Facteurs de risque. Le bruxisme, le stress, la pratique d'un sport violent et le mauvais alignement des mandibules et/ou des dents sont des facteurs de risque d'un blocage de la mâchoire. Certaines pathologies, comme l'arthrose et l'arthrite rhumatoïde sont aussi des facteurs à prendre en compte.
BONNE POSTURE DE LA MÂCHOIRE
Les dents du haut et du bas ne devraient jamais se toucher à moins que l'on avale. Cette affirmation en surprend plusieurs. En position de détente, le bout de la langue devrait reposer légèrement sur le rebord et l'arrière des incisives inférieures.
Surveillez la position de votre mâchoire
Position de repos: vos dents doivent être légèrement écartées au repos, les muscles de la mâchoire sont relâchés, les lèvres sont jointes et le bout de la langue effleure la partie antérieure de la voûte de la cavité buccale (le palais).
Bonne occlusion
Une occlusion idéale consiste à avoir toutes les dents qui se touchent en même temps lorsque l'on ferme les dents en adoptant la posture de la mâchoire qui soit la plus naturelle (celle où elle voudrait aller si les muscles arrivaient à se détendre…).
Dans cette position la langue ne pousse pas sur les dents et aide même le palais à se développer. Quand on avale la salive, elle doit également venir dans cette position haute. C'est la « déglutition adulte » qui apparaît vers 6-7 ans et permet aux incisives définitives de se développer dans de bonnes conditions.
Une occlusion normale se caractérise par une bonne position des dents supérieures par rapport aux dents inférieures (les dents s'emboîtent bien ensemble) avec un surplomb horizontal et vertical normal (les incisives supérieures doivent être en contact avec les incisives inférieures, sans écart prononcé entre ces dents) ...
Exercice de la langue au repos
Il s'agit alors de faire la position de la ventouse, c'est-à-dire de faire claquer le dos de la langue sur le palais en produisant un léger son de ventouse avec les dents entrouvertes puis de la même manière avec les dents serrées.
Les canines jouent un rôle très important dans la fonction de la mastication. La canine doit idéalement prendre les forces de la mastication. Ainsi, en mangeant, les molaires se touchent. Toutefois, lorsque la mâchoire inférieure glisse latéralement, les molaires et les incisives ne doivent pas se toucher.
On commence par prendre l'habitude de "laisser tomber" sa mâchoire vers le bas (en dirigeant le menton vers la poitrine, pas vers l'avant) le plus souvent possible. Pour s'aider, on pose le bout de sa langue dans le creux du palais. Les mâchoires s'ouvrent automatiquement et se détendent.
Sensation de craquement, de frottement pendant les mouvements d'ouverture de bouche (comme lors de la mastication par exemple) Douleur au niveau de l'articulation, en avant de l'oreille. Ouverture limitée de la mâchoire, blocage bref et douloureux en position ouverte ou fermée (= dislocation de la mâchoire)
Il est tout à fait normal de respirer par la bouche dans certaines situations, notamment après un effort physique lorsqu'on est essoufflé. Cependant, la majorité du temps, la respiration doit normalement se faire par le nez.
Respirer par la bouche expose à un plus grand nombre d'infections car l'air entrant est froid et encore chargé en bactéries. Une croissance de la face : Une des grandes conséquences néfastes de la respiration buccale est une croissance pathologique des mâchoires et du visage.
La cause. Bien que la respiration buccale survienne pour différentes raisons chez les adultes et les enfants, le coupable est habituellement une obstruction nasale, à cause par exemple d'un septum dévié ou d'une anomalie congénitale.
Aucune autre dent, à l'avant ou à l'arrière, ne doit idéalement se toucher idéalement pendant les mouvements de côté.
On parle de malocclusion, lorsque les imperfections de la dentition (dents qui se chevauchent, mal alignées, etc) perturbent la fonction musculaire des mâchoires ou les relations fonctionnelles entre les dents.
Il est possible d'aligner les dents par la pose de bagues. Après un nettoyage complet des dents, le dentiste pose des bagues sur la surface de chaque dent. Les bagues sont reliées entre elles par une tige qui vise à tirer chaque dent dans un axe aligné.
Pour palier au grincement des dents la nuit et limiter les dégâts sur la dentition, le praticien peut conseiller comme protection le port d'une gouttière occlusale. La gouttière anti-bruxisme est une protection en plastique rigide fabriquée sur mesure à partir de l'empreinte des dents du patient.
Dans la journée, pour éviter de serrer les dents, il suffit de pincer les lèvres. C'est imparable, on ne peut pas faire les deux à la fois. On peut aussi placer le bout de la langue entre les dents quand on veut être plus discret.
Certaines personnes sont portées à serrer les muscles de la mâchoire et à grincer des dents sous l'effet du stress. Des blessures au visage ou à la mâchoire, comme une fracture de la mâchoire, une dislocation de l'articulation et une violente lésion cervicale (coup sur la nuque) peuvent entraîner un PTM.
Afin de déglutir correctement, il faut garder les lèvres, les joues et le menton immobile, ne pas bouger non plus la pointe de la langue, serrer les dents et surtout les molaires qui doivent être en occlusion ainsi qu'appuyer la pointe de la langue sur les papilles palatines situées sur le palais.
Placer le bout de la langue sur la petite bosse située sur le palais derrière les incisives supérieures. C'est comme lorsqu'on prononce le son « L » La pointe de ta langue doit toujours toucher ce point lors de la déglutition.
Contrairement à une idée très répandue, on ne peut pas avaler sa langue. «Du point de vue de l'anatomie, c'est impossible», souligne Patrick Schoettker, médecin-chef dans le service d'anesthésie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), responsable de l'anesthésie ORL et neurochirurgicale.