Le moyen le plus simple d'exprimer une condition est de nuancer une proposition principale à l'aide d'une subordonnée circonstancielle introduite par la conjonction si. Pour exprimer la condition ou l'hypothèse, il faut, selon le contexte, respecter les règles de concordance des temps suivantes.
Exemple : Je te prêterai mon livre à condition que tu me le rendes demain. Pourvu que + subjonctif (condition nécessaire). Exemple : Vous pourrez voyager pourvu que la SNCF ne fasse pas de grève. Pour peu que + subjonctif (condition minimale).
L'expression de la condition - CapConcours - CC. Exprimer une condition, c'est évoquer un fait dont la réalisation est nécessaire pour qu'un autre fait se réalise. Cette notion joue un rôle essentiel dans les textes argumentatifs et explicatifs parce qu'elle permet la formulation d'hypothèses.
La condition peut être exprimée de manière explicite par une proposition subordonnée introduite par une conjonction ou une locution conjonctive, par un substantif ou par un infinitif. La condition peut être exprimée de manière implicite par le gérondif ou par une proposition subordonnée participiale.
Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait. Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée.
LE CONDITIONNEL / Mode et temps. Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
La condition exprime très souvent un fait ou un état qui est indispensable pour l'accomplissement d'un deuxième, créant dans une certaine conséquence. De l'autre côté, l'hypothèse réside sur l'expression d'un fait ou d'un état imaginé, où on imaginerait ce qui passerait si l'événement avait eu lieu.
Suivies d'un infinitif, les expressions à condition que, à la condition que, sous condition que, sous la condition que, à condition de et à la condition de indiquent non pas une hypothèse, mais une condition posée d'avance : Tu peux aller à la fête, à condition de revenir avant minuit.
Si tu viens ce soir, tu rencontreras ma famille. D'autres conjonctions de subordination existent pour exprimer l'hypothèse : à condition que, en supposant que, à supposer que, à moins que… , suivies du subjonctif.
La subordonnée de condition (hypothétique) est une proposition qui assume la fonction de complément circonstanciel de condition du verbe principal dont elle dépend. Elle exprime la condition, l'hypothèse considérée comme réalisable ou non, dont dépend la réalisation du fait de la principale.
Les termes et structures qui expriment la conséquence sont : donc, alors, ainsi, en conséquence, par conséquent, c'est pourquoi, si bien que, de manière que, de façon que, de sorte que, si … que, tellement … que, au point de/que, à tel point que, un tel … que, une telle … que, de tels … que, de telles … que, il suffit ...
La phrase subordonnée introduite par la conjonction « si » se place librement où l'on veut dans une phrase.
QUAND -> Introduction d'une question sur une durée/un moment/en rapport avec le temps, ou pour introduire une subordonnée de temps. Exemples : Quand va-t-elle sortir son prochain album ? - Il sait que je dors quand je ne lui réponds plus.
À (la) condition que se construit en général avec le subjonctif, parfois avec l'indicatif. Cette voiture est durable à condition que tu fasses l'entretien régulièrement. Ce gâteau est très moelleux, à la condition que tu fouettes vigoureusement la pâte.
❯ La comparaison peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle (à l'indicatif), introduite : par la conjonction comme ou une locution conjonctive : de même que, autrement que, etc. → Il parle comme sa mère et autant que son père. → J'ai réagi autrement que je ne pensais.
Certains mots (conjonctions de coordination, adverbes, locutions..) expriment la concession avec des nuances particulières : Alors que – bien que – au lieu que - même si – or – quoique – quoi que – quel que – tandis que – pourtant – toutefois… Quoique marque une simple opposition.
On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge. On emploie le conditionnel présent ("achèterait") lorsque la condition est exprimée à l'imparfait (si Jordan gagnait).
On doit dire et écrire Quand bien même, sans trait d'union entre quand et bien. Il s'agit d'un renforcement de la conjonction de subordination Quand lorsqu'elle a une valeur d'hypothèse et signifie « même si ». Rappelons que quand bien même est suivi du conditionnel.
En général, le conditionnel présent se forme du verbe à l'infinitif + des terminaisons de l'imparfait de l'indicatif -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
Il s'agit d'un temps simple. On le forme en ajoutant au radical du futur les terminaisons de l'imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Il s'agit d'un temps composé. Il est formé de l'auxiliaire être ou avoir, conjugué au présent du conditionnel, et du participe passé du verbe.
Le présent du conditionnel s'utilise pour exprimer une hypothèse, une supposition, une éventualité... On le retrouve souvent associé avec un verbe à l'imparfait de l'indicatif.
Il suffit de remplacer votre conjugaison aux personnes du singulier par "nous" pour entre "ons" (futur) ou "ions". Si en remplaçant par nous "ions" sonne bien alors utilisez le conditionnel. Je mangerai du chocolat demain soir (on ne peut pas dire "nous mangerions du chocolat demain soir").
J'aurais dû travailler davantage pour réussir mes examens. Evoquer une action antérieure à une autre action au conditionnel présent. Il a dit qu'il viendrait (conditionnel) dès qu'il aurait terminé (conditionnel passé) ses devoirs.