Anne-Laure Buffet utilise le mot d'emprisonneur pour désigner les bourreaux, auteurs de violence psychologique (ces emprisonneurs peuvent être des hommes ou des femmes, de tout âge et de toute classe sociale).
Laissez la personne s'exprimer jusqu'au bout, ne répondez que lorsque vous vous sentez prêt. N'hésitez pas à lui demander un moment pour réfléchir. Et faites le tri : ce que l'on vous a reproché ne remet pas en question la totalité de votre être", conseille la spécialiste.
Parler à la première personne, « je »
Il est alors nécessaire de l'exprimer à la première personne. Or, notre réaction est souvent de passer par le « tu » ou le « vous » pour exprimer la supposition que l'on fait sur ce que l'autre a pu penser de nous, a pu se dire nous concernant.
Le reproche naît dans une situation qui ne nous satisfait pas et qui le plus souvent trouve racine dans un de nos besoins non assouvis : le besoin de sécurité, d'être rassuré, d'aide, etc. Nous entrons alors dans un état où nous sommes totalement insatisfaits de nous-même.
Elle se sent obligée de rabaisser l'autre pour bénéficier d'un sentiment de supériorité. Quelqu'un de rabaissant peut aussi être un pervers narcissique. Là, il n'est pas question d'un mal-être mais de traiter sa partenaire comme un objet.
Fouiller dans le téléphone ou l'ordinateur de quelqu'un est une violation de la confiance établie entre deux personnes en couple, une invasion de la vie privée et un sacré manque de respect. Si vos faits et gestes sont étudiés, surveillés et vérifiés, c'est que vous êtes dans une relation malsaine.
Elle consiste à parler de soi plutôt que de parler de son interlocuteur et éviter de le placer dans une position d'accusé." Rappelez à votre chef ce que vous avez vu ou entendu et pourquoi cela vous affecte. "C'est le moment de donner à votre manager votre opinion, votre ressenti, confirme Marie-Luce Dubois.
Quand quelqu'un vous provoque verbalement et essaie de vous pousser à bout, choisissez tout naturellement de l'ignorer et de ne pas lui répondre, voire même de quitter la pièce sans mot dire. Cette méthode va embarrasser la personne qui essaie de vous toucher, et celle-ci se retrouvera penaud face à votre silence d'or.
Trouve des distractions. Lorsque quelqu'un parle dans ton dos, il peut être difficile de te concentrer à l'école ou bien sur ton lieu de travail. Oriente ton énergie vers des activités positives pour te distraire au lieu de te concentrer sur la négativité générée par les commentaires.
Il n'est pas en sécurité et a une faible estime de soi : une personne qui n'est pas en sécurité ou qui se sent inférieure critique souvent l'autre comme un moyen d'améliorer sa perception de lui-même. Il projette ses peurs, ses faiblesses et ses échecs sur les autres.
S'attaquer aux actes et non à la personne
Lorsque vous faites les reproches dans le couple, il est primordial de s'attaquer à ce que la personne fait de mal et non à la personne elle-même. Quand je dis par exemple «le linge est resté cinq minutes de trop dans la machine» et « tu ne sais pas faire la machine ».
Le conditionnel passé peut être utilisé pour exprimer le reproche. On utilise généralement le conditionnel passé de « devoir« , « pouvoir » « mieux faire de » suivi de l'infinitif. Tu n'aurais pas dû lui dire ça. Tu n'aurais pas dû être si méchant.
Le critiqueur. Le critiqueur ne rate aucune occasion de vous juger ouvertement, de vous rabaisser ou de relever vos plus infimes imperfections.
C'est le droit de s'affirmer !
En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
Parlez à la première personne du singulier.
Parler en « je » vous permettra d'assumer vos sentiments : « j'ai été blessée que tu ais oublié mon anniversaire la semaine dernière ». Les formules en « tu », au contraire, amèneront facilement votre interlocuteur à se sentir attaqué : « tu ne t'intéresses pas à moi !
Passer trop de temps devant les écrans : 33% de l'ensemble ; 25% des hommes ; 41% des femmes. Le manque de libido : 33% de l'ensemble ; 39% des hommes ; 27% des femmes. Trop têtu(e) : 33% de l'ensemble ; 32% des hommes ; 34% des femmes. Trop bavard(e) : 23% de l'ensemble ; 26% des hommes ; 20% des femmes.
Le manque de communication
Il faut parler de ce qui va et de ce qui ne va pas, il faut s'exprimer sur ses désirs, ses envies, ses ressentis, écouter et prendre en compte les avis, désirs, envies et ressentis de l'autre. De toute façon, lorsqu'on garde pour soi ce qu'on a sur le cœur, cela finit toujours par ressortir !