Le principe est de mettre 1 part de sucre pour 1 part d'eau + 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre par Kg d'eau (pour la conservation et non pas pour l'hydrolyser mais aussi pour acidifier le mélange et faciliter l'assimilation par l'abeille).
Il en est tout autrement si pour une raison ou pour une autre, il faut nourrir lorsque les abeilles d'hiver sont déjà nées. Il vaut mieux alors nourrir avec un sirop dont tout ou partie du sucre est déjà invertie en sucres simples. On a alors le choix entre le sirop issu de l'amidon et celui issu du sucre de betterave.
Sirop liquide léger pour abeilles en concentration 33%-67% ou 1-2. Le sirop 1-2: 33% de sucre 67% d'eau. Pour obtenir cette concentration, on mélange 1kg de sucre avec 2 litres d'eau. C'est un sirop léger utilisé essentiellement pour stimuler la ponte de la reine.
Le principe est de mettre 2/3 de sucre pour 1/3 d'eau + 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre par Kg de sucre (pour la conservation et non pas pour l'hydrolyser).
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Prévoyez une cire vierge pour éventuellement agrandir le nid à couvain en intercalant la cire vierge entre le dernier cadre de couvain et un cadre contenant du pollen. Ajoutez aussi une partition pour bien resserrer la colonie. Le maintien de la température est important pour le développement du couvain.
Le sirop sera donné à des températures externes excédant 15°c, s'il est trop froid les abeilles ne peuvent le prendre. Pour cela, les cadres nourrisseurs à la température de la ruche, permettent tôt en saison de l'utiliser pour stimuler la ponte de la reine.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Nourrissement en début de saison
Dès le 10 mars, si les températures sont positives (5° ou plus), on peut commencer à donner du sirop lourd. Additionner ce sirop avec du vinaigre de cidre. C'est imparable et irrésistible pour les abeilles.
A froid, 1 litre d'eau peut dissoudre 1,800 kg de sucre. Après dissolution, le mélange est filtré. Après pasteurisation, on obtient une concentration du sirop qui renferme environ 65 % de sucre. Il est ensuite de nouveau filtré, refroidi, puis stocké dans des cuves adaptées à une température ambiante.
Le nourrissement sera de type stimulant : sirop léger (1/1 c'est à dire 1 kg de sucre cristallisé pour 1 l d'eau) à donner en faible quantité et en plusieurs fois. En général 0,5 l à 3 reprises, espacées de 3 à 4 jours.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
Les principales alternatives au thymol en bio sont les acides organiques. Le thymol est efficace contre Varroa à partir d'une concentration de 5μg/l d'air (Imdorf, 1995). Il présente une faible toxicité pour les abeilles au-dessous de 15μg/l d'air.
Arrivé novembre, la messe est dite et rendez-vous en Février/Mars pour les premiers coups d'œil à la ruche et à son redémarrage d'activité. Il existe néanmoins un recours possible pendant l'hiver, le nourrissement au candi, fondant ou pattie.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l'aide d'un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d'eau chaude. Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol.
Certains apiculteurs professionnels décident de changer la reine tous les deux ans en moyenne. En période d'essaimage, les jeunes reines sont effectivement moins promptes à quitter la ruche. De plus, si la colonie continue de croître, les risques d'essaimage s'accentuent.
Une abeille fatiguée reste habituellement dans sa ruche. Si vous apercevez une abeille seule, qui ne vole pas, alors elle se trouve peut-être en danger. Si celle-ci semble faible, vous pouvez lui déposer un peu de miel pour accélérer son rétablissement. Vous pouvez préparer un mélange composé de miel et d'eau.
Pour augmenter les chances d'unification, l'apiculteur peut brouiller les pistes en perturbant les phéromones de chaque colonie. En effet la personne peut placer des bandelettes imprégnées d'huile essentielle d'eucalyptus ou pulvériser toutes les abeilles avec une solution sucrée mélangée à de l'huile essentielle.
Ceux-ci ont en effet testé différents types d'abreuvoirs, et le mieux aimé des abeilles est fort simple : un abreuvoir à volailles, remplis d'eau salée à 0.5% (soit 5 g par litre), dont la rigole est remplie de cailloux, ce qui facilite l'atterrissage aux abeilles et leur évite de se noyer.
Lorsqu'on débute, nous conseillons d'inspecter les ruches tous les dix à quinze jours au printemps et en été. En effet, ouvrir la ruche plus d'une fois par semaine est trop intrusif car chaque inspection perturbe l'organisation et l'activité des abeilles.
Au printemps et en été, les fleurs sont abondantes, la température clémente, les conditions semblent idéales pour les abeilles, pourtant l'apiculteur a souvent recours au sirop de nourrissement pour abeilles.