La mesure de la résistance d'isolement s'appuie sur la loi d'Ohm. En injectant une tension continue de valeur connue et de valeur inférieure à celle de l'essai diélec- trique puis en mesurant le courant circulant, il est pos- sible de déterminer simplement la valeur de la résistance.
Pour mesurer un défaut d'isolement sur un circuit électrique, il suffit de mesurer la résistance entre deux points de ce circuit: Si cette résistance est infinie, il y a isolement total, sinon, il y a un défaut d'isolement.
On vérifie tout d'abord que l'installation ou l'appareil soit hors tension puis on mesure l'isolement entre chaque conducteur actif et la terre en appliquant une tension continue à l'élément à tester pendant quelques secondes.
Par exemple en France, la norme NF C 15-100 prescrit pour les installations électriques les valeurs de la tension d'essai ainsi que la résistance d'isolement minimale (500 VDC et 0,5 MΩ pour une tension nominale de 50 à 500 VAC).
L'appareil nécessaire à ce type de mesure est un diélectromètre. Le résultat obtenu est une valeur de tension le plus souvent exprimée en kilovolt (kV). L'essai diélectrique présente un caractère plus ou moins destructif en cas de défaut, selon les niveaux de tests et l'énergie disponible dans l'appareil.
Détecter une fuite de courant
Pour cela, il faudra vous équiper d'un multimètre. La fonction ohmmètre de cet appareil vous permettra en effet de vérifier l'isolation de vos circuits. De cette façon, vous pourrez détecter les potentiels points de fuite et trouver les raisons de ce défaut d'isolation.
Un défaut d'isolement correspond à une fuite de courant s'observant lorsqu'un conducteur actif endommagé ou dénudé vient directement ou indirectement (cas de l'eau dans un lave-linge) toucher la masse d'un matériel d'utilisation électrique.
La fuite de courant correspond généralement à un défaut d'isolement dans l'installation électrique. S'il n'est pas résorbé rapidement, ce défaut d'isolement peut entraîner une surconsommation importante en énergie. Mais il peut surtout représenter un risque réel.
Pour cette méthode, il vous suffit de brancher l'instrument Megger à l'isolant à tester et le faire fonctionner pendant une période de temps spécifique courte (on recommande généralement 60 secondes).
Pour vérifier la continuité électrique, une des bornes enverra un léger courant électrique et mesurera ce qui arrive à l'autre extrémité. Si l'écran du multimètre affiche une valeur proche de 0, cela signifie que la continuité du courant est effective et que l'élément testé fonctionne.
La plus simple est l'utilisation d'éclateur. Dès que la tension atteint un certain niveau, réglé à la tension crête de la forme de tension, un arc s'amorce indiquant au testeur ainsi la valeur de la tension. Les éclateurs permettent de mesurer toutes les formes de tensions utilisées pour les essais diélectriques.
Si oui tu mets ton multimètre en position test de continuité (ou "buzzer" si tu préfère) et tu mets une broche de ton multimètre sur la masse que tu veux controlé et l'autre à une partie métallique de ton chassis une vis, une rondelle ou autres et tu vois si la continuité se fait ou pas.
Quelle est la tension théorique entre la terre et le neutre ? Si l'installation électrique a été correctement réalisée, la tension entre la terre et le neutre doit être de zéro volt (0 V), alors que celle entre la phase et la terre doit être de 220 V.
Mais le meilleur moyen de savoir si votre installation électrique est reliée à la terre consiste à : Démonter la prise de courant après l'avoir mise hors tension depuis le circuit de prises au tableau électrique. Vérifier que le bornier de la prise électrique se connecte au fil vert et jaune.
Comment faire ? Vérifiez d'abord que la tension électrique alimente bien votre prise. Branchez alors une lampe à la place de l'appareil et vérifiez si celle-ci s'allume. Si tel est le cas, alors le problème électrique vient de votre appareil.
Sous conditions de charge, il existe une tension neutre-terre. En règle générale, elle est de 2 V ou légèrement plus faible.
Un courant de fuite se détecte sur la borne négative. La borne positive est facile à éviter : elle est rouge. Et puis vous évitez ainsi un éventuel court-circuit ! Si la cosse ne s'enlevait pas, insérez entre les deux parties de la cosse la pointe d'un tournevis afin de les écarter, la cosse devrait venir facilement.
Cela permet de vérifier s'il y a un mélange de groupe (avec les neutres généralement). Une fois que toutes ces mesures sont bonnes on peut faire une mesure globale de l'installation. neutres. L'appareil d'essai doit être capable de fournir un courant de 1 mA.
Si le multimètre vous renvoie une valeur de 230 V, c'est que la borne dans laquelle vous avez inséré la prise du multimètre est la phase. A l'inverse, s'il affiche 0 V, c'est qu'il s'agit du neutre. La même opération peut être réalisée avec un tournevis testeur.
Courant de fuite : une déperdition du courant électrique vers la terre. Un courant de fuite correspond à une déperdition du courant électrique vers la terre ou vers des éléments conducteurs comme de l'eau ou un objet métallique. Il s'agit d'une anomalie au sein de l'installation électrique d'un logement.
il est normal d'avoir un courant sur le fil de terre. tout va dépendre de sa valeur pour faire déclencher (ou pas) les différentiels.
En effectuant des mesures de courant avec un multimètre convention- nel, il faut couper le câblage et connecter l'instrument au circuit à tester . En utilisant, par contre, une pince ampèremétri- que, on peut mesurer le courant en enserrant un conducteur avec la pince.
Équiper l'installation d'un disjoncteur différentiel (Dispositif Différentiel à courant Résiduel (DDR)) est une des meilleures façons de réduire à néant les effets néfastes engendrés par les fuites de courant ; il est, en effet en mesure de protéger les personnes, mais aussi les appareils électriques.