28 sont décédés dans les trois mois qui ont suivi l'accident.
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
La catastrophe de Tchernobyl est l'événement le plus grave de toute l'histoire du nucléaire. Elle a été causée par une série d'erreurs des opérateurs et par leur inexpérience pour en maîtriser les conséquences, en contrôlant le système de refroidissement d'urgence.
- 26 avr 1986 - URSS - Le réacteur numéro 4 de la centrale soviétique de Tchernobyl (Ukraine) explose au cours d'un test de sûreté, causant la plus grande catastrophe du nucléaire civil et faisant plus de 25.000 morts (estimations officieuses).
Aujourd'hui, Tchernobyl est encore considérée comme une zone dangereuse. La centrale est en ruine et il y a encore des niveaux élevés de radiation dans la zone. Les experts estiment que le risque d'une nouvelle explosion à Tchernobyl est faible, mais il existe toujours un certain niveau de risque.
Les effets de la radioactivité sur l'organisme humain dépendent du type de rayonnement et des doses d'exposition. "A très fortes doses, les rayons peuvent tuer des cellules et entraîner des modifications aiguës, une perte de capacité d'un organe. Ces effets sont appelés "réactions tissulaires".
une irradiation externe à très forte dose de tout l'organisme, même brève, peut être mortelle car elle détruit un grand nombre de cellules, une contamination interne peut se révéler mortelle si elle touche des organes vitaux (cœur, foie, poumon, système nerveux central).
rejet de matières radioactives; contamination de l'air, du sol, des aliments ou de l'eau; problèmes de santé, dont nausées, vomissements, brûlures de la peau, fièvre et cancer; destruction ou contamination de la flore, des cultures et des sols.
Puis, les animaux domestiques présents depuis le début de l'accident se sont adaptés et ont évolué pour être plus résistants. Enfin, toujours d'après German Orizaola, "l'absence d'humains à l'intérieur de la zone d'exclusion pourrait favoriser de nombreuses espèces, en particulier les grands mammifères".
Le 26 avril 1986, on a assisté au plus gros accident de l'histoire de l'énergie atomique dans la tranche 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine. Celui-ci a été causé par de graves défauts de construction du réacteur soviétique du type RBMK et par des déficits évidents dans la culture de sécurité.
Des dizaines de milliers de tonnes à évacuer
De plus ce cœur, toujours en fusion à basse température, est recouvert par les structures écrasées de l'ancien bâtiment du réacteur.
En France ,officiellement, Tchernobyl n'a aucune conséquence sanitaire. Mais une enquête épidémiologique italienne, présenté en 2013 à Ajaccio, montre que la catastrophe nucléaire serait responsable d'une forte augmentation des maladies thyroïdiennes chez les hommes.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Les rayonnements émis par les substances qu'ils contiennent constituent le principal risque pour l'homme, qui s'expose alors à : une irradiation externe, en cas de proximité avec les rayonnements émis par les substances contenues dans les déchets.
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Toutes les installations nucléaires rejettent de la radioactivité dans l'environnement. Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air.
La centrale de Tchernobyl n'est plus occupée par les troupes russes depuis le jeudi 31 mars 2022, selon les autorités ukrainiennes. L'AIEA confirme que le transfert de responsabilité du contrôle de la centrale aux autorités ukrainiennes avait été formellement noté « par écrit ».
La prise d'iode stable offre une protection contre les éventuelles conséquences d'un accident nucléaire amenant un rejet d'iode radioactif, notamment contre un cancer de la glande thyroïde.
Les rayonnements nucléaires peuvent aussi avoir un effet sur les capacités de l'organisme à se défendre contre les infections (effet qualifié par les médecins « d'immunodépresseur »). Ils peuvent également provoquer des lésions à la peau, des cataractes du cristallin de l'œil ou une stérilité temporaire ou définitive.
Une déflagration soulève la dalle supérieure du réacteur, d'un poids de 2 000 tonnes. La partie supérieure du cœur du réacteur est à l'air libre. Le graphite prend feu, plusieurs foyers s'allument dans l'installation. Trois heures seront nécessaires aux pompiers pour les éteindre.
Le passage du nuage de Tchernobyl en France
Le Sud-Est et la Corse sont les premiers touchés. Le 1er mai, les trois quarts de la France se trouvent sous le nuage. Le 2 mai, une dépression repoussera le nuage vers l'intérieur du continent. Ce passage du nuage a été largement minimisé.
L'accident est provoqué par l'augmentation incontrôlée de la puissance de l'unité no 4 (conçue pour fonctionner à une puissance nominale de 3 200 MWth ), à plus de 100 fois la puissance nominale, conduisant à l'explosion du réacteur et la libération d'importantes quantités d'éléments radioactifs dans l'atmosphère, ...