Comment faire pour avoir plus de patience avec les enfants ?
Interrogée par: Emmanuelle Gerard | Dernière mise à
jour: 12. Oktober 2022 Notation: 4.7 sur 5
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Commencez par quelques minutes par jour à écouter de la musique, à lire, à méditer, à prendre une marche, à faire un peu de stretching entre deux tâches. Tous les moyens sont bons pour montrer à votre mental que vous voulez prendre du temps pour vous dans le but de rester calme et patient avec vos enfants.
Modifiez le dialogue dans votre tête. Par exemple, au lieu de penser : « Je ne suis plus capable! », dites-vous plutôt : « Je vais me calmer avant de réagir. » Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant.
Pourquoi je n'ai pas de patience avec mes enfants ?
Des clés pour avoir plus de patience
Écoutez avec amour ce qu'ils veulent vous dire et cherchez une manière de leur expliquer les choses avec douceur. Être cohérent dans ses actions. Les enfants n'apprendront pas vraiment de ce qu'on leur dira être correct ou non, mais plutôt de ce que nous ferons.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Certaines activités pratiquées fréquemment peuvent nous aider à devenir naturellement plus patients.
La méditation. Certains trouveront peut-être que 5 minutes assis à ne rien faire constitue un temps interminable, mais avec la pratique, cela deviendra plaisant! ...
Quand on est stressé, on perd patience. On veut que les choses aillent plus vite. Parce qu'on se dit que plus les choses iront vite, plus on pourra se libérer rapidement de notre stress. Le stress alimente donc notre impatience.
Il s'agit du père souvent absent car il fait passer son travail, son passe-temps ou ses amis avant tout le reste. Ce genre de père se repose beaucoup sur la mère en ce qui concerne l'éducation et les soins apportés à l'enfant. Même s'il est présent physiquement, il ne s'implique que très peu dans son rôle de père.
À retenir. La discipline vise à éliminer les comportements non acceptables d'un enfant, mais surtout à renforcer ses bons comportements. Même si la punition est parfois nécessaire, il ne faut pas l'utiliser trop souvent. Mieux vaut renforcer les bons comportements que de punir les comportements inacceptables.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Cela engendre du repli sur soi, de la timidité ou au contraire des enfants qui vont se comporter comme leur 'étiquette' le leur dicte... Cela peut même provoquer de l'échec scolaire, des difficultés dans les relations aux autres, des sentiments dépressifs.
Accordez aussi de l'importance à vos petits loisirs et donnez-leur un créneau dans votre organisation. Loin de vous faire perdre du temps, ces petits moments de plaisir et de déconnexion vous ressourcent et vous donnent la force de mieux reprendre par la suite.