La mécanisation : l'utilisation de machines agricoles améliore considérablement la productivité. L'usage d'engrais chimiques et de pesticides qui contribuent à augmenter les rendements. De nouvelles techniques agricoles : élevages hors-sol de bétail, cultures sous serres. Des exploitations tournées vers la monoculture.
Augmenter les ressources halieutiques en améliorant les systèmes d'aquaculture et en gérant mieux la pêche ; Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de la production agricole grâce aux technologies et à des méthodes agricoles innovantes.
Les chercheurs considèrent d'ailleurs que l'assiette de demain se composera d'uniquement 94 grammes de viande par jour, contre 185 aujourd'hui. Les protéines végétales constitueront les deux tiers de nos apports en protéines, et nous consommeront beaucoup plus de fruits, de légumes et de graines.
« Nourrir le monde en 2030 » est un outil pédagogique qui aborde la question de l'alimentation par plusieurs prismes : les questions de productions, ainsi que ses conséquences sur l'environnement et sur les êtres humains, le tout dans un contexte de changement climatique.
«La terre ne produit pas assez pour nourrir ses 7,2 milliards d'habitants. Faux. Nous produisons largement de quoi nourrir tout le monde.»
Pour relever ce défi, il faudra produire 56 % d'aliments en plus par rapport à 2010. Mais parallèlement, il faut éviter d'utiliser 600 millions d'hectares de terres agricoles supplémentaires. Et réduire dans le même temps de 11 gigatonnes les émissions de gaz à effet de serre pour respecter l'Accord de Paris.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
L'ouvrage met aussi en lumière le rôle de l'agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire puisqu'elle produit actuellement 15 % à 20 % de la nourriture mondiale et pourrait faire vivre en 2020 de 35 à 40 millions d'Africains, tout en améliorant le statut des femmes.
La production de nourriture à partir de l'air consiste à fabriquer des protéines monocellulaires à partir de levures, bactéries ou microalgues, alimentées en eau, en dioxyde de carbone et en nutriments comme le méthane, l'éthanol ou le sucre.
Pour produire plus, deux leviers existent : l'augmentation des surfaces et celle des rendements. Selon la FAO, il y a 1,5 milliard de terres cultivées à l'échelle mondiale, et 4 milliards de cultivables.
Alors qu'il y a 80 000 espèces comestibles, 50 assurent à elles seules 90 % de l'alimentation humaine (les trois cultures de base, blé, maïs et riz, fournissent 60 % des apports nutritionnels (calories et protéines) alors que le sorgho, le millet, les pommes de terre, les patates douces, le soja et le sucre fournissent ...
Nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050 : les solutions du ministère de l'Agriculture. Oui, il sera possible de nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050, estime le ministère de l'Agriculture dans un rapport. Mais pour y parvenir, il faudra notamment mieux gérer les terres et l'eau et probablement recourir aux OGM.
Les travaux ci-dessous montrent qu'il faudrait environ 1000 m2 à 1500 m2 de culture pour nourrir un être-humain (céréales, oléagineux, légumes, et fruits). On se base sur un objectif de production d'un kilogramme de nourriture par jour et par personne.
D'ici 2050, nous serons 9 milliards sur Terre. Mais que mangerons-nous alors ? Les nouveaux habitants à nourrir se situeront surtout en Afrique Subsaharienne. Nous sommes de plus en plus sur la Terre, les champs se multiplient.
Il y a en effet plusieurs avantages à cela : Une pénurie des aliments : dès le début du confinement, nous avons pu constater qu'il y a certains aliments qui sont facilement en pénurie de stocks. Ce sont notamment les produits de première nécessité, ainsi que les aliments en conserve.
Le fugu ou poisson-globe (Japon)
Le fugu (photo ci-dessus) est un poisson très consommé au Japon mais qui contient un poison violent : la tétrodotoxine, une molécule neurotoxique produite par le foie, qui entraîne une paralysie pouvant aller jusqu'au décès.
Le safran les supplante de loin. C'est, dit-on, l'aliment le plus cher du monde. Il s'affiche entre 35 000 et 40 000 euros le kilo. Véritable produit de luxe, on l'appelle « l'or rouge ».
Oui, les frites ! Sur la plus haute marche du podium, les croustillantes incarnent l'aliment le plus croqué au monde. Qu'elles soient en lamelles ou en bâtonnets, fines ou épaisses, frites ou au four, gratinées ou épicées, chaque pays en a tiré sa spécialité.
La faim est le problème mondial majeur qu'il est possible de résoudre. "Si l'on veut aider les plus pauvres, il faut s'occuper de l'agriculture: investir dans ce secteur, voilà le meilleur moyen de lutter contre la faim et la pauvreté, et cela a contribué à améliorer l'existence de milliards de personnes".
Renforcer les programmes de protection sociale ; Maintenir le commerce alimentaire mondial ; Maintenir les rouages de la chaîne d'approvisionnement nationale en mouvement ; Appuyer les capacités des petits exploitants agricoles pour relancer la production alimentaire.