Pourtant, il existe déjà de nombreuses alternatives pour éliminer le plastique. On remplace par exemple les cotons tiges par un ustensile en bois, lavable et réutilisable à l'infini. Idem pour les disques à démaquiller, qui ne sont pas en plastique mais qui polluent énormément.
Capter avec un aimant
Il y rajoute de l'huile végétale, pour attirer les microplastiques, puis de la poudre de magnétite. C'est le mélange de l'huile et de la magnétite qui forme ce qu'on appelle un ferrofluide et qui va pouvoir ensuite être capté avec un aimant.
Au cours des six prochains mois, une trentaine de barrières flottantes en forme de fer à cheval seront mises à l'eau pour nettoyer le « septième continent », cet amas de déchets plastiques, grand comme la province de Québec (1,6 million de kilomètres carrés), qui flotte à mi-chemin entre la Californie et Hawaï.
Arrêter le plastique à usage unique. Sacs plastiques, cotons tiges, pailles, bouteilles d'eau en plastique, sont ultra polluants car non biodégradables. Remplacez-les par des alternatives durables (sacs en tissus, des pailles en inox, des cotons tiges réutilisables) et dites non au tout jetable. Nettoyer les plages.
En achetant des grands conditionnements et en évitant les produits suremballés à des fins marketing notamment. Ensuite en privilégiant quand cela est possible des produits emballés dans des matériaux plus écologiques, ou sans emballage quand la vente en vrac est envisageable.
Depuis le 1er janvier 2021, les pailles, couverts jetables, touillettes, couvercles des gobelets à emporter, boîtes en polystyrènes expansés, piques à steak, tiges pour ballons, confettis et tous les objets en plastique oxo-dégradable sont interdits.
Le plastique représente beaucoup de déchets. En effet, 91 % du plastique produit n'est pas recyclé. Si certains sont brûlés (et de ce fait, très polluants à cause du CO² qu'ils dégagent), d'autres sont enfouis sous terre. Ils mettront entre 100 et 1000 ans à se dégrader, et pollueront les eaux et les terres.
Privilégiez les vaporisateurs aux bombes aérosols (laque, désodorisants, etc produisent des polluants. Limitez l'utilisation des désodorisants d'intérieurs, les encens et les bougies qui produisent de nombreux composés. Aérez votre maison, renouvelez l'air. Pendant un pic d'Ozone préférez une aération le matin.
La solution la plus élémentaire pour lutter contre la pollution atmosphérique consiste à abandonner les combustibles fossiles et à les remplacer par des énergies alternatives telles que l'énergie solaire, éolienne et géothermique. Produire de l'énergie propre est crucial.
D'ici 2040, les plastiques à usage unique vont être interdits en France. C'est ce que prévoit la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. Cette interdiction va induire des changements dans les modes de consommation et de production en France.
Le plastique offre une très grande commodité d'élaboration (fabrication de la bouteille dans l'usine d'embouteillage, pas de transport de bouteille vide comme pour le verre) et son poids, jusqu'à dix fois plus faible que le verre.
De nombreux types de déchets plastiques sont jetés dans la nature mais les pailles en plastique restent l'un des polluants les plus nocifs : c'est 6% de la totalité des déchets ramassés sur les plages**. De plus, avec leur petite taille, elles sont très difficilement recyclables car elles passent à travers les filtres.
Pour réduire notre usage du plastique, notamment du plastique à usage unique, il faut agir sur trois axes : la réduction à la source, la réutilisation et le recyclage. Le recyclage constitue un levier pour réduire notre consommation de matière plastique, mais ne peut pas être l'unique solution.
Le plastique contient des polluants toxiques qui endommagent l'environnement et causent la pollution des sols, de l'eau et de l'air. Le plastique peut mettre des centaines, voire des milliers d'années à se décomposer, de sorte que les dommages causés à l'environnement sont durables.
Les océans, poumons de la planète, sont aujourd'hui de plus en plus pollués et de nombreuses espèces animales et végétales sont menacées par cette pollution. Les déchets que l'on retrouve dans les océans sont majoritairement issus de nos activités à terre, et notamment du plastique.
Le pétrole
On estime à six millions de tonnes par an la quantité d'hydrocarbures introduite dans les océans par l'activité humaine, ce qui constitue une cause fondamentale de la pollution des océans.
Les déchets en plastique sont tout autant problématiques sur terre qu'en haute mer : ils remplissent les décharges, encombrent les cours d'eau et génèrent de la pollution lorsqu'on les brûle à ciel ouvert ou en incinérateur.