Un bio-digesteur est une simple construction en briques, enterrée quelques mètres sous le sol. Alimentée par la bouse des vaches et les déjections humaines, l'installation convertit la matière organique en gaz méthane par l'action des bactéries.
Ce procédé comprend quatre étapes. D'abord, la biomasse est broyée en fines particules; puis, elle est chauffée rapidement à 500 °C pour produire un gaz de pyrolyse; celui-ci est ensuite converti en méthane à l'aide d'un catalyseur; enfin, le méthane est purifié pour atteindre les qualités requises.
Si vous souhaitez produire vous-même du biogaz, c'est possible ! Moyennant l'installation de cuves recevant des déchets organiques, la production de méthane s'opère. Le gaz qui en émane peut ensuite être injecté dans votre propre réseau de gaz pour alimenter une cuisinière ou un groupe électrogène, par exemple.
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.
Il s'agit de construire une gigantesque étable hermétiquement close avec un système puissant de ventilation. L'air de l'étable est alors aspiré, il ne reste plus qu'à récupérer le méthane qui pourra ensuite être utilisé comme combustible par une chaudière.
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Les composts dont on récupère le méthane sont placés sous bache en geoplastique (ca rassemble à un gros sac plastique avec un tuyau qui en sort) ou dans des cuves fermées en beton.
Le biobutane est issu de matières organiques (biomasse), il s'agit donc d'une énergie renouvelable dans sa production. Le butane classique est produit soit à partir de champs gaziers (comme le gaz naturel) soit via le raffinage du pétrole.
La méthanisation permet de transformer les déchets organiques en biogaz et de produire ainsi une énergie renouvelable, le biogaz, qui peut ensuite être valorisé (électricité, chaleur, combustible). C'est un des moyens de valoriser les déchets organiques, en particulier ceux produits par les exploitations agricoles.
La production industrielle de biogaz consiste à stocker la matière organique (en l'espèce les déchets) dans une cuve hermétique ou " digesteur ", ou " méthaniseur ", dans laquelle les matières organiques sont soumises à l'action des bactéries.
Il est formé par la macération de nombreux éléments terrestres ou marins. On le trouve dans le sol, emprisonné dans les roches, sous une forme naturellement gazeuse. On extrait le gaz naturel par forage, tout comme le pétrole. Il est à noter que ces deux hydrocarbures se trouvent la plupart du temps au même endroit.
Le Biogaz ainsi produit par la fermentation pourra être valorisé après transformation : en biométhane carburant ou gaz naturel après épuration, odorisation et injection dans le réseau. en production électrique ou chaleur par cogénération puis injection dans le réseau.
Il remplace un litre de fioul par environ deux kilogrammes de bois sec. Le gazéificateur brûle la chip de bois à très haute température avec peu d'oxygène. Le gaz ainsi produit sert de carburant à un moteur à combustion interne qui fait tourner une génératrice électrique.
L'hydrogène vert est formé via l'électrolyse de l'eau, dont l'électricité est issue des énergies renouvelables. Cet hydrogène propre ne rejette que de l'oxygène. Malheureusement, il n'est produit qu'à très petite échelle (seulement 1 % de la production totale).
Le biodigesteur est composé d'un bloc de quatre latrines, de deux cuves de fermentation, d'un système d'approvisionnement en excréments animaux et d'un autre de collecte des matières digérées.
Un tarif de référence compris entre 64€ et 95€ par MWh (selon le type de production et la capacité de production) ; Une prime aux intrants : elle varie entre 5€ et 39€ par MWh (en fonction de la nature des intrants et de la capacité de production/débit).
La combustion de ce biogaz produit 10 fois moins de CO2 que le gaz naturel. Son avantage est donc une forte réduction de la pollution atmosphérique, autant grâce à l'impact CO2 amoindri, mais aussi en empêchant la diffusion du méthane. De plus, la matière organique est ensuite utilisée en tant qu'engrais naturel.
La meilleure façon de stocker une bouteille de gaz est sur un support stable et non combustible. Vos bouteilles doivent être en position debout, car en position couchée, le gaz peut s'échapper sous forme liquide et augmenter les risques d'incendie.
Le forage vertical est la méthode d'extraction traditionnelle et était la seule disponible jusqu'aux années 1980, lorsque le forage horizontal a été inventé. Le forage vertical est encore utilisé dans certains cas, quand les gisements se trouvent juste sous la surface.
la première consiste à « gazéifier » le charbon, en brûlant partiellement le charbon avec apport d'air et éventuellement de vapeur d'eau, ce qui produit un mélange de d'hydrogène, de monoxyde et de dioxyde de carbone, ainsi que des oxydes des diverses impuretés contenues dans le charbon (soufre, phosphore, et autres ...
Pour le butane, la température d'ébullition est d'environ 0 °C alors que, pour le propane elle s'élève à environ -44 °C. Autrement dit, il faut une température supérieure à 0 °C pour obtenir un débit gazeux d'une bouteille de butane. Une bouteille de propane pourra elle fonctionner jusqu'à -40 °C.
L'achat ou la simple utilisation d'énergies fossiles que se soit du charbon, du gaz naturel ou du pétrole contribuent à la plus importante émission humaine de méthane dans le monde. La production d'énergies fossiles, la distribution et l'utilisation créent 110 millions de tonnes de méthane par an.
L'idée est aussi simple qu'efficace: au lieu de séparer laborieusement le CO2, on ajoute de l'hydrogène au biogaz et la liaison des deux permet de produire encore plus de méthane. Le cœur de cette technologie est ce qu'on appelle un réacteur à lit fluidisé.
Différentes technologies de purification du biogaz
Il existe plusieurs techniques pour éliminer le CO2 du biogaz : Adsorption physique : lavage à l'eau ou aux glycols. Cette technique est basée sur la plus forte solubilité du CO2dans l'eau et dans les solvants organiques par rapport au CH4.