Saisir la Commission d'indemnisation des victimes d'infractions (CIVI) Si vous devez faire face à l'insolvabilité de l'auteur de l'infraction, il est fortement recommandé de faire appel à un avocat. Ce dernier pourra saisir la CIVI, qui est rattachée à chaque Tribunal de Grande Instance.
Le juge pénal peut condamner l'auteur d'une infraction à payer à la victime des dommages-intérêts et une somme destinée à couvrir les frais engagés pour le procès. Lorsque la personne condamnée ne paie pas, la victime peut saisir le Service d'aide au recouvrement des victimes d'infraction (Sarvi).
Solvable ou pas : quel est le seuil d'insolvabilité ? Il n'y a pas vraiment de « seuil » d'insolvabilité comme un montant minimum de dette, mais un particulier touchant moins de 500 euros par mois se trouvera facilement dans l'incapacité de rembourser ses créances et devra probablement se déclarer insolvable.
Pour obtenir paiement après une décision de justice, il faut que celle-ci soit exécutoire. Or cela n'est pas automatique. Il faut en informer la partie adverse et en général, attendre que le délai d'appel soit écoulé.
Pour prouver que votre débiteur tente d'organiser frauduleusement son insolvabilité, deux conditions principales doivent être remplies : l'existence d'une condamnation requérant le versement d'une compensation financière et le constat d'actes visant à dissimuler ses biens afin de se rendre insolvable.
Une personne devient insolvable quand elle est incapable de rembourser ses prêteurs. Si vous avez l'impression que vous n'arriverez jamais à rembourser vos dettes et vous vous sentez dépassé et stressé, vous avez peut-être besoin d'aide.
Insolvabilité… Définition selon le Larousse : « État d'une personne qui est insolvable, qui ne peut pas payer ses dettes ». Certains débiteurs s'imaginent que pour échapper à leurs créanciers, il suffirait donc, de devenir insolvable…
Tous les frais sont à la charge du créancier : Dépôt du dossier auprès du commissaire de justice : 14,92 € TTC : TTC : Toutes taxes comprises. Émission du titre exécutoire par le commissaire de justice (en cas d'acceptation de la procédure par le débiteur) : 29,76 € TTC : TTC : Toutes taxes comprises.
Vous avez un délai de 10 ans, pour faire exécuter le jugement. Passé ce délai, l'exécution forcée n'est plus possible. Ce délai peut être interrompu par un acte d'exécution forcé (saisie bancaire, saisie-vente d'un bien par exemple).
Huissier de justice et RSA
Dans les faits, la saisie du Revenu de Solidarité Active (RSA) est impossible. En effet dans un premier temps, lorsqu'il y a une dette, les prestations versées ne peuvent être saisis.
En général, le huissier ne vous dépossède pas immédiatement de vos biens : il indique lesquels sont saisis, mais il vous en laisse temporairement la garde. Oubliez l'idée de les faire disparaître ou de les détériorer : vous devrez alors les rembourser.
Si la personne condamnée n'a pas les moyens de payer les dommages et intérêts sous dix jours, c'est, dans ce cas, le fonds de garantie d'indemnisation des victimes qui prend le relais. Le fonds de garantie se retourne ensuite contre le condamné pour recouvrer les sommes payées à la victime.
Si le recouvrement concerne une créance d'un montant inférieur ou égal à 5 000 €, le créancier peut, avec l'accord du débiteur, demander directement à un huissier de justice un titre exécutoire : cela lui permettra d'obtenir l'exécution forcée sans avoir à recourir au juge.
? Pour obtenir des dommages intérêts, il est nécessaire de saisir le tribunal de proximité (pour un montant inférieur à 10 000 €) ou le tribunal judiciaire (pour un montant supérieur à 10 000 €). Vous devrez ensuite fournir au juge des preuves qui attestent les dommages que vous avez subis.
A l'issue du verdict rendu par la justice, les dommages et intérêts sont consignés à la Caisse des Dépôts. La consignation est effectuée par le régisseur des recettes du secrétariat-greffe de la juridiction, ayant prononcé la peine. Ces fonds ont été préalablement déposés par le condamné.
En l'absence d'exécution volontaire, pour obtenir l'exécution forcée, vous devez vous adresser à un huissier de justice. Vous pouvez faire une demande au greffe du tribunal qui a rendu la décision pour obtenir une copie. Une simple copie certifiée conforme n'est pas suffisante.
Cela dépend la situation. Dans le cas d'une créance constatée par le juge (exemple : pension alimentaire), c'est au débiteur de payer les droits de recouvrement dus à l'huissier. Dans le cas d'un recouvrement à l'amiable (sans recours préalable au juge), c'est au créancier de payer.
Le recouvrement peut se faire par le biais de relances téléphoniques, de visites à domicile, l'envoi d'un courrier simple, etc. Litige.fr permet tout d'abord d'adresser une Mise en cause au particulier emprunteur. La Mise en cause est une lettre de conciliation amiable avec l'adversaire.
Selon le type de procédure engagée, la charge de ces frais appartient au créancier ou au débiteur. Il existe une procédure réservée aux créances d'un montant inférieur à 5 000 €. Réalisée à l'initiative du créancier, elle se déroule sans l'intervention du juge : c'est l'huissier de justice qui la prend en charge.
Une lettre de mise en demeure de payer peut être envoyée par : le service contentieux de l'entreprise, chargé de recouvrer les factures impayées ; une société de recouvrement de créances mandatée par le créancier.
La procédure est simple et peu coûteuse. La déclaration d'insaisissabilité est établie par un notaire, publiée au Service de publicité foncière et mentionnée dans un registre de publicité légale à caractère professionnel (répertoire des métiers, greffe du tribunal de commerce, etc.)
Quel que soit le motif de saisie, un huissier n'a aucun droit de fouiller votre domicile.