Chaque être humain a besoin de définir son espace intime. C'est celui qui lui permet de se tenir à la bonne distance des autres, celle qui lui permet de se sentir bien. Cette distance n'est pas le même pour tous. Certains apprécient beaucoup les contacts, d'autres moins, et cela commence dès l'enfance.
Enseignez les mots justes à votre enfant.
« Pénis », « vulve », « vagin » plutôt que « zizi », « zezette », « foufounes », etc. Faites-le en même temps que les autres parties du corps : yeux, nez, bouche, nombril, pénis, etc., sans insister davantage sur les parties génitales que sur les autres parties du corps.
L'" intimité " fait partie de nos besoins essentiels. Sans elle, sans cet espace privé de croyances, pensées, rêves, projets qui nous constitue comme unique, différent des autres, nous sommes comme amputé de nous-même. C'est pourquoi nous protégeons jalousement ce trésor.
L'intimité renvoie de façon quasi obligée à une première intimité, celle de son corps. Et cette intimité corporelle est elle-même liée à des modes culturelles, à des traditions sociales, à des systèmes éducatifs en évolution selon les sociétés et leurs rituels, à des temps historiques.
Dans ce contexte d'apprentissage, il faut donc respecter son besoin de pudeur et d'intimité. Puisque vous êtes un modèle pour votre enfant, ne vous montrez pas nu devant lui si vous sentez que cela le dérange ou si cela vous dérange. De cette façon, votre enfant comprend qu'il a lui aussi droit à son intimité.
Protéger l'enfant du regard des autres
Être attentif à la pudeur de chaque enfant, la prendre en compte et la respecter est important et lui permet d'évoluer sans gêne, sans sentiment de honte ou d'humiliation. Par exemple, se déshabiller chez le pédiatre peut être vécu comme humiliant pour un enfant.
L'intimité et la pudeur se construisent graduellement au fil de la vie par un double mouvement. Sur le mode de l'imitation d'abord, le jeune enfant construit son intimité en référence avec les normes et les pratiques au sein de sa propre famille.
Respecter l'intimité, c'est donc d'abord séparer l'ordre, extérieur, des choses et des objets, de l'ordre spécifique de la personne, de son intimité, de la relation, de la présence. On ne fait pas une toilette (ordre des choses), on aide une personne à se laver.
Nature de l'intimité
L'intimité conjugale fait référence à une qualité de la relation et correspond à la manière dont les deux partenaires gèrent mutuellement l'ouverture de leur monde intérieur à l'autre ainsi que la proximité affective entre eux. Chaque membre du couple possède en effet son « jardin secret ».
Pour Meder-Klein (8), « Partager une intimité sociale, c'est partager un territoire dans des distances et des espaces définis par les personnes, c'est consentir à l'intrusion de l'autre et c'est se mouvoir sous la protection du secret professionnel ».
La majorité sexuelle a été fixée à 16 ans. Cependant, des relations sexuelles sont autorisées pour autant que la relation se passe entre deux personnes dont la différence d'âge soit de trois ans au maximum.
Alors que l'âge pour la première fois en France est en moyenne de 17,4 ans pour les garçons et de 17,6 ans pour les filles, les débuts de la sexualité ne sont pas définis par des normes quantitatives, mais plutôt qualitatives.
Si la meilleure façon d'expliquer l'amour aux enfants est de donner l'exemple et d'être affectueux et aimables avec ceux qui nous entourent, nous pouvons aussi parler de ce sujet comme s'il s'agissait de quelque chose d'extérieur à nous mais qu'il vaut la peine de comprendre et de mettre en pratique.
Habitudes familières par lesquelles les identités se disent, se cristallisent et se reconnaissent : l'intimité familiale est l'espace où on accède aux manières particulières des autres de se mouvoir, de se replier.
Skinship (« Relation de peau »)
Le terme « skinship » (スキンシップ 'sukinshippu') prend ses origines d'un pseudo-anglicisme d'un mot Japonais (wasei-eigo), qui a été inventé pour décrire l'intimité, ou la proximité, entre une mère et un enfant.
La palissade : la solution la plus simple et la plus rapide
Installer une palissade vous cachera totalement et instantanément des regards indiscrets. Faciles à poser, ces panneaux de bois pourront être habillés avec de la végétation pour les masquer, ou au contraire, être peints pour être vus.
La pudeur vs la honte
La pudeur, elle, est protectrice. Pourquoi ? Parce qu'un peu de pudeur est toujours bénéfique pour soi-même et pour les autres. En effet, elle permet de te respecter toi et de respecter l'espace de l'autre, de ne pas « marcher sur ses plates-bandes ».
Cependant, lors d'une toilette, on ne peut pas faire autrement que de retirer des vêtements, qui deviennent, pour le coup, l'ultime frontière palpable entre soignant et patient. Ainsi, de par la nudité et la proximité physique obligée, nous rentrons, au cours de la toilette, dans la sphère intime de l'autre.
Le temps de la toilette doit être vécu le plus possible comme un plaisir. Le soignant entre dans l'intimité de la personne et le contact ne va pas de soi, surtout lors de la première rencontre. Ainsi, il est possible que, durant le temps de l'adaptation, la personne refuse toute aide.
Discrétion, retenue qui empêche de dire ou de faire quelque chose qui peut blesser la modestie, la délicatesse : Il a eu la pudeur de ne pas parler de son aventure.
La pudeur est une propension à se retenir ou à cacher certaines parties de son corps, voire des pensées. Elle permet de ne pas blesser ou de paraître indécent. Contrairement à l'exhibitionniste, le pudique cache sa sexualité, son désir, ou son corps, pour des raisons morales, culturelles ou religieuses par exemple.
Le père comme la fille peuvent souhaiter mettre fin plus tôt au bain commun qu'une mère avec sa fille ou son garçon, lorsque l'enfant n'est plus un bébé, en général vers 3 ou 4 ans, âge auquel la nudité peut interroger les tout-petits, car leurs parties intimes ne sont pas développées de la même façon.