L'utilisation du point milieu en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. On ajoutera un point milieu supplémentaire suivi d'un « s », si l'on veut indiquer le pluriel. Quelques exemples : acteur·rice·s, ingénieur·e·s, ceux·elles, sénior·e·s.
Selon l'agence Mots-Clés, l'écriture inclusive « désigne l'ensemble des attentions graphiques et syntaxiques permettant d'assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes. » Exemples : « professeure », « présidente », « agente », « écrivaine », etc.
« Heureux·se·s les pauvres en esprit car le Royaume des Cieux est à elles et eux ; heureux·se·s les affligé·e·s, car elles et ils seront consolé·e·s ; heureux·se·s les doux·ces, car elles et ils possèderont la Terre ; heureux·se·s les affamé·e·s et les assoiffé·e·s de justice car elles et ils seront rassasié·e·s, etc. ...
Les formules d'appel traditionnelles sont « Monsieur », « Madame » et « Madame, Monsieur ». Pour inclure tous les genres, dans les lettres comme dans les courriels, il est conseillé d'employer « Bonjour » suivi d'une virgule plutôt que les formules traditionnelles.
Pour marquer le féminin et le masculin, Mots-Clés considère ainsi plusieurs possibilités, qui peuvent être combinées au sein d'un même texte : La mention par ordre alphabétique des termes au féminin et au masculin : elle et il, tous les Acadiens, toutes les Acadiennes, celles et ceux.
1. « Nombreux·euses » n'est pas préconisé en écriture inclusive ! Première recommandation : « nombreux·euses » n'est pas préconisé en écriture inclusive. Pas plus que « curieux·euses », « joyeux·euses », « nerveux·euses » ou encore « furieux·euses ».
«BONJOUR à tou. te. s…» L'écriture inclusive s'est immiscée dans le débat public en novembre 2015, lors de la publication par le Haut Conseil à l'égalité (HCE) d'un guide pratique, «Pour une communication publique sans stéréotype de sexe».
Le groupe politique « Démocratie pour Aix » a décidé de ne pas appliquer la règle suivante : en cas de pluralité de genre, le masculin, utilisé pour le neutre, l'emporte sur le féminin. Il préfère donc accorder au masculin et au féminin chaque terme !
« L'auteur·e de ce bouquin est réellement talentueux·se » en inclusif. « L'auteur·e·x de ce bouquin est réellement talentueux·se·x » en non binaire. « L'auteurx de ce bouquin est réellement talentueuxse » en neutre.
Exemples d'utilisation
« Saon directeur·rice est vraiment très agréable » en inclusif. « Saon directeur·rice·x est vraiment très agréable » en non binaire. « Saon directeurice est vraiment très agréable » en neutre.
Pronom complément : ici « elle » et « lui » deviennent « iel » ou « ellui » au singulier et « elles » et « eux » deviennent « iels » et « elleux » au pluriel. Par exemple : c'est avec qu'elleux qu'iels ont discuté hier soir.
est correcte dans le cas où une seule femme est présente dans l'auditoire adressé.
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a officiellement proscrit l'utilisation de l'écriture inclusive via une circulaire, expliquant que sa "complexité" et son "instabilité" constituent des "obstacles à l'acquisition de la langue comme de la lecture".
angoisse n.f. Grande inquiétude, anxiété profonde née du sentiment d'une menace imminente... angoisser v.t. Causer de l'angoisse à quelqu'un.
Ton bien-être est essentiel, réduire ton stress est important, aussi prends le temps d'écrire vraiment. Une fois que tu as ton carnet ou ta feuille, prends ton portable et programme une alarme ou lance le chronomètre. Écris pendant 5 minutes à 10 minutes !
Allemagne. En Allemagne, l'administration encourage l'usage de l'écriture inclusive à partir de 1987 et la fédération des länder publie un guide pratique en 2002. Les formulations avec un slash sont utilisées depuis les années 1980 dans les universités allemandes.
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
Au début des années 2010, le mot "iel" a été pensé pour pallier un manque dans la langue française. Les pays anglo-saxons, eux, avaient recours au pronom "they" pour évoquer les personnes non-binaires. Pratique, car en anglais they est un mot épicène, c'est-à-dire qui neutralise le genre.
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet «On écrit aussi ielle, ielles». Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot «rare» est: «Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre».
L'inclusif se forme actuellement avec un tiret, un point (.), un point médian (•), une apostrophe entre le masculin et le féminin ou bien avec le E du féminin en majuscule (content-e, content. e, content•e, content'e, contentE).