Ne pas hésiter à mettre un bonnet, une écharpe et des gants en plus d'un manteau suffisamment chaud en particulier si on est frileux. Si on attrape un coup de froid parce qu'on est mouillé, ne pas hésiter à se découvrir et à enfiler des vêtements secs.
L'expression «prendre froid» vient de là
Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l'eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l'air et provoque l'assèchement de la barrière physique que constitue le mucus.
Les premiers symptômes ne tardent pas à se manifester : mal de gorge, enrouement, toux et écoulement nasal. Au cours de la maladie, de la fièvre, des maux de tête et des douleurs articulaires peuvent également apparaître.
Pour un rhume classique, garder le lit pendant un jour ou deux suffit en général pour retrouver la forme. Même si l'on n'est pas encore totalement rétabli au bout de deux jours, il peut être préférable de se lever et de s'asseoir sur une chaise, afin que le corps retrouve un rythme normal.
Pas vraiment. « On aura beau s'installer au pôle Nord, pieds nus et cheveux mouillés, s'il n'y a que des phoques et des ours polaires pour nous tenir compagnie, on n'attrapera pas le rhume! » s'exclame le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif de Montréal.
Est-il possible de soigner un rhume en une nuit ? Guérir d'un rhume en une nuit ou le soigner en 24 heures n'est hélas pas réaliste. Votre organisme doit en effet combattre ses agresseurs, et cela requiert une durée minimale, qui n'est pas de cet ordre-là.
Il s'agit d'une idée reçue. Avant tout parce que si le froid est désagréable, il n'est pas une maladie : "Ce n'est pas lui qui vous rend malade, mais l'infection par un virus", explique tout simplement le Professeur Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l'Hôpital Saint-Louis, à Paris.
La vitamine C
Pour combattre le froid et booster son organisme pour l'hiver, il est essentiel de faire une cure de vitamine C. Cette dernière participe en effet de manière active au bon fonctionnement de vos défenses immunitaires.
Il est préférable de superposer plusieurs couches, plutôt que de se contenter d'un seul gros pull : la couche d'air entre chaque vêtement joue le rôle d'isolant. Les vêtements serrés qui coupent la circulation sanguine sont à éviter. Les choisir amples, avec une couche extérieure imperméable au vent et à l'eau.
Plus précisément, le froid peut changer la membrane extérieure du virus de la grippe. Il rend la membrane plus solide et plus caoutchouteuse. Les scientifiques pensent que le revêtement caoutchouteux facilite la transmission du virus d'une personne à l'autre.
On n'attrape pas de rhumes ou de grippes par les pieds, mais par le nez ou la bouche qui sont les meilleures portes d'entrée pour la plupart des virus et des microbes. Il faut ensuite mettre fin à un mythe : on "n'attrape" pas froid.
Si vous avez attrapé le rhume, vous serez contagieux à peu près un jour avant l'apparition des premiers symptômes. Mais c'est surtout au cours des deux ou trois jours suivants que le risque de contagion est maximal.
Pour diminuer l'inconfort du rhume, un seul médicament est préconisé, le paracétamol que l'on appelle également acétaminophène (Doliprane®, Tylenol®, Efferalgan®, Dafalgan®, Panadol®, Dolko®, Geluprane®) Ce médicament diminue les maux de tête, le mal de gorge éventuel et fait baisser la fièvre.
Le rhume se caractérise aussi par un écoulement nasal clair qui conduit à se moucher fréquemment et quelques symptômes généraux variables d'un cas à l'autre et d'une personne à l'autre : fièvre et fatigue habituellement peu élevées, mal à la tête, yeux qui pleurent et parfois une toux.
La durée moyenne d'un rhume peut varier d'une personne à l'autre, de 3 ou 4 jours à plus d'une semaine. Communément appelée rhume, la rhinopharyngite est une infection virale qui se manifeste par des symptômes gênants mais sans gravité : toux, écoulement nasal, maux de gorge, état fiévreux…
Jours 1 à 2 : gorge irritée et éternuements. Jours 3 à 4 : intensification du mal de gorge, nez qui commence à couler. Même si les symptômes sont encore limités, c'est durant ces quatre premiers jours qu'on est le plus contagieux. Jours 5 à 7 : le rhume est à son pic.
Le rhume débute souvent par une irritation ou un mal de gorge ou une gêne nasale, suivi(e) d'éternuements, d'un écoulement nasal, d'une toux et d'un malaise général. Le diagnostic est basé sur les symptômes.
Le rhume s'attrape par la salive et les sécrétions nasales. Il est donc conseillé de ne pas embrasser ou s'approcher de trop près d'une personne qui a le nez qui coule. Lorsque vous êtes dans une salle d'attente, empêchez votre enfant de toucher et de mettre à la bouche des jouets qui ont peut-être été contaminés.
Les généralistes développent souvent une immunité aux virus au fil de leur carrière. En période d'épidémie, ils redoublent toutefois de vigilance. Plus que la grippe, c'est surtout le risque de surmenage qui leur pend au nez.
Puisque le système immunitaire passe à la vitesse supérieure pendant le sommeil, les symptômes deviennent plus graves. Cette activité accrue du système immunitaire peut durer toute la nuit. C'est pourquoi le réveil peut nous sembler très pénible.
Le froid affaiblit le système immunitaire
En période hivernale, notre système immunitaire est fragilisé. Le froid ralentit l'activité des cellules et la réponse de notre organisme aux attaques extérieures. Ce qui laisse le temps aux virus de s'installer.