Peut-on guérir l'endométriose ? L'endométriose se soigne. Les traitements peuvent soulager de manière durable, mais les rechutes ne peuvent être exclues d'où la nécessité d'un suivi médical régulier. Généralement, l'endométriose diminue et disparaît après la ménopause.
L'endométriose se soigne, se stabilise, mais ne guérit pas forcément. Davantage que de guérison, il faut parler de rémission. En l'absence de traitement, elle peut être de plus ou moins longue durée, mais les récidives ne peuvent être exclues, d'où la nécessité d'un suivi médical sérieux et régulier.
L'endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
Les approches les plus fréquentes sont : La stimulation de l'ovulation ou stimulation ovarienne, pour les endométrioses minimes à légères. L'insémination artificielle. La Fécondation In Vitro (FIV) classique ou avec micro injection de spermatozoïdes directement dans l'ovocyte (ICSI), pour les endométrioses profondes.
Fatigue, ventre gonflé, prise de poids, mal de dos…
À certaines périodes du cycle – ou à cause de certains aliments – les lésions dues à l'endométriose peuvent provoquer un gonflement du ventre, et le rendre parfois même très dur.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
Dans l'état actuel des traitements existants, il n'est pas toujours possible de guérir totalement de cette maladie chronique dont les effets perdurent jusqu'à la ménopause, parfois au-delà. Des médicaments peuvent soulager la douleur et empêcher le développement des lésions.
Les symptômes de l'endométriose peuvent commencer dès l'adolescence à partir des premières règles. Cependant, c'est une maladie qui se développe progressivement et qui peut être plus difficile à détecter à cet âge. On la diagnostique souvent plus tard dans la vie, vers 30 ans.
Les principaux facteurs d'infertilité en cas d'endométriose restent liés aux lésions anatomiques (adhérences péri-tubo-ovariennes, altérations tubaires, endométriomes ovariens) ; Une altération de la réserve ovarienne, en particulier quand la patiente a eu des kystes d'endométriose.
Puis-je tomber enceinte même si je suis atteinte d'endométriose? Il peut être plus difficile de tomber enceinte si vous souffrez d'endométriose. Les tissus cicatriciels peuvent obstruer les trompes de Fallope et empêcher les ovules et le sperme de se rencontrer.
Elles peuvent être aggravées par les rapports sexuels, la défécation ou le fait d'uriner. Elles ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l'endométriose : un seul fragment d'endomètre mal placé peut engendrer des douleurs plus intenses que plusieurs fragments.
Des saignements abondants avec l'endométriose
Il n'est pas rare quand on souffre d'endométriose d'avoir des règles abondantes, avec des caillots et qui durent plus de 7 jours notamment quand il existe une adénomyose (endométriose interne à l'uterus) isolée ou associée à l'endométriose.
Les oléagineux (amandes, noix, noisettes), 30g par jour. Les graines de chanvre, les graines de chia, 15g par jour. Les poissons gras comme les sardines, le hareng ou le maquereau, 2 fois par semaine. Les huiles végétales comme l'huile de chanvre ou de cameline, une cuillère à soupe par jour.
En effet plusieurs études montrent une association entre la maladie de l'endométriose et la dépression, cette maladie augmenterait les risques de développer une dépression. Il est alors très important de prendre soin de sa santé psychologique sans attendre l'aggravation des symptomes.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.
La prise en charge de la douleur est adaptée à chaque patiente. Pour atténuer les douleurs liées à l'endométriose, le médecin prescrit des antalgiques en procédant par paliers selon leur efficacité (paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens ou antalgiques plus puissants si nécessaire).
Beaucoup de personnes pratiquent également la sophrologie, l'hypnose, la kinésithérapie viscérale notamment, l'alimentation anti-inflammatoire, la phytothérapie, la micro-nutrition …. et constatent des bienfaits sur leur quotidien, tant au niveau physique que moral.
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
La posture finale du Shavasana est aussi un beau moment pour retrouver un état méditatif. Pratiquer régulièrement le yoga entraîne une réduction du stress et de l'anxiété face à la vie en général, mais aussi face à la douleur et à la maladie.
L'endométriose provoque des douleurs, surtout au moment des règles et/ou de l'infertilité. Douleurs et infertilité sont les deux raisons qui poussent le chirurgien à proposer une intervention chirurgicale visant à éradiquer l'ensemble des lésions d'endométriose.
Les chercheurs expliquent que cette maladie peut causer une fatigue chronique du fait des lésions de l'endomètre qui entraînent une inflammation qui active le système immunitaire. Les protéines à l'œuvre lors de cette activation immunitaire jouent un rôle dans la survenue des symptômes de fatigue.
La Fatigue chronique, un symptôme lié à l'Endométriose
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».