Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
Dans cette optique les livrets deviennent encombrants. L'idée est simple. Avec un taux d'inflation avoisinant les 3%, mieux vaut éviter de se ruer les livrets bancaires, comme le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il en va de même pour les LEP et tous les autres livrets du même acabit.
Heureusement, des actions peuvent être mises en place pour protéger son épargne : investissement immobilier, actifs réels, meilleure allocation de son portefeuille boursier ou encore choix d'obligations indexées sur l'inflation.
Pour protéger son argent en cas de crise financière, il est important de placer son argent de façon à sécuriser un maximum son épargne quand on en a. Le meilleur moyen de se protéger est de ne pas laisser tout son argent sur son compte courant ou sur des comptes épargnes.
Le Livret A, "mieux que rien"
Dans l'ordre des placements, le livret A arrive en troisième position, derrière l'immobilier et l'assurance-vie. En temps d'inflation, ce livret réglementé a toujours la cote : 23 milliards d'euros supplémentaires y ayant été déposés depuis le début de l'année 2022.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Pour investir 100 000 euros en 2022, l'assurance-vie est le placement le plus recherché. L'assurance vie individuelle offre l'avantage de récupérer intégralement le capital que vous avez investi, c'est le principe du fonds en euros.
Les métaux précieux, considérés comme des valeurs refuge (surtout l'or, les autres métaux précieux étant souvent utilisés par l'industrie), constituent un rempart classique face à un scénario de forte inflation durable (qui rogne peu à peu le pouvoir d'achat).
Pour placer 100 000 euros, les particuliers disposent de plusieurs possibilités : les livrets d'épargne. les actifs financiers via un PEA ou une assurance vie. un projet immobilier via un club deal immobilier ou une SCPI.
Les meilleurs placements à privilégier en 2022 sont l'immobilier et l'assurance « nouvelle génération », les crypto monnaies, la location meublée, les fonds structurés, le private equity, le metaverse, l'investissement dans les secteurs innovants et les SCPI résilientes.
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
Pour protéger son épargne, il faut la placer sur un actif qui permettra de retrouver un capital préservé à l'échéance. Certains placements, comme les livrets défiscalisés, l'assurance vie ou l'immobilier sont adaptés à cet objectif.
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
Les sommes laissées sur les comptes courant ont l'avantage d'être disponibles immédiatement, mais, avec une inflation qui devrait dépasser les 5 % d'ici la fin de l'année, si le support de placement rémunère moins que l'inflation alors l'appauvrissement est inévitable.
Que ce soit pour les fruits, les légumes ou la viande, un bon moyen de manger sain et varié pour 100 € par mois est de tout acheter en direct. De plus en plus d'agriculteurs proposent des paniers de légumes à retirer à la ferme ou des colis de viande à des prix défiant toute concurrence.