Deux conditions doivent être satisfaites : les troubles du malade rendent impossibles son consentement ; son état mental nécessite des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier. La demande d'hospitalisation doit être nominative et signée par la personne qui la formule.
On doit adopter fidèlement l'écoute active afin de disperser les doutes de la personne alcoolique. En procédant ainsi, elle comprend qu'on lui fait entièrement confiance et qu'on l'accepte telle qu'elle est. Par conséquent, on serait à même de la préparer à l'acceptation de l'aide et du traitement.
Vous devez faire la demande d'hospitalisation de la personne alcoolique en vous rendant à l'hôpital psychiatrique où elle doit être internée ou en envoyant un courrier en recommandé avec accusé de réception.
L'admission en soins psychiatriques sans consentement se fait soit sur décision du directeur d'établissement à la demande d'un tiers ou en cas de péril imminent pour la personne, soit sur décision du préfet lorsque les agissements de la personne compromettent la sûreté des personnes ou, de façon grave, l'ordre public.
Pour l'aider à prendre conscience qu'elle doit se soigner vous pouvez privilégier le dialogue en lui parlant de vos inquiétudes, de ce que vous ressentez,lui dire combien vous l'aimez et les craintes que vous avez. Pour cela choisissez un moment favorable et calme, elle ne doit pas être sous l'emprise de l'alcool.
Dans le processus du sevrage alcool, le gingembre est utilisé pour son caractère antioxydant. Cela permet à l'organisme d'éliminer la toxine générée par l'alcool. Aussi, la tisane de gingembre produit une sensation de vomissement avant de consommer de l'alcool.
S'adresser au médecin de famille
Si, la personne alcoolique n'arrive toujours pas à faire le lien entre celle-ci et sa perte de contrôle, un médecin de famille peut aider. Ce dernier commence par évaluer le lien existant entre les troubles observés et la consommation addictive d'alcool .
Selon la loi, une personne atteinte de troubles mentaux ne peut être hospitalisée sans son consentement sur demande d'un tiers, que si les troubles en question empêchent son consentement, et si son état mental impose des soins et une surveillance constante à l'hôpital.
La signature d'une attestation de refus de soins est "l'arme" ultime pour convaincre le patient. Il faut toujours laisser une porte ouverte, par exemple en donnant une ordonnance pour un traitement intermédiaire, inviter le patient à reconsulter et lui donner les moyens d'accéder aux soins d'urgence.
L'hospitalisation sans consentement peut être prononcée sur décision du préfet du département (préfet de police à Paris) lorsque les troubles mentaux d'un individu nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public.
Nous contacter. Vous pouvez joindre Alcool info service au 0 980 980 930, de 8h à 2h, 7 jours sur 7. Votre appel est anonyme et non surtaxé (coût d'une communication locale depuis un poste fixe, ou inclus dans les forfaits des box et des mobiles).
Comités départementaux de prévention. Centres médico-psychologiques des services de secteur psychiatrique. Centres d'hygiène alimentaire et d'alcoologie.
Une présence rassurante et compréhensive est nécessaire. Il faut établir avec le dépressif qu'il n'est pas responsable de son état, que c'est une maladie et que ça n'est pas de sa faute. Il doit être amené à comprendre que son combat n'a pas à être effectué seul, et qu'il y a des solutions.
Transpiration excessive, tremblements, perte d'équilibre sont les principaux symptômes. L'irritation, des actes violents ou encore, les delirium tremens sont les manifestations psychiques qui peuvent conduire au déclic".
Encouragez-le également à s'appuyer sur d'autres aides que la vôtre à travers des professionnels de santé (ligne téléphonique de soutien, médecin de famille, consultations en addictologie, etc.). Ils peuvent l'inviter à faire le point sur ses difficultés sans pour autant immédiatement parler de soins ou d'abstinence.
La conséquence directe d'une consommation d'alcool plus fréquente et importante sont des modifications prononcées de votre comportement. Les plus courantes sont sautes d'humeur et irritabilité. De l'anxiété et des difficultés à assurer vos journées peuvent également faire leur apparition.
Si vous vous inquiétez au sujet de la sécurité immédiate de la personne, conduisez-la au service des urgences de l'hôpital le plus proche, dans la mesure où vous pouvez le faire sans danger. Si elle refuse d'aller à l'hôpital, composez le 911. Il peut être difficile de prendre la décision de composer ce numéro.
En effet, il peut refuser des soins pour des raisons professionnelles ou personnelles, par exemple en cas de mésentente avec un patient, d'un comportement agressif, ou d'incompétence compte tenu de la spécificité d'une maladie…
Une personne a le droit de refuser les soins qui lui sont proposés. Ce droit est consacré par la loi du 4 mars 2002.
Pour les hommes, les causes d'hospitalisations les plus fréquentes sont les maladies de l'appareil circu- latoire (19 %), devant les tumeurs (13 %), les motifs ophtalmologiques (11 %), digestifs (9 %) et les recours pour symptômes ou anomalies d'examen (8 %).
Pour pouvoir bénéficier d'une HAD, vous devez résider dans une zone géographique couverte par une structure d'HAD. les établissements d'HAD doivent respecter toutes les obligations d'un établissement de santé en matière de sécurité et de qualité des soins.
Ne pas hésiter à lancer un ultimatum
L'entourage doit poser des limites, voire même un ultimatum : "Il y a des comportements que nous ne pouvons pas supporter." Il doit tenir l'alcool à distance et aller vers la vie pour donner éventuellement au malade l'envie de l'y rejoindre.
– L'acamprosate : Spécifiquement, l' acamprosate est fabriquée pour les personnes affectées par les syndromes du sevrage alcoolique. De ce fait, elle permet aux patients de garder l'équilibre dans une phase d'abstinence. Elle réduit considérablement les effets du manque.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.