Faites-le parler sur ce qu'il apprend, une émission qu'il vient de regarder ou un sujet qu'il aime ; Laissez-le faire des choses par lui-même pour l'autonomiser autant que possible ; Apprenez-lui à mieux s'organiser à la maison comme à l'école ; Félicitez-le en lui décrivant ce que vous avez aimé.
Il faut lui parler et l'écouter, sans le culpabiliser. Retrouver du plaisir. Et si cela persiste, n'hésitez pas à consulter un pédopsychiatre ou un psychologue scolaire pour faire le point et comprendre ce qui se passe, avant de se lancer dans des bilans.
Proposez-lui d'apprendre de manière ludique
Comme mettre du sens dans ce qu'il apprend, étudier en s'amusant est un moyen de le motiver et de l'aider à canaliser son attention. Le jeu peut en effet devenir un outil pour l'apprentissage, et même parfois un moyen de mémorisation pour le "par cœur".
Approuvez le travail fourni, il aura envie de recommencer. C'est l'âge où vous faire plaisir est aussi une motivation puissante. Entretenez sa curiosité, il est dans l'effort spontané, toujours disposé à apprendre, comprendre. Apprenez-lui à aller jusqu'au bout d'une activité.
Posez vos limites et soyez clair : demandez-lui sans détour si son souhait est que vous n'interveniez plus ou si, au contraire il a besoin d'aide, voire de soutien extérieur, pour remonter la pente. Mettez-le au pied du mur. Il n'est pas question de ne plus l'accompagner, mais de le mettre face à ses responsabilités.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Démontrez de l'intérêt pour ce qu'il réalise en cours. Ne punissez pas votre enfant parce qu'il ne veut pas aller au collège et ne lui décernez pas un prix pour qu'il le fasse. Essayez d'éviter tout chantage, aller à l'école doit être quelque chose de naturel, ni une punition ni un exploit.
Félicitez votre enfant lorsqu'il réussit à affronter ses peurs. Dites-lui que vous êtes fier de lui. Pour l'encourager, vous pouvez aussi établir un système de renforcement positif en lui donnant, par exemple, une bille ou un collant chaque fois qu'il est prêt à aller à l'école à l'heure.
Les quatre principaux indicateurs de la motivation scolaire sont : le choix, la persévérance, l'engagement et la performance. Ces indicateurs, contrairement aux sources de la motivation qui déterminent le niveau de motivation de l'élève, sont des conséquences de la motivation (2).
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.
Sur un ton calme, faites-lui part de la situation. Dites-lui que vous aimeriez la comprendre et trouver ensemble des solutions pour l'améliorer (parler de la situation et du comportement et non de votre fille sinon elle risque de se placer sur la défensive et se refermer pour le reste de la conversation).
Le fait qu'un ado rejette ses parents est tout à fait normal. L'adolescence est une période où le jeune ressent le besoin de se distinguer de ses parents pour devenir un individu à part entière. Si le comportement de votre enfant vous agace, prenez du recul, et rappelez-vous que cela fait partie de son développement.
Lorsque le comportement externalisé ou internalisé d'un adolescent est extrême, et que cela dure depuis plusieurs mois, parler « d'adolescent difficile » est alors un euphémisme. Ces adolescents sont malades : ils ne maîtrisent plus leur comportement.
Comment demander le placement d'un enfant ? Si vous souhaitez confier votre enfant, vous devez vous rapprocher du CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale (placé auprès de votre mairie) ou contacter directement les services du département (aide sociale à l'enfance - Ase).
Quand un adolescent ne veut plus aller au collège, il faut distinguer deux types de problématiques. La première est pathologique : la phobie scolaire. L'enfant a peur de l'école, cette peur est souvent liée à une crainte de l'idée de la mort, de la séparation.