Commencez par mettre des écouteurs dans vos oreilles et diffusez une musique douce et relaxante. Mieux encore, optez pour une séance de sophrologie, accessible gratuitement sur YouTube ou sur certaines applications smartphone. Les bruits extérieurs couverts, vous trouverez plus facilement un parfait sommeil.
Isoler sa chambre
Faux-plafonds, contre-cloisons, fenêtres à double vitrage et portes blindées offrent une bonne isolation sonore. C'est un investissement, mais lorsque le moindre bruit suffit à nous gâcher la nuit, ça en vaut la peine.
Le bourdonnement régulier peut aider à masquer d'autres bruits afin que vous puissiez vous endormir plus rapidement12. Cela vous rend également moins susceptible de vous réveiller pendant la nuit. Si la lumière vous réveille, faites ce que vous pouvez pour garder votre chambre sombre.
Pendant le sommeil léger : le moindre bruit peut occasionner soit un micro-éveil, soit un réveil franc. Avec le risque, si ça se passe au petit matin, de ne pas arriver à se rendormir. Au stade du sommeil profond (qui correspond à la première partie de la nuit), il faut un bruit important pour nous réveiller.
Divers facteurs peuvent être responsables de ce bruit intérieur, notamment les bruits très forts, le vieillissement, le diabète, les infections auriculaires, les traumatismes de l'audition.
Le corps ne s'habitue pas aux bruits qui se produisent pendant la nuit, même après plusieurs années. Ces réactions se répètent donc nuit après nuit. L'impression d'avoir mal dormi peut toutefois diminuer avec le temps.
A partir de 80 décibels
« Tous les bruits à partir de 80 dB peuvent endommager les cellules ciliées et provoquer une fatigue auditive, et ce d'autant plus rapidement que le son est fort », explique le Dr Jean-Michel Klein, ORL.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
Réapprendre à tolérer le bruit
«Il faut commencer par éviter de surprotéger l'oreille, préconise le Dr Ohresser. C'est le mauvais réflexe, car plus le patient se protège et plus l'oreille est sensible.» Pour guérir de son hyperacousie, il faut donc réapprendre à tolérer le bruit.
Insonorisation des murs de la chambre
Pour les murs mitoyens, vous pouvez doubler ces derniers en y ajoutant une ossature métallique complétée d'un isolant acoustique telle que la laine de verre (ex : PAR Phonic en 45 mm). Le tout doit ensuite être recouvert d'une plaque de plâtre phonique (comme Placo® Phonique).
Il existe principalement deux solutions anti-bruit: le talus anti-bruit et le mur anti-bruit. Si le premier nécessite un grand espace et est, par conséquent, plutôt adapté aux grands terrains, le second offre une isolation acoustique efficace même pour les petits jardins.
Prenez deux morceaux de papier hygiénique et roulez-les pour former deux petites boules. Les boules doivent être suffisamment grosses pour remplir le canal auriculaire, mais pas trop pour pouvoir rentrer dans l'oreille. N'oubliez pas que le papier hygiénique est la solution quand vous n'avez pas d'autres options.
Contrairement aux yeux, l'oreille ne se repose jamais. Impossible de la fermer ou de la mettre en veille, elle entend tout tout le temps. La nuit, le bruit continue d'agresser l'organisme, provoquant des troubles du sommeil.
Ils vous mettent en état d'alerte quasi-permanent et parfois inutile, ils déclenchent la sécrétion des hormones du stress, comme l'adrénaline et le cortisol. Votre vigilance est accrue, ce qui a pour effet l'augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Les bouchons d'oreilles favorisent l'endormissement
Hormis ces risques, dormir avec des bouchons auditifs est sans danger. Ils peuvent même favoriser l'endormissement, lorsque l'environnement dans lequel on se trouve est bruyant.
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
En temps normal, le Conseil national du bruit a émis un avis favorable au bricolage lorsque vous respectez les horaires suivants pour faire vos travaux bruyants : De 9h à 12h et de 13h30 à 19h30 en semaine ; De 9h à 12h et de 15h à 19h le samedi ; De 10h à 12h les dimanches et jours fériés.
Le Conseil national du bruit a défini des horaires journaliers pendant lesquels il est possible de faire du bruit : de 8 h 30 à 19 h du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 15 h à 19 h le samedi, et de 10 h à 12 h le dimanche. Cependant, ces règles peuvent varier en fonction des préfectures.
Cette nuisance doit intervenir de nuit entre le coucher et le lever du soleil pour être qualifiée de tapage nocturne. Il est cependant souvent retenu des bruits survenant entre 22h et 7h du matin.