Vous pouvez aider votre enfant à se défaire de sa peur en lui lisant des livres, en inventant des histoires ou en exprimant des situations qui traitent de sa peur. Par exemple, il peut dessiner un monstre pour l'aider à exprimer ses peurs et à comprendre qu'elles ne sont pas réelles.
Les enfants font face à la peur différemment des adultes.
Leur cortex sensoriel (zone du cerveau qui analyse les informations qui viennent des 5 sens) et leur hippocampe (qui traite la mémoire) sont en pleine construction. Physiologiquement, ils ne sont pas encore équipés pour faire face à la peur tout seuls.
Restez à l'écoute de votre enfant et posez-lui des questions si vous croyez qu'il ne se sent pas bien. Aidez-le aussi à mettre des mots sur ses émotions. Le fait de nommer et de reconnaître les émotions de votre enfant lui montre que ses émotions sont importantes et qu'elles ont le droit d'exister.
Il est normal d'avoir peur. Pour les enfants, la raison de leur crainte vient souvent du changement et de la peur de l'inconnu. Je vous rassure donc : inutile de vous inquiéter si votre loulou vous dit « j'ai peur » face à une chose ou une situation qui lui est étrangère.
Si votre enfant souffre d'une angoisse intense, il est conseillé de consulter un spécialiste de l'enfance.
Faire des crises de colère, pleurer, s'opposer, être plus irritable sont des signes d'anxiété. « On confond parfois l'anxiété avec l'hyperactivité parce qu'un enfant anxieux peut avoir du mal à s'autocontrôler, dit Tina Montreuil. Par exemple, il n'arrive pas à rester en place et pousse ses amis à la garderie. »
En regardant les résultats de l'étude, on s'aperçoit que la société est vraiment devenue anxiogène pour les enfants. La première peur qui ressort est celle du terrorisme, des attentats, de la guerre pour 56 % d'entre eux.
Les enfants peuvent se sentir comme s'ils étaient en train de mourir ou de devenir fous. Les choses peuvent leur sembler irréelles. Les symptômes peuvent être plus dramatiques (impliquant des cris, des pleurs ou une hyperventilation) que chez les adultes. Les enfants peuvent s'inquiéter d'avoir d'autres crises.
Vous pouvez ne rien dire pour ne pas trop le stimuler. S'il pleure davantage c'est qu'il a besoin de vous entendre : essayez de lui parler d'une voix douce et calme qui lui permettra de s'apaiser. A l'inverse, si vous lui parlez et qu'il n'en peut plus, il faudra savoir garder le silence pour l'apaiser.
La peur fait partie du bon développement de l'enfant. Pour grandir, l'enfant doit vaincre ses peurs. Un enfant qui a peur, c'est un enfant qui fait des progrès. Les parents peuvent encourager l'enfant à parler de ses peurs et à les mettre en scène.
La peur peut naître d'une expérience désagréable. Le rappel de son souvenir permet de reconnaître un péril. La peur exerce alors une fonction physiologique bien conservée au cours de l'évolution, elle nous alarme lorsqu'il y a un danger et nous prépare soit à fuir ce danger, soit à l'affronter.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Un enfant hypersensible est souvent envahi par ses émotions et réagit fortement à différentes situations.
Bien souvent, la peur naît de l'inconnu. Lorsqu'un enfant a peur c'est donc qu'il est face à quelque chose qui lui est inconnu et qu'il ne sait pas comment l'affronter. Les peurs de l'enfant évoluent avec l'âge et sont toutes à prendre très au sérieux.
En formulant vos peurs, cela vous aide à prendre du recul. Notez bien si un risque réel existe ou non, dans chaque situation décrite. Cela vous permet de prendre de la distance avec des pensées irrationnelles. Après l'acceptation, la deuxième étape pour apprivoiser ses peurs consiste à en explorer l'origine.
Pédophobie – Peur des enfants. Pharmacophobie – Peur des médicaments. Phasmophobie – Peur des fantômes.
Un enfant peut suivre une thérapie à n'importe quel moment de son existence, dès la petite enfance, et ce même avant qu'il ne communique parfaitement avec le langage. Même sans la parole, les enfants peuvent s'exprimer de différentes façons : par le dessin, la pâte à modeler ou des collages par exemple.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Les peurs et les inquiétudes occasionnelles et temporaires font partie du développement normal. Tout le monde éprouve de l'anxiété de temps à autre, y compris les enfants et les adolescents. Certains enfants peuvent ressentir de l'anxiété de séparation de leur parent ou de la personne qui s'occupe d'eux.