Par exception à la règle générale qui prévoit que l'hospitalisation d'un mineur se fait sur demande d'un de ses deux parents ou de l'autorité judiciaire, le droit spécial de l'hospitalisation du mineur pour soins psychiatriques requiert ainsi (sauf en cas de désaccord entre les parents) la demande des deux parents ou, ...
En principe, l'admission d'un mineur au sein de l'établissement de santé est prononcée, sauf nécessité ou urgence, à la demande d'une personne exerçant l'autorité parentale ou de l'autorité judiciaire. La demande d'hospitalisation est considérée comme un acte usuel de l'autorité parentale.
Les motifs d'hospitalisation
Certains symptômes (les tentatives de suicide, les troubles graves des conduites alimentaires, la non-observance des maladies somatiques chroniques) peuvent être à eux seuls des indications d'hospitalisation quand ils mettent en danger immédiat la vie de l'adolescent.
Vous pouvez en effet demander un avis médical même si votre proche le refuse. Il peut s'agir du médecin traitant, des urgences mais aussi d'un médecin, psychiatre si possible, qui va se déplacer au domicile (il existe dans certaines villes des services type SOS psy, qu'il est possible d'appeler en urgence).
L'hospitalisation est dite libre, mais elle s'impose en réalité au mineur par la volonté des parents. L'admission est prononcée sur demande des deux titulaires de l'autorité parentale (à défaut, du tuteur). L'identité des accompagnants et le régime d'exercice de l'autorité parentale sont vérifiés.
En cas de danger imminent pour la sûreté des personnes attesté par un avis médical, les maires et, à Paris, les commissaires de police, peuvent prendre toute mesure provisoire, notamment d'hospitalisation, à l'égard de personnes révélant des troubles mentaux manifestes.
L'hospitalisation d'office dite « normale » est décidée par le préfet du lieu de résidence du malade, sur présentation de deux certificats médicaux rédigés par un psychiatre ou un médecin et expliquant le risque que présente la personne.
Voici plusieurs situations qui doivent vous faire penser à une urgence psychiatrique : Un état d'abattement extrême pouvant se traduire de manières très différentes, par exemple ne plus s'alimenter, rester prostré, s'isoler, abandonner ses activités habituelles.
La famille du malade, ou une personne susceptible d'agir dans son intérêt, peut aussi demander l'hospitalisation sans consentement. La demande doit être complétée par un certificat médical et une évaluation par un psychiatre dans les 72h.
Le déroulement de l'hospitalisation
Hospitalisé au sein d'un service de psychiatrie, le patient fait l'objet d'une surveillance constante et rapprochée. L'hospitalisation sous contrainte peut durer très peu de temps mais son maintien dépend de l'évolution de l'état du patient et son consentement aux soins.
Toute perte de connaissance, vomissement, état de somnolence ou de confusion et désorientation après une chute ou une blessure. Présence d'un corps étranger inséré et impossible à enlever dans une partie du corps. Chute ou traumatisme avec suspicion de fracture ou entorse, notamment si l'enfant refuse de marcher.
La maison de repos pour dépression est un établissement psychiatrique de soins médicalisé qui assure la poursuite des soins de suite et de réadaptation (SSR) pour chaque patient. C'est en sortie d'hospitalisation, généralement, que la prise en charge s'effectue.
Aux urgences ou en hospitalisation, l'enfant sera orienté vers un service de pédiatrie s'il a moins de 15 ans et 3 mois (ceci est variable en fonction des structures et des pathologies en cause).
Lorsque le mineur est placé sous tutelle, le consentement est donné par le tuteur pour les actes usuels et par le conseil de famille pour les plus graves. Le consentement du mineur doit être recherché chaque fois que possible afin qu'il participe à la prise de décision médicale.
Conditions d'admission
Votre admission résulte d'un avis médical et de votre souhait. Vous consentez ainsi à l'hospitalisation proposée par le psychiatre. Une hospitalisation demandée par vous-même répond aux mêmes conditions qu'une admission en hospitalisation classique.
Pourquoi une hospitalisation ? L'hospitalisation vous permet de sortir de votre cadre de vie habituel, de vous centrer sur vous-même et sur votre guérison. L'hospitalisation peut être une solution lorsque la dépression n'a pu être vaincue à l'extérieur de l'hôpital ou qu'elle a atteint un degré avancé.
Deux critères cumulatifs sont requis : les troubles mentaux de la personne rendent impossibles son consentement et l'état mental de la personne impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante. Les droits de ce patient sont respectés.
Il accueille principalement des patients souffrant de psychose (schizophrénie, paranoïa), de troubles de l'humeur (troubles bipolaires, dépression, idées suicidaires), de troubles alimentaires, de troubles anxieux (TOC, phobie sociale, anxiété généralisée).
SOUTIEN - Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé ce mercredi le lancement du 3114, un numéro vert ouvert à partir de ce vendredi pour que les personnes en détresse psychologique puissent joindre un professionnel, 24h/24.
La détresse psychologique résulte d'un ensemble d'émotions négatives qui, lorsqu'elles sont vécues avec persistance chez un individu, peuvent entraîner des conséquences de santé importantes telles que la dépression et l'anxiété1.
Les premiers réflexes. Vous êtes face à une personne en proie à des hallucinations, qui manifeste brutalement des idées hors de la réalité ou qui devient violente envers elle-même ou les autres, appelez le SAMU (15), qui choisira alors de se déplacer directement ou sollicitera les pompiers.
Il n'existe pas de loi permettant d'interdire les communications des patients dans les services de psychiatrie. De manière pratique, au sein d'une unité de soins, l'utilisation des téléphones portables ne peut donc être interdite, puisque communiquer est une liberté individuelle fondamentale.
"L'hospitalisation est nécessaire quand la dépression est sévère, quand la personne se sent dépassée et submergée par sa souffrance et qu'elle a éventuellement des idées suicidaires. Dans ce cas, il faut protéger la personne.
Les deux types de mesure de soins sans consentement
QUATRE conditions doivent être réunies : La présence de troubles mentaux ; L'impossibilité pour le patient de consentir aux soins ; La nécessite de soins immédiats et d'une surveillance médicale constante ou régulière.