Les infections urinaires simples sont souvent traitées par une antibiothérapie et disparaissent en principe en l'espace de quelques jours. Mais parfois, elles reviennent. Lorsqu'il y a plus de 4 épisodes d'infections urinaires par an, on appelle des infections des voies urinaires récidivantes.
Les bactéries résistantes provoquent chez l'homme ou l'animal des infections plus difficiles à traiter que celles dues à des bactéries non résistantes (aussi dites bactéries « sensibles »). Le choix de l'antibiotique qui peut être prescrit est en effet alors plus limité.
Malheureusement, le traitement antibiotique ne donne pas toujours les résultats escomptés. Et cela pour trois raisons principalement : une souche bactérienne résistante aux antibiotiques est à l'origine de la cystite. un autre type de bactérie, de champignon ou de virus peut être à l'origine de l'infection.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
Cependant si l'infection persiste, cela signifie que le traitement de la cystite nécessite des antibiotiques. Il n'existe pas de remède miracle ou de traitement sans ordonnance, mais il est possible d'obtenir une prescription médicale rapidement pour avoir accès à des antibiotiques en cas de besoin.
La bilharziose persistante de la vessie est souvent la cause d'une présence de sang dans l'urine ou d'une obstruction des uretères et peut par la suite entraîner un cancer de la vessie. , une infestation par des nématodes, obstrue les vaisseaux lymphatiques.
L'ECBU doit être réalisée avant tout traitement antibiotique (ou au moins 48h après l'arrêt du traitement) afin de ne pas bloquer la prolifération bactérienne à détecter à l'examen.
Il s'agit de douleurs abdominales, de crampes, de diarrhées qui peuvent devenir rapidement sanglantes. Une semaine après cet épisode digestif peut survenir une infection beaucoup plus sévère : le syndrome hémolytique et urémique.
Cystite et infection urinaire : quelle différence ? La cystite est la dénomination médicale de l'infection urinaire basse qui touche la vessie et l'urètre. À la différence de la pyélonéphrite qui est une infection urinaire haute puisqu'elle touche les reins et non plus la vessie.
Lorsqu'une cystite est diagnostiquée, les médecins peuvent prescrire un médicament à base de nitrofurantoïne, datant de 1953, ou à base de fosfomycine datant de 1971. Dans 75 % des cas, c'est la fosfomycine qui est utilisée en dose unique.
Lorsque les antibiotiques sont utilisés de façon répétée, massive ou lorsqu'ils sont mal utilisés (traitement trop court, trop long ou mal dosé), les bactéries développent des systèmes de défense contre ces antibiotiques et deviennent résistantes. C'est le phénomène de résistance bactérienne aux antibiotiques.
Une bactérie peut échapper à l'action d'un antibiotique, du fait d'une mutation génétique, spontanée ou favorisée par l'exposition aux antibiotiques. La résistance est alors inscrite dans ses gènes. En se multipliant, la bactérie va transmettre sa résistance aux antibiotiques à sa descendance.
Tests de détection d'anticorps. Ces tests sont généralement réalisés sur un échantillon de sang prélevé chez la personne infectée parce que des anticorps circulent dans son sang. Ils peuvent également être réalisés sur des échantillons de liquide céphalorachidien ou d'autres liquides biologiques.
La pyélonéphrite aiguë : il s'agit d'une infection urinaire haute puisqu'elle touche les reins. C'est une complication possible de la cystite.
Règle générale, l'infection urinaire se traite par la prise d'antibiotiques. Votre pharmacien pourra vous donner tous les renseignements nécessaires si un tel médicament vous est prescrit. Pendant le traitement, il est recommandé de boire beaucoup d'eau afin de favoriser l'élimination des bactéries.
L'antibiotique le plus souvent recommandé est la rifaximine.
Les anti-diarrhéiques contenant du racécadotril ne ralentissent pas le transit et vous permettent d'éliminer naturellement les bactéries et leurs toxines. Ils évitent aux parois intestinales de sécréter trop d'eau et de minéraux. Vous pouvez les utiliser pour soigner l'escherichia coli.
Les bactéries présentes dans leurs matières fécales peuvent ainsi contaminer les produits animaux (viandes et produits laitiers) et l'environnement (sol, eau). La principale voie de transmission des EHEC est la consommation d'aliments ou d'eau contaminés.
Les bactéries présentes sur la peau ou les muqueuses (notamment les muqueuses anales ou vaginales) peuvent contaminer l'urine. Avant le prélèvement d'urines, lavez-vous les mains soigneusement avec du savon et de l'eau, rincez-les bien puis essuyez-les avec un linge propre ou un essuie-main à usage unique.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
On immerge parfois dans l'urine une bandelette réactive afin de réaliser deux tests simples et rapides, pour rechercher des substances normalement non présentes dans l'urine. Cet examen peut révéler la présence de nitrites produits par les bactéries.
Les boissons diurétiques : notamment le thé ou les tisanes aux plantes (genévrier, thym, prêle des champs, pissenlit), peuvent vous aider à traiter une infection urinaire plus rapidement. Cela accélère la production d'urine et donc l'élimination des bactéries de la vessie.
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.