Se faire écouter s'apprend. C'est comme un oral, un examen. Il y a une méthode. L'intéressé doit savoir exactement ce qu'il veut dire, choisir le bon endroit et le bon moment, et donner très vite la parole à l'autre pour créer la nécessaire empathie.
Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
omniscient, omnisciente
omniscient adj. Qui sait tout ou paraît tout savoir.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Écouter est beaucoup plus difficile que parler. Pourquoi ? Parce que cela demande à la fois de la concentration (comprendre ce que l'autre nous dit) et de l'attention (interpréter le non-verbal). Mais en plus, il faut dégager les idées principales, éliminer le superflu, évaluer les arguments et démontrer de l'empathie.
Outre une concentration intense, se mettre en mode «écoute active» requiert une bonne dose d'empathie. L'auditeur actif est ainsi celui qui entre dans l'esprit de son interlocuteur afin d'envisager son message à partir de son point de vue.
Au vu de votre énoncé, il peut y avoir plusieurs raisons à ce phénomène. Soit les conversations ne vous intéressent pas, mais je pense surtout que votre incapacité d'écoute est plus liée une dispersion de l'esprit, dit autrement à une agitation mentale lié à une forme d'anxiété...
Voici donc quelques conseils pour mieux écouter les autres : Regardez bien en face la personne qui parle. Démontrez votre intérêt en vous penchant légèrement vers elle ou en vous asseyant bien droit. Regardez la personne dans les yeux, mais seulement aussi longtemps que vous vous sentez à l'aise de le faire.
"Tous ceux qui coupent la parole aux autres de façon systématique, agissant tels des envahisseurs, ont un déficit dans la capacité à s'intéresser à autrui, à penser qu'ils peuvent apprendre quelque chose de l'autre ou à être curieux de ce qui se passe dans la tête de l'autre.
Parlez-lui, essayez de comprendre son quotidien, réintroduisez doucement du dialogue entre vous (et donc de l'écoute), afin de lui faire comprendre que même si c'est dur, il a la capacité de rebondir et que vous êtes là pour lui.
Une bonne écoute inclut des interactions qui affûtent l'estime de soi. Les personnes attentives aux autres transforment la conversation en une expérience positive pour celui qui parle, ce qui n'est pas le cas en cas de passivité (ou d'attitude critique, bien évidemment).
Ecouter, c'est être disponible, c'est prendre du temps pour autrui et donc accepter de comprendre ce qu'il ressent, ce qui le pousse à agir. Ecouter, c'est également analyser les échanges entre les individus, accepter d'entendre un point de vue divergent mais également observer les non-dits et interpréter les silences.
Il consiste à non seulement être capable de se mettre à la place de l'autre, mais également d'être sensible à tout ce qui se passe dans les interactions avec le groupe ou l'équipe. Sentir les signaux faibles, ce qui est là et ne s'est pas encore manifesté… C'est une capacité que les managers ont besoin de développer ».
Dans le cas d'entendre, c'était une capacité physique, uniquement avec l'oreille et dans le cas d'écouter, c'est une capacité dite cognitive, donc liée au cerveau, une capacité intellectuelle qui fait que vous cherchez à comprendre et vous cherchez vraiment à percevoir un son.
Dans ce genre de situations, une solution consiste à faire l'effort de s'intéresser vraiment à ce qui se dit, faire comme si on devait résumer les idées principales. On s'empêcherait par exemple de réfléchir à un autre sujet en faisant semblant de suivre, ou de lire ses e-mails pendant une conférence téléphonique…
Levez la main légèrement pour signaler « stop ». Faites-le avec respect. Si la personne ne vous remarque pas, levez la main un peu plus haut. Et enchaînez tout de suite en lui disant : « Écoute, Paul, tu me parles de…, mais moi, ce dont je veux te parler, c'est… »
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.