Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
Pour conserver votre autorité, vous pouvez vous imposer des délais. Par exemple, attendez une dizaine de minutes avant de réagir. Parfois, ces 10 min suffiront à le calmer. À noter : il n'est pas indispensable de prendre systématiquement bébé quand il pleure, surtout s'il va bien et qu'il n'est pas malade.
On ne peut dès lors simplement parler d'enfants « mal élevés ». Ce dont il s'agit plutôt, c'est d'enfants qui épousent la cause de parents qui, pour des raisons singulières, sont en rébellion contre le reste du monde, et en conséquence contre ses codes de civilité et de courtoisie.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Comment avoir de l'autorité sans être autoritaire ?
Il faut également avoir le sens des relations, connaître les mécanismes de la dynamique de groupe, savoir punir les élèves quand ils contournent les règles, mais aussi appuyer leur travail quand ils réussissent… L'objectif, c'est de capter leur attention et leur respect, pour qu'ils admettent votre ascendant.
Ils expliquent le manque de leur propre autorité en disant que cela ne les concerne pas (« je suis ami avec mon enfant et nous sommes égaux »), en ne voulant pas imposer leur autorité à l'enfant (« je ne veux pas frustrer mes enfants ») ou par les caractéristiques particulières de l'enfant (« il est têtu, il sait ...
Une insulte ne vous a‑t-elle jamais échappé de la bouche ? Ne reflétait-elle pas alors votre profond désarroi ? Il en va de même pour les adolescents. Cela ne veut pas dire qu'il faut accepter leurs insultes, cela signifie que c'est une façon d'exprimer l'importance de leurs émotions.
Pourquoi votre ado "fait-il la gueule" ? Plus la relation au père ou à la mère est fusionnelle ou chargée affectivement, plus l'émancipation sera difficile. L'ado est tiraillé entre le désir de se détacher de ses parents et le besoin de se faire dorloter comme un enfant !
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
La fermeté c'est le respect du cadre, des règles de vie, du monde de l'adulte et de ce qu'impose la situation. Etre bienveillant c'est le respect du monde de l'enfant, des étapes de son développement. Etre les 2 à la fois c'est le gage d'une autorité qui sera posée de façon juste et qui sera acceptée par l'enfant.
3. Fixer des règles claires. « Dire à son enfant ce qu'on attend précisément de lui s'avère beaucoup plus efficace que de lui dire ce qu'il ne doit pas faire. Quand on demande à un enfant de ne pas faire de bêtises, ou d'être sage, il ne comprend pas nécessairement ce qu'on attend de lui.