Pour expulser un locataire occupant sans bail un local, le bailleur doit dans un premier temps recourir à une décision de justice qui ordonne son expulsion. Si, après la décision de justice, le locataire ne s'exécute pas, le bailleur pourra alors faire appel à la force publique si cela est nécessaire.
Une location est donc possible, même sans avoir signé de bail écrit. La loi ne prévoit d'ailleurs aucune sanction en l'absence de contrat de bail écrit.
Légalement, le seul moyen d'expulser un locataire occupant un logement sans droit est de se rendre devant le Tribunal administratif du logement (TAL) pour obtenir une décision en ce sens.
Pour expulser quelqu'un, il faut toujours obtenir l'autorisation d'un juge ou un autre titre exécutoire. Pour plus d'informations, voyez la rubrique 'l'expulsion'.
Si une entente n'est pas possible, vous pouvez vous adresser au Tribunal administratif du logement (le «TAL», anciennement la Régie du logement) pour faire entendre une demande d'expulsion de votre colocataire.
Délais pour quitter le logement
À partir de la réception du commandement de quitter les lieux, le locataire a 2 mois pour quitter le logement. Il peut saisir le juge de l'exécution pour obtenir un délai supplémentaire.
Les conditions de préavis pour mettre fin à une location sans bail sont les mêmes que pour la résiliation d'une location avec contrat écrit, pour le propriétaire comme pour le locataire : Pour le locataire : le délai de préavis pour mettre fin à un contrat de location non meublée sans bail est de 3 mois.
Dans le cas où un propriétaire souhaite récupérer son logement pour y constituer sa résidence principale, il peut résilier le bail du locataire en lui envoyant un congé en respectant un préavis de 6 mois avant la fin du bail pour un logement vide et 3 mois pour un logement meublé.
seul un huissier a la capacité de procéder à son expulsion. Or l'huissier ne peut être mandaté que par une décision de justice. Indirectement donc, seul un juge peut décider de l'expulsion d'un locataire. La procédure judiciaire qui permettra d'aboutir à une telle décision est longue, de 1 à 3 ans.
Le juge prononce l'expulsion et résilie le bail : En conséquence, vous n'avez plus le statut de locataire. Vous êtes condamné. e à payer des indemnités d'occupation fixées par le juge, à la place de votre loyer. Le juge donne, ou non, des délais pour quitter les lieux.
Définition. Un occupant sans droit ni titre, communément appelé squatteur, est une personne qui occupe un logement illégalement. Cette occupation est jugée illégale au regard du droit de propriété, défini à l'article 544 du Code civil.
Signaler les impayés de loyer à la CAF si le locataire bénéficie d'une allocation logement. Envoyer un commandement de payer au locataire par acte d'huissier. Mettre en place la résiliation du bail et l'expulsion du locataire s'il ne paye pas les sommes dues dans les délais.
Le locataire protégé de plus de 65 ans
Dans le contrat de location, le locataire bénéficie du statut de locataire protégé quand il réunit cumulativement les 2 conditions suivantes: Il est âgé de plus de 65 ans; Et ses ressources annuelles ne dépassent pas les seuils fixés par la loi.
De façon générale, la reprise du logement donne le droit au propriétaire de reprendre un logement s'il veut : l'habiter lui-même. loger ses enfants ou ses parents. loger tout autre parent ou des membres de sa famille par alliance dont il est le principal soutien, par exemple sa belle-mère ou son gendre.
La résiliation d'un bail verbal est possible, tant qu'elle suit les règles prévues par la loi du 6 juillet 1989. En effet, si le locataire souhaite donner congé, il doit respecter le délai de préavis de 3 mois, 1 mois si le logement est situé en zone tendue, s'il est meublé, etc.
Lorsque le bail a reçu un commencement d'exécution, la preuve du bail verbal peut être rapportée par tout moyen (ex : l'occupation des lieux par d'autres indices attestant de l'existence du bail : paiement des loyers, production de quittances).
Le bail verbal portant sur un logement à usage d'habitation principale est consenti pour 3 ou 6 ans. Il est tacitement reconduit pour des périodes de même durée à défaut de congé donné par le bailleur.
Le coût du commandement de payer (coût de l'acte d'huissier de justice) est à la charge du locataire, car, dans le cadre de la clause résolutoire, il s'agit d'un acte de recouvrement exigé par la loi (article L. 111-8 du Code des procédures civiles d'exécution et article 24 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
Il existe alors deux cas de figure pour tenter de le faire expulser : solliciter le propriétaire du bien où loge ce voisin dangereux et lui demander de résilier le bail "pour infraction aux clauses du bail ", indique-t-il.
Si l'occupant (que ce soit le débiteur ou un tiers) est absent ou refuse de laisser entrer l'huissier, l'huissier peut entrer dans le logement à la condition d'être accompagné. L'huissier doit être accompagné : du maire de la commune. ou d'un conseiller municipal.
Expliquez les raisons qui vous amènent à lui demander de partir et faites-lui savoir que vous comprenez que c'est difficile. Parlez-lui comme vous parleriez à un collègue de bureau en vous en tenant aux faits et en laissant de côté vos émotions.
Il doit respecter des règles précises et prévenir le locataire au moins six mois avant la fin du bail pour un logement vide, trois mois avant pour un logement loué meublé à titre de résidence principale.
le défaut d'assurance habitation ; le non-respect de “l'obligation d'user paisiblement des locaux loués” (troubles du voisinage ou nuisances) ; le défaut de paiement du dépôt de garantie par le locataire au moment de la signature du bail et de son entrée dans le logement.