Il s'agit de s'adapter au contexte, à la personnalité de l'interlocuteur et de choisir les bons arguments. Assertivité, considération positive, empathie, cohérence et persévérance sont des qualités essentielles à la persuasion. La maîtrise du verbal, para-verbal et non verbal est indispensable.
Avant d'aborder les différentes techniques pour convaincre et persuader, sachez que la durée d'attention de votre interlocuteur se situe entre 10 et 12 minutes. Pas plus. Un court laps de temps qui demande donc une préparation en amont pour être synthétique et donc… Efficace.
Convaincre fait appel à des arguments et sollicite la raison, tandis que persuader fait appel aux sentiments et sollicite l'émotion. Convaincre s'adresse à l'intelligence et permet de faire reconnaître le caractère véridique d'une idée ou d'un point de vue.
L'art de convaincre et de persuader est composé de trois aspects : logos, pathos et ethos. Respectivement la raison, l'émotion, et la façon dont les autres vous perçoivent.
Il y a trois registres de la persuasion définis par Aristote et toujours fondamentaux : l'Ethos, le Pathos et le Logos. Ethos (crédibilité que l'orateur inspire à l'auditoire) : Il s'agit ici des moyens de persuasion résultant de la personnalité de l'orateur.
Se préparer pour le succès. Parlez avec confiance et politesse. Lorsque vous vous rapprochez de quelqu'un avec une proposition ou une question, vous devez vous comporter de manière à partir du bon pied. Vous améliorerez nettement vos chances de faire dire « oui » à quelqu'un si vous peaufinez votre technique d'approche ...
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Pour dégager les arguments d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Pourquoi l'auteur ou l'autrice pense-t-il ou pense-t-elle que… [thèse]? Les énoncés qui constituent une réponse à cette question sont les arguments.
Le plus simple, pour réussir son argumentation, reste encore de suivre la méthodologie la plus répandue, à savoir le triptyque : "convaincre, persuader et délibérer". ... Il existe aussi des genres fictifs, comme :
Se réduire aux arguments c'est vouloir pousser une porte verrouillée. Convaincre passe par 4 étapes, où les arguments ne seront avancés qu'en dernier. Pour construire un discours convainquant , il faut en passer par 4 étapes : Accrocher, introduire, imager et argumenter.
Comment répondre à l'objection ça ne m'intéresse pas ?
Reformuler l'objection pour être mieux compris
Vous sentez le malentendu poindre son nez. N'hésitez pas à lui demander de reformuler ou à préciser sa pensée. Vous pourrez ainsi mieux comprendre ce qui gêne votre interlocuteur mais aussi vérifier qu'il a bien compris ce que vous venez de lui dire.
Une argumentation qui ne vise pas seulement à convaincre, mais à persuader fait appel aux sentiments de l'interlocuteur plus qu'à sa raison. L'objectif est d'agir sur sa sensibilité afin qu'il adhère entièrement à la thèse soutenue.
Au cours du débat, gardez votre calme. Ne commencez pas à crier ou à vous mettre en colère. Cela révèlera votre faiblesse aux yeux de votre adversaire. Au lieu de cela, gardez une voix régulière et gardez une expression faciale neutre.