Il arrive qu'un père ne souhaite pas reconnaître son enfant, dans ce cas la mère peut saisir le juge. Le tribunal ordonne alors un test ADN et même si le père refuse, sa paternité peut être reconnue, en fonction des éléments que la mère peut apporter. La mère peut engager cette procédure jusqu'aux 10 ans de l'enfant.
Le seul recours possible est la saisine du tribunal. Le demandeur doit apporter la preuve que le mari n'est pas le père biologique de l'enfant ou que l'auteur de la reconnaissance volontaire n'est pas le véritable géniteur. La preuve la plus fiable est le test ADN.
Comme on l'indiquait précédemment, le père jouit du même droit de garde en attente d'un accord entre les deux parents. Si ce dernier est impossible, le juge devra trancher. En attendant, aucun des deux parents ne peut empêcher l'autre de voir son fils ou sa fille.
Seul le droit de ne pas reconnaître l'enfant existe
Dans le cas où il a une filiation déjà établie, il faut contester cette filiation, en obtenir l'annulation, avant d'engager la recherche de paternité. À défaut, l'action sera déclarée irrecevable.
Il n'existe pas de définition juridique au refus de paternité, mais par déduction des règles rappelées précédemment en matière de filiation, ce refus consiste pour le père, à ne pas accomplir les formalités propres à reconnaître l'enfant né ou à naître.
Les parents doivent faire une déclaration durant la minorité de l'enfant devant l'officier d'état civil : Personne (en France, en mairie ou consulat) qui établit les actes d'état civil (naissance, mariage, décès...), les conserve et en délivre copies ou extraits de leur choix. Les 2 parents doivent être présents.
La cour d'appel de Versailles, a jugé que « le droit du père de ne pas reconnaître l'enfant est un droit discrétionnaire, au même titre que l'est celui de la mère de ne pas interrompre sa grossesse ».
Qu'elle ait été faite avant ou après la naissance de l'enfant, la reconnaissance de paternité ne peut être annulée que par un juge, et suppose que vous diligentiez par l'intermédiaire d'un avocat une action appelée action en contestation de paternité.
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
La mère devra rapporter la preuve qu'elle n'a pas accouché de l'enfant dont elle conteste la filiation. Le père devra prouver qu'il n'est pas le père biologique de l'enfant. Toute autre personne qui agit en contestation de la filiation devra pour sa part rapporter la preuve de son lien biologique avec l'enfant.
Sans jugement, quel parent a la garde ? En principe, sans jugement, les deux parents dispose d'un droit de garde. En conséquence, juste après la rupture les deux parents doivent tomber d'accord sur la visite et l'hébergement des enfants du couple.
La mère peut entamer cette action jusqu'aux 18 ans de l'enfant. L'enfant peut entamer cette action de ses 18 ans à 28 ans. En conséquence, il n'est pas possible de renoncer à ses droits et ses obligations, sachant que des actions juridiques sont ouvertes à la mère et à l'enfant à l'encontre du père.
La reconnaissance d'un enfant par le père est une simple démarche faite par ce dernier auprès d'un officier de la mairie qui enregistre les déclarations du père. Le père va dire qu'il est le père de l'enfant dont vous avez ou allez accoucher sans qu'il soit fait de test de paternité.
Il est toutefois possible malgré l'absence du père, d'élaborer le test en utilisant un autre ADN. L'on peut en effectuant le test ADN avec les autres membres de la famille qui ont les mêmes gènes que le père présumé, déterminer s'il y a un possible lien de paternité avec l'enfant en question.
Pour un test de paternité prix il faut débourser 149 euros pour les tests de paternité. Généralement, les résultats des tests s'obtiennent en 3 jours ouvrables après la réception de l'échantillon par le laboratoire.
Un individu portant initialement le nom de son père ou celui de sa mère peut demander à changer de nom de famille en faveur de celui de l'autre parent en présence d'un intérêt légitime. Toutefois, lorsque l'enfant est mineur, la demande devra être introduite en principe par les deux parents.
Le père et la mère peuvent reconnaître leur enfant avant la naissance ensemble ou séparément (reconnaissance anticipée), dès que la grossesse est confirmée. La démarche se fait dans n'importe quelle mairie. Il suffit de présenter une pièce d'identité et de faire une déclaration à l'état-civil.
Au moment de la déclaration de naissance
Pour établir la filiation paternelle, vous devez reconnaître l'enfant. Vous pouvez le faire à l'occasion de la déclaration de naissance. La reconnaissance est alors contenue dans l'acte de naissance de l'enfant.
Le montant de la pension alimentaire est fixé soit à l'amiable, soit par le juge. Une partie des sommes versées peut être déduite de vos impôts sur le revenu.
En France, l'âge moyen pour un premier enfant chez les hommes est de 31 ans, contre 28/29 ans pour les femmes. Mais selon les derniers chiffres de l'INED, 5% des hommes font un enfant après 45 ans, soit presque trois fois plus qu'en 1980.
À partir du 1er juillet 2022, toute personne majeure pourra changer de nom de famille simplement, en prenant, par substitution, le nom du parent qui ne lui a pas été transmis à la naissance et en déclarant son choix par formulaire à la mairie de son domicile ou de son lieu de naissance.
Prix. Le coût est de 110 € par annonce. La publication de l'annonce génère automatiquement une facture de de 110 €. La facture vous est envoyée par mail.
Si l'enfant a 13 ans ou plus
Les parents doivent faire une déclaration durant la minorité de l'enfant devant l'officier d'état civil de leur choix. L'enfant doit donner son accord par écrit ou verbalement. Les 2 parents doivent être présents.