Pour réapprendre à parler après un AVC, il faut entrainer le cerveau encore à contrôler la parole. Pour effectuer cette tâche, vous appuierez sur la neuroplasticité, qui permet à votre cerveau de former de nouvelles voies neuronales qui prendront la relève de vos fonctions de la parole.
Dans 25 à 30% des cas, la rééducation va leur permettre de récupérer un bon niveau de langage en 6 à 18 mois. Mais 20 à 25% des aphasiques décèdent et 50% conservent des troubles importants. C'est dans les six premiers mois que la récupération spontanée est la meilleure, après elle décroit.
Il existe trois méthodes : la rééducation, les médicaments et la stimulation transcrânienne. La rééducation repose sur des exercices avec différents professionnels selon le handicap du patient.
Les activités quotidiennes : toilette, prise du repas, les échanges informels, les séances de rééducation motrice sont autant d'occasions de stimuler le langage de la personne aphasique en complément de la rééducation orthophonique.
« Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC », indiquent les auteurs. « Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans ».
Communiquer avec un patient aphasique demande de la pa- tience et de la sensibilité, mais également des connaissances approfondies des troubles en présence. Le respect de certaines règles simples permet de faciliter la communication. ser un mot à la place d'un autre (ex.: café pour thé, lunettes pour pantoufles, etc.)
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d'un anévrisme (section dilatée d'une artère) qui prive le cerveau d'oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants.
Les avantages d'un plein sommeil à la suite d'un AVC
Tandis que le cerveau se sert habituellement de 20 % de notre énergie totale, ce pourcentage grandit pendant la récupération après un AVC : impliquant que le cerveau a moins d'énergie pour vous garder alerte et éveillé.
La pratique amoncelée des exercices de physiothérapie peut améliorer le mouvement après un AVC. Les patients qui subissent une paralysie du côté gauche peuvent s'en servir, si nécessaire, du bras droit pour aider le corps à compléter les exercices.
Semaines 1 à 3 : la sortie de l'hôpital
Les séjours à l'hôpital durent de 1 à 3 semaines, selon la sévérité de l'AVC et le genre de complications médicales impliquées.
Après un AVC, des troubles émotionnels peuvent apparaître : comportements impulsifs, sautes d'humeur, indifférence affective, apathie, manque d'initiative sont fréquents ainsi que d'autres troubles.
Ainsi, la pratique mentale, l'entraînement de la marche sur tapis roulant ainsi que l'immersion dans des environnements virtuels représentent des thérapeutiques fort prometteuses pour optimiser la récupération locomotrice et favoriser la réinsertion sociale post-AVC.
Le traitement de certaines causes d'aphasie peut être très efficace. Par exemple, si une tumeur provoque un œdème cérébral, des corticoïdes peuvent réduire l'œdème et améliorer la fonction du langage.
Trois raisons sont généralement avancées pour expliquer l'élévation du risque de mort subite le matin, entre 6h et 9h. L'augmentation physiologique à cette période la journée de la tension artérielle, celle de la fréquence cardiaque et la libération dans le sang d'hormones comme le cortisol.
Le risque de récidive après un AVC reste élevé, près de 13% à 5 ans. Après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire d'origine athéroscléreuse, il est recommandé de prescrire un traitement par statine à forte dose pour diminuer le taux de LDL cholestérol dans le sang (mauvais cholestérol).
Le stress peut parfois être utile. Mais trop de stress peut nuire à votre santé et augmenter votre risque de maladies du cœur et d'AVC.
- L'hérédité. Le risque d'AVC est plus élevé si un parent a eu un AVC avant l'âge de 65 ans. - Les antécédents d'AVC ou d'AIT. On estime que 30 % des personnes ayant eu un AVC ou un AIT connaîtront un autre AVC dans les cinq ans.
Les traitements à long terme de l'AVC sont destinés à prévenir l'apparition de nouveaux caillots chez des patients qui ont subi un accident ischémique. Ce sont essentiellement des antiagrégants plaquettaires (aspirine ou clopidogrel).
Tenir une main, changer de position la personne alitée, la coiffer, lui caresser le bras ou la main, sont aussi des moyens de manifester une certaine affection et une tendresse, si cela est fait avec délicatesse et sans vous imposer.
C'est un trouble de la communication qui peut se manifester dans l'expression et/ou la compréhension orale ou écrite. Le langage oral, la lecture, l'écriture et les gestes peuvent être perturbés.
Types d'aphasie
Souvent, une alexie (perte de la capacité à lire les mots) est également présente. Aphasie expressive (motrice, non fluente ou de Broca): la capacité à produire les mots est altérée, mais la compréhension et la capacité à conceptualiser sont relativement préservées.