Votre ami peut s'adresser à un CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La prise en charge y est anonyme et gratuite et ils reçoivent également l'entourage. Il pourrait par exemple se faire prescrire un traitement de substitution et bénéficier d'une prise en charge en ambulatoire.
Pour vous aider à responsabiliser votre conjoint(e) face à sa dépendance, plusieurs spécialistes suggèrent de mettre en place une sorte de «conspiration du silence» afin de lui faire prendre conscience que lui/elle seul(e) décide de son comportement.
Parler de vous, « je … », à la première personne, et non parler de lui, « tu … », à la deuxième personne, vous aiderez à ne pas adopter un discours qui pourrait être perçu comme jugeant et qui ne ferait qu'accentuer les défenses qu'il a déjà mises en place (par exemple, quand il vous dit : « tu n'es pas ma mère »).
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
Autrement dit, accepter notre impuissance à changer l'autre, ce qui signifie aussi que la seule personne que nous pouvons changer, c'est nous-même. Il faut donc se centrer sur soi, sur ses propres besoins. Mais certains ressentent cela comme un égoïsme coupable. Notre rôle est de les aider à se déculpabiliser.
Ne laissez pas votre partenaire vous imposer ses valeurs, en particulier en matière de consommation de drogue. Par exemple, s'il vous pousse à fumer du cannabis ou souhaite laisser de la drogue chez vous, il est temps de reconsidérer si vous souhaitez réellement continuer à sortir avec cette personne.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
À fortes doses, la drogue peut aussi occasionner des maladies mentales, telles que la schizophrénie, la paranoïa et la psychose. Elle rend aussi les personnes qui en consomment plus agressives, en plus de détruire un nombre considérable de neurones dans leur cerveau. La drogue peut causer la mort lors de surdose.
L'objectif peut être de s'échapper de la réalité. La drogue est utilisée comme un anesthésiant des pensées, des sentiments, des émotions, de la souffrance. Les usagers disent souvent qu'ils utilisent la drogue pour « oublier » ou pour « décompresser ».
Il est possible d'arrêter seul, sans aide extérieure. Beaucoup d'usagers y parviennent. Cela dépend des personnes, des drogues consommées et des habitudes de consommation.
Le médecin traitant ou le pharmacien sont souvent les premiers interlocuteurs en cas d'addiction. Les psychiatres et les psychologues en cabinet de ville ou présents dans les Centres médico-psychologique (CMP) ou dans les Centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) peuvent aussi être facilement consultés.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Le GHB, mélangé à de l'alcool, peut effectivement déshiniber et provoquer des trous de mémoire.
La méthamphétamine se présente sous forme de poudre qui peut être avalée, prisée (aspirée par le nez), fumée ou injectée. Elle peut également se présenter sous forme de cristaux, qui sont généralement fumés. La méthamphétamine en cristaux est souvent appelée « cristal meth » ou « Tina ».
Plus on tire fort, plus la combustion est importante et plus cela augmente le taux de substances toxiques. Comme généralement, on tire plus fort sur un joint que sur une cigarette, le joint est beaucoup plus toxique.
On trouve par exemple jusqu'à 6 fois plus de goudrons et de monoxyde de carbone. C'est pourquoi fumer un joint provoque plus de lésions des voies respiratoires qu'une cigarette. Ces lésions se manifestent par de la toux, une voix enrouée, une irritation de la gorge, et des épisodes de bronchite plus fréquents.
Son méfait le plus fréquent est le début de troubles de l'humeur, de troubles anxieux ou de troubles dépressifs, mais elle peut également accroître le risque de développer un trouble de santé mentale grave, comme une psychose ou la schizophrénie.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Mais la plupart ont eu recours à des soutiens extérieurs : médicaments de substitution, centres de désintoxication, Alcooliques anonymes, psychothérapies ou soutien familial. La volonté ne suffit donc pas pour arrêter.
Les signes classiques du syndrome de manque aux opiacés sont : – Psychiques : insomnie, angoisse, signes dépressifs, agitation excitation, craving ou « faim de drogue » (envie irrépressible), fatigue. – Digestifs : nausées/vomissements, constipation, diarrhée, crampes d'estomac, anorexie.