Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Une corrida se déroule selon un rituel très précis. L'alguazil, personnage vêtu de noir, précède le paseillo, défilé des matadors suivis de leurs aides (peones et banderilleros), qui se présentent au public et au président, lequel, en agitant un mouchoir blanc, annoncera le début du combat (lidia).
La corrida avec mise à mort reste légale en Espagne, dans une partie de la France, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Venezuela et dans une partie de l'Equateur. Au Portugal et dans une autre partie de l'Equateur, tuer le taureau dans l'arène est interdit même s'il est abattu ensuite.
La corrida est un spectacle cruel qui consiste à torturer et tuer un taureau sous les yeux des spectateurs. La LFDA milite pour l'abolition de ce divertissement cruel d'un autre temps. La corrida consiste à infliger volontairement et sans aucune nécessité, blessures, souffrances et mort à un taureau.
Selon la tradition, le festayre doit être habillé de rouge et de blanc uniquement. Ainsi, il doit absolument avoir un foulard rouge (qu'il noue autour du cou) et une cinta rouge (qu'il accroche à la taille). De blanc, le festayre aura la chemise, le pantalon et les chaussures.
Elle reste pourtant autorisée dans certaines régions… Des actes similaires dans la loi française se dénomment « sévices graves et actes de cruauté », et pourtant une exception pour la corrida demeure au motif d'une « tradition locale ininterrompue ».
Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
C'est bien connu : à la vue d'un tissu rouge, un taureau s'énerve. C'est d'ailleurs pour cette raison que les toreros agitent une muleta en flanelle rouge.
C'est au xvnc siècle qu'a lieu l'évolution décisive dont va naître la corrida moderne, cette forme ritualisée et soigneusement réglementée du spectacle tauromachique, qui a pour objet la célébration de la mort du taureau, victoire de l'intelligence humaine sur la force brutale.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Après la corrida, le corps du taureau est parfois mutilé lorsqu'on lui coupe une oreille pour que celle-ci constitue un trophée. Le torero garde parfois deux oreilles, un pied ou la queue du taureau qu'il a tué. À certains endroits, comme le Portugal par exemple, les taureaux ne sont pas tués dans les arènes.
Taureau (du 20 avril au 20 mai)
Vous ne pouvez pas supporter les Gémeaux tellement ils sont excentriques. Vous êtes totalement décontenancé par leur indécision et ils vous rendent complètement troublé. Ils sont imprévisibles, ce qui les rend terrifiants pour vous.
Enfin, lors du troisième tercio (la mise à mort proprement dite), le matador, après une faena, une série de passes exécutées avec sa muleta, met à mort le taureau par l'estocade portée avec son épée.
Le plus gros défaut du Taureau est son côté possessif et exclusif. Le Taureau ne supporte pas, surtout dans son couple, que l'on puisse convoiter ce qui lui appartient. Sa jalousie est légendaire et le Taureau peut très vite s'emporter et foncer sans réfléchir s'il sent qu'il est menacé, et souvent à tort.
Amant torride et surtout sensuel, le Taureau est béni par Vénus. Sa planète maîtresse, planète de l'amour et de la sensualité, lui confère un sacré appétit. C'est un gourmand, qui semble difficilement rassasié, et ce, même une fois qu'il se glisse dans des draps.
Si vous êtes Taureau et que vous cherchez l'amour, il y a de grandes chances pour que ça « matche » avec une Vierge, une Balance ou un Poissons. Selon l'astrologue, ces trois signes du zodiaque sont très susceptibles de devenir l'âme soeur du Taureau, chacun pour des raisons spécifiques.
Ces bovins sont en effet incapables de distinguer les couleurs, car ils ne voient seulement que des nuances de noir et de blanc. Ce sont en fait les mouvements effectués devant lui par le matador et les nombreuses attaques de celui-ci qui déclenchent la colère du taureau.
Un matador de renom, comme l'espagnol El Juli, présent à Nîmes vendredi, peut empocher pour lui et son équipe (picador, banderillero, etc.) jusqu'à 120 000 euros. Pour un parfait inconnu, c'est le salaire minimum calqué sur la législation espagnole, soit 12 000 euros.
La muleta est un leurre fait d'un drap de serge rouge monté sur bâton (le palo en espagnol) et réservé à l'usage exclusif du matador pendant la faena. L'étoffe est ovoïde, fixée et pliée en deux sur un bâton (palillo) long d'une cinquantaine de centimètres, qui possède une extrémité cannelée.
Dans le monde de la tauromachie, le verdugo (de l'espagnol « bourreau ») est une épée que le matador utilise pour porter le descabello si son estocade n'a pas été efficace. Cette arme, qui permet d'achever le taureau, est aussi appelée verduguillo.
Raison n°1) La corrida provoque la souffrance d'un animal
Cela commence par l'action des picadors qui, juchés sur des chevaux, plongent leurs armes (qui mesurent entre 20 et 30 cm) dans les muscles et les ligaments du cou de l'animal, de sorte que celui-ci se trouve forcé de baisser la tête.
Un combat déloyal
Avant les corridas, les taureaux sont souvent délibérément affaiblis, et ils ne s'en sortent jamais vivants. Parfois, les taureaux se font limer les cornes afin de les désorienter, des sacs de sable sont lâchés sur leur dos et leurs yeux sont enduits de vaseline pour rendre leur vision floue.
La corrida portugaise, comme celle qui est programmée dans les arènes Palavasiennes, a deux particularités de taille, elle se fait sans picador et sans mise à mort du taureau.