Même si c'est plus facile à dire qu'à faire, avec un patron colérique, il est important de ne pas prendre ses hurlements personnellement et surtout, il faut à tout prix éviter de monter le ton. Renvoyez-lui une image de sérénité et de rationalité, c'est la façon la plus efficace de le faire redescendre rapidement.
La première étape consiste à relativiser et rationaliser la relation et par éliminer si possible la partie émotionnelle et relationnelle (même si c'est compliqué lorsque la relation s'est fortement dégradée dans le temps).
Le meilleur moyen de vous sortir de cette situation est de faire ressortir votre caractère un peu féroce en lui montrant qu'il aura beau vous proférer des menaces contre vous, vous n'avez pas peur de lui. Montrez lui tout l'apport que vous avez pour lui. Que vous n'êtes pas là contre lui mais pour lui.
Vous pouvez dire par exemple : « J'ai besoin d'encouragements et pas seulement de critiques pour rester efficace dans mon travail ». L'idée, ça n'est jamais de critiquer l'autre, et surtout pas son boss ! L'idée, c'est de vous donner de meilleures conditions de fonctionnement.
N'affrontez pas les conflits de front en déclenchant une discussion avec votre supérieur sans témoin. Autant que possible cherchez toujours un observateur, un tiers neutre présent lors des meetings afin d'éviter tout débordement. Privilégiez les rencontres avec vos supérieurs lorsque vous êtes entouré.
Il existe 5 grandes attitudes en situation de conflit : évitement, compromis, coopération, compétition, accommodement.
Une solution à cela : prendre du recul et regarder les situations de façon neutre et objective en ne vous concentrant que sur les faits. Cela va vous permettre de relativiser l'impact que ces sujets ont réellement sur vous… et vous dire que vous ne pouvez rien y changer de toute façon.
Respectez au maximum ce cadre légal pour vous protéger des personnes contrôlantes qui vont vouloir toujours gratter un peu plus de vos libertés. Et pour vous protéger au niveau du travail, je vous conseille de demander à votre chef des moments « officiels » sur lesquels il va pouvoir contrôler votre travail.
Le mauvais manager a tendance à imposer son autorité. Dénué de charisme, il va donc jouer sur d'autres leviers : décisions arbitraires, sanctions. Dans son équipe, mieux vaut adopter une posture de suiveur que de faire preuve de leadership. Autonomie et prise de responsabilité ne sont pas autorisées.
Enfin, un appel au secours, preuves à l'appui, en direction de la hiérarchie reste un moyen efficace pour neutraliser un chefaillon. Attention cependant, un petit chef en cache parfois un autre. «Si l'entreprise ne fonctionne pas sur ce mode de la menace, le patron va réagir.
Réagir face à un management toxique : mode d'emploi
Le plus souvent, la solution la plus simple consiste à informer son manager des conditions de travail qu'il est en train d'imposer à ses salariés. Cela consiste à faire remonter son mal-être au travail à celui-ci ou bien à un responsable RH de l'entreprise.
Les techniques pour ignorer ses collègues tout en discrétion
La plus classique, la technique des écouteurs. Dès qu'on ne supporte plus d'entendre son collègue jacasser, on les enfile. Pour ceux qui ont du mal à écouter de la musique en travaillant, on opte pour des sons relaxants, sans parole ou du classique.
La jurisprudence a jugé que du fait d'abstentions comme le fait pour un employeur de ne pas dire bonjour ou encore de demander l'avis de tous sauf d'un salarié était constitutif de harcèlement moral. Peut également être constitutif d'harcèlement moral une attitude ou un comportement visant à négliger le salarié.
Ignorer son chef.
"Cette option consiste à laisser dire son chef sans jamais lui répondre, tout en préparant ses munitions quand viendra le jour de l'entretien d'évaluation.
Une personne toxique va être constamment dans le jugement des autres : choix de carrière, vie amoureuse, look vestimentaire, alimentation, etc. Elle passe son temps à critiquer (et donc remettre en question) les choix des autres et à rabaisser les personnes qu'elle côtoie.
Soyez aimable mais ferme, ne vous plaignez pas, sachez de quoi vous parlez et expliquez-lui le problème. Exposez-lui ce que vous souhaitez, évoquez les suites qu'aurait un statu quo et informez-le que si rien ne change, vous agirez en conséquence. Ce sera alors le moment approprié pour aller voir votre chef. »
Savoir rester neutre
Travailler en entreprise c'est accepter de travailler en communauté. S'il est important de s'impliquer dans la vie de bureau et de s'intéresser à ses collègues, il est fortement déconseillé d'entrer dans une dynamique de commérage.
Le salarié qui souhaite contester l'inégalité de traitement ou la mesure discriminatoire dont il s'estime victime peut saisir le conseil des prud'hommes afin d'obtenir, le cas échéant, un rappel de salaire ou la réparation du préjudice subi.