Pour composter, il vous suffit de préparer un tas, au fond du jardin, fait de tontes, branchages et déchets végétaux. Tous se décomposent de la même manière, à condition de remuer le tas de temps en temps et de l'arroser s'il fait sec. Laissez faire la nature et vous obtiendrez du compost.
Placez le compost en tas dans un coin du jardin ni trop au soleil, ni trop à l'ombre. Pour éviter que les matières organiques, par manque d'air, se mettent à fermenter (très mauvais pour le compost), déplacez le tas d'un mètre en tirant à la fourche-bêche le compost vers vous. Ce geste est très rapide à faire.
La graisse, les huiles, la mayonnaise ne peuvent pas se décomposer facilement à des températures basses. Les arêtes de poisson et les os. Les mauvaises herbes montées en graines et les tontes contenant des plantes grainées, car ces graines résisteront au compostage et se retrouveront dans votre jardin l'année suivante.
Une poubelle ou un bidon dont on n'a plus l'utilité peuvent aisément se transformer en un composteur en parfait état de marche. Il suffit pour cela d'enlever le fond du récipient et de percer son flanc de quelques trous (pour l'aération du compost).
Pour réussir votre compost, vous devez superposer des couches de 10 à 20 cm de matières organiques. Il s'agit d'alterner les déchets humides, riches en azote, avec une décomposition rapide, puis les déchets secs, riches en carbone, dont la décomposition est plus lente.
À nous donc de donner un petit coup de main à la nature en découpant la peau de banane au couteau ou plus simple encore, avec une paire de ciseaux. Faites de petits morceaux, d'un à deux centimètres de côté, et ensuite seulement vous pourrez composter.
Si, au contraire, vous recourrez aux vers comme catalisateurs de la dégradation, évitez d'ajouter les « chemises » de l'oignon dans votre bac de lombricompostage, car les vers de terre détestent l'odeur intrusive du légume.
Oui, vous pouvez composter mouchoirs et essuies-tout en papier.
Récupérez deux cagettes en bois, au marché ou chez votre marchand de fruits et légumes. En général, elles sont empilées à l'arrière du magasin en attendant de partir à la poubelle. L'une au moins de ces deux cagettes doit avoir un fond avec des espaces entre les lamelles de bois. Ces cagettes vont servir de composteur.
Dans le compost
Vous pouvez choisir de ne pas réutiliser les épluchures de vos légumes et de vos fruits. Par contre, ne les jetez pas dans votre poubelle grise ! Favorisez plutôt le compost. Si vous n'en avez pas, n'hésitez pas à vous renseigner auprès de vos voisins ou même auprès de votre mairie.
Au palmarès des plus utilisées : ortie, fougères et consoude. Pour les utiliser, coupez-les en morceaux, et mélangez-les au tas de compost. L'apport peut également se faire sous forme de purins à pulvériser.
La phase active peut durer de 1 à 4 mois si l'andain est retourné fréquemment, de 4 à 8 mois si les retournements sont moins fréquents, et de 6 à 24 mois dans le cas d'un compostage passif sans retournement ni aération active.
Il est important de maintenir un certain taux d'humidité pour bien entretenir son compost. Pensez à l'arroser de façon modérée pour éviter qu'il ne soit trop sec. Il est également important de remuer et mélanger votre tas de compost pour que celui-ci puisse bien fermenter. Enfin, optez pour un bac à compost fermé.
Ne les mettez surtout pas dans le compost. Comme pour les épluchures, les pommes de terre germées présentent des risques de verticilliose pouvant contaminer le compost et donc la terre du potager. Aussi, une pomme de terre germée peut continuer de pousser dans le compost et donc en consommer tous les nutriments.
L'article sur le poireau paru dans le n° 208 des 4 saisons répond à votre question : « Vous pourrez alors déposer sans risque les feuilles abîmées dans le tas de compost.
L'utilisation du carton dans le compost
Pour faire un bon compost qui ne pourrisse pas, il est important d'avoir au moins autant de matière sèche (riche en carbone) que de déchets verts (riche en azote). Et le carton peut tout à fait faire office de matière sèche !
Comment savoir que votre compost est prêt à l'emploi ? Un compost mûr se caractérise par un aspect homogène, une couleur sombre, une agréable odeur de terre de forêt et une structure grumeleuse qui s'émiette. Sa texture est fine et friable.
Les tontes de pelouse entrent dans la catégorie « matières organiques azotées » et sont très utiles au compost. Comme l'apport après chaque tonte est conséquent, il faut remuer le tas de compost pour que l'herbe se mélange aux autres éléments du compost, surtout si elle est humide, au risque former un amas putride.
Il peut être en bois ou en plastique. Le bac à compost en bois est plus isolant et les déchets organiques souffrent moins des éventuelles variations de température. Si vous préférez une version plus économique, le bac à compost en plastique est parfait, il est également résistant aux intempéries.
- L'emplacement : le compost doit se trouver sur un terrain plat désherbé en contact direct avec la terre pour faciliter la remontée des vers, insectes et autres micro-organismes mais il ne doit pas être trop humide.