Ce qui nous fait : 2/3 de sucre + 2/3 d'eau = 0,66 Kg de sucre + 0,66 Kg d'eau = 1/2 sucre + 1/2 d'eau ; soit 50-50.
Il vous faudra tout simplement du sucre et de l'eau. Pour un nourrissement d'automne (compléter le miel pour l'hivernage de la colonie), 2 kg de sucre pour un litre d'eau. En nourrissement de stimulation (faire construire de la cire à un essaim, nourrir en pleine saison...), 1 kg de sucre pour 1 litre d'eau.
Le nourrissement stimulant est à faire un mois et demi avant la « date-cible » choisie – rappel : il faut 42 jours pour faire une butineuse – et se fait par apport successifs et réguliers d'un sirop léger (50/50) tous les 3 à 4 jours en faible quantité (environ 0.5 l) pendant deux à trois semaines.
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides) d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.
Pour augmenter les chances d'unification, l'apiculteur peut brouiller les pistes en perturbant les phéromones de chaque colonie. En effet la personne peut placer des bandelettes imprégnées d'huile essentielle d'eucalyptus ou pulvériser toutes les abeilles avec une solution sucrée mélangée à de l'huile essentielle.
Les apiculteurs peuvent utiliser le noyau d'abeille pour renforcer les essaims affaiblis, pour créer de nouvelles colonies ou pour peupler une ruche.
Il en est tout autrement si pour une raison ou pour une autre, il faut nourrir lorsque les abeilles d'hiver sont déjà nées. Il vaut mieux alors nourrir avec un sirop dont tout ou partie du sucre est déjà invertie en sucres simples. On a alors le choix entre le sirop issu de l'amidon et celui issu du sucre de betterave.
Vérifier les opercules
Il est possible de gratter un peu pour percer quelques cellules et voir s'il y a du mile qui sort ou pas. S'il n'y en a pas, c'est sans doute que les abeilles ont fait le tour du cadre et qu'il n'y a plus beaucoup de miel.
En revanche, au printemps et en été, c'est le sirop de sucre qui doit être utilisé. Il est obtenu par le mélange eau chaude/sucre à raison de 1 kg de sucre pour 1 litre d'eau. Dans le cas d'une administration à faible dose répétée, le pourcentage de sucre peut être diminué jusqu'à de moitié.
Le sirop s'utilise plutôt en fin de saison, après la levée du miel, puis à l'automne. Il permet de compenser les faibles réserves des colonies après l'extraction du miel dans les hausses. Le sirop est fluide, ce qui permet d'être stocké en réserve par les abeilles en attendant l'hiver.
Des ressources insuffisantes peuvent pousser une colonie, ou une partie, à déserter la ruche. Si la ruche ne contient pas assez de miel et de pollen lorsque l'hiver arrive, la colonie n'aura pas assez de ressources pour survivre à l'hiver.
Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol. En second lieu, il y a le nourrissement de complément programmé au début de l'automne ou effectué en urgence en hiver.
Le miel est vendu pour gagner de l'argent, non pour aider les abeilles.
C'est pour cela que l'apiculteur procède au printemps ou en début d'automne au nourrissement de la ruche. Pour renforcer les réserves, l'apiculteur nourrit les abeilles en utilisant un sirop à forte concentration en sucre, ou des plaques de Candi durant l'hiver.
Les distillats d'eau de pluie, de purin et d'urine et le purin dilué lui-même, l'emportent largement sur l'eau distillée. Les solution salines de sel de cuisine et de chlorure d'ammonium sont aussi préférées, à condition d'être très diluées.
Il suffit de mélanger 1 litre d'eau chaude et 1 kg de sucre pour le réaliser. On y ajoutera 5 ml de vinaigre par litre, afin de limiter la fermentation. Vous l'avez sans doute constaté, le sirop est miraculeux pour faire bâtir les essaims.
Dosez à 60-40, soit 60% de sucre et 40% d'eau. Ajoutez un peu de miel pour donner au mélange une odeur agréable et inciter les abeilles à emmagasiner cette nourriture d'appoint. Il est bon aussi de donner à toutes les colonies un sirop stimulant, dosé à 40 % de sucre et 60% d'eau.
Il y a deux grandes périodes principales pour le nourrissement des abeilles : A la sortie de l'hier, vers fin janvier ou début février, les apiculteurs font un tour avec du sucre candi pour vérifier que les provisions qui ont été faites à l'automne sont suffisantes pour aller jusqu'au premier nectar.
Nourrir les abeilles à l'automne
Ces colonies risquent de mourir de faim si elles ne reçoivent pas de nourriture supplémentaire. Le rapport sucre/eau de 2:1 est donné aux abeilles mellifères pour favoriser le stockage de la nourriture. Bien sûr, ce ne sera pas vraiment du miel mais la colonie le stockera comme tel.
Lorsque vous faites face à une invasion d'abeilles, il est important de ne pas les exterminer, mais plutôt de les déloger en utilisant des méthodes naturelles. Des répulsifs naturels, tels que des clous de girofle écrasés, de la fumée ou du café moulu brûlé, peuvent être efficaces pour les éloigner.
Il faut savoir qu'en dessous de 12-13°C, les abeilles ne prennent pas le sirop. Le candi se donnera donc à des températures inférieures à ces dernières. Soit entre Novembre et Mars en Ile-de-France. Si toutefois, vous avez une pause hivernale durant la mauvaise saison (un été indien), il ne faudra pas nourrir au sirop.
Si elles sont insuffisantes, il faut nourrir les abeilles avec un sirop (à administrer plutôt le soir afin d'éviter le pillage).
La base est définie selon le ratio « dose de sucre : dose de liquide ». La base pauvre (0,5 : 1) : 0.5 dose de sucre pour 1 dose de liquide. Il y a donc 2 fois plus d'eau que de sucre. On utilise ce ratio essentiellement en cuisine ou lorsque le liquide est déjà très sucré et/ou visqueux (ex : le miel).
On considère qu'une colonie normale aura besoin de 14-15 kgs de réserves pour passer l'hiver sereinement: le poids total à atteindre en début d'hivernage sera donc de 31-32 kg! Attention toutefois que les cadres de pollen pèsent aussi leur poids et qu'ils n'empêcheront pas la famine s'il ne reste qu'eux dans la ruche!
L'essaimage se fait peu de temps avant la miellée, c'est-à-dire la production de miel. C'est le moment où le couvain (les œufs en développement) est à son maximum et la population d'abeille devient trop grande pour la ruche.