Un époux pourra être autorisé à vendre le bien immobilier commun sans l'accord de son conjoint s'il remplit les conditions cumulatives de l'article 217 du Code civil à savoir : le conjoint est hors d'état de manifester sa volonté ou refuse la vente ; le refus n'est pas justifié par l'intérêt de la famille.
- Le conjoint doit refuser de conclure la vente, - Le refus dudit conjoint doit être exclusif de l'intérêt de la famille. Ainsi, si les conditions de l'article 217 du Code civil sont réunies, un époux pourra donc vendre le bien immobilier commun même si l'autre conjoint s'y oppose.
Vous pouvez saisir le juge aux affaires familiales du Tribunal Judiciaire en cas de refus de votre conjoint afin d'obtenir son autorisation de vendre la maison commune. Pour cette démarche, le concours d'un avocat est de mise. Ensuite, il incombera au tribunal de désigner un notaire spécialiste en droit de partage.
En cas de vente en direct
Théoriquement vous ne pouvez refuser une offre au prix si vous vendez votre bien en direct. En cas de vente sans intermédiaire, une offre d'achat au prix déclenche en effet automatiquement l'acceptation de l'offre d'achat de votre part.
Dans une vente entre particuliers, le vendeur est obligé d'accepter une offre au prix de vente. Si le vendeur reçoit une offre à un prix plus élevé juste après, il doit accepter la première offre. Dans le cas d'une vente par un intermédiaire (agence immobilière), le vendeur peut refuser une offre au prix.
Un particulier qui vend son bien immobilier ne peut donc pas refuser une offre d'achat au prix. En revanche, si le vendeur a signé un mandat de vente (mandat d'entremise) avec un professionnel de l'immobilier (agent immobilier ou notaire), il peut refuser une offre au prix.
Les travaux de mise aux normes de sécurité et de confort (électricité, isolation thermique et sonore, chauffage, plomberie, sanitaires...) sont indispensables si le logement est trop vétuste : ils se révèleront obligatoirement rentables au moment de vendre.
Si on est libre de vendre à qui l'on veut, on n'est pas vraiment libre du prix. En effet, en fonction du prix de vente, l'administration fiscale peut : considérer qu'il s'agit d'une donation déguisée. Cette situation se rencontre lorsque le prix est très inférieur à celui du marché.
L'accord du conjoint non-propriétaire est nécessaire pour vendre un logement ! Lorsqu'une personne mariée décide de vendre un bien immobilier lui appartenant en propre, l'accord de son conjoint est indispensable, à peine de nullité de la vente, si le logement constitue la résidence principale du couple.
La réponse de l'avocat
Ainsi, depuis 2009, il est possible de solliciter une autorisation judiciaire, procédure complexe nécessitant l'intervention d'un notaire ainsi que l'accord d'au moins deux tiers des indivisaires pour vendre.
Après un divorce, la vente du bien commun est souvent source de conflits. Le juge peut autoriser l'un des indivisaires à vendre seul, si le refus de l'autre met en péril l'intérêt commun. Publié le 23 octobre 2021 à 06h00 Mis à jour le 23 octobre 2021 à 08h44 Lecture 2 min.
Quand l'autre ne veut pas se séparer, l'objectif est d'entamer un dialogue et de discuter de la situation aussi ouvertement et honnêtement que possible. Souvent, le simple fait d'en parler franchement peut aider un mari qui ne veut pas divorcer à commencer à accepter la réalité de la situation.
Vente d'un logement à la mairie : les trois solutions possibles. En pratique, lorsqu'une promesse ou un compromis de vente est signé, le notaire doit adresser à la mairie un document appelé « déclaration d'intention d'aliéner » (DIA) qui fait état du bien vendu et de son prix, ainsi que de l'identité des parties.
Si vous ne pouvez pas prendre à votre charge l'intégralité des travaux pour réussir à vendre, il est indispensable d'en connaître le coût. Vous pourrez ainsi le communiquer à l'acheteur qui devra les prendre en charge ultérieurement, en réalisant un devis par des professionnels de la rénovation.
En effet il est possible de vendre une maison sans le certificat de conformité. Tout est une question d'entente entre le vendeur et l'acheteur. Pour obtenir le certificat de conformité, le vendeur avant les travaux de la maison doit faire une demande de permis de construire à la mairie.
Ayant consulté une fiscaliste récemment sur le sujet, la réponse a été négative : vous pouvez vendre votre maison sans crainte de taxation ou de remboursement de l'aide, celle-ci étant définitivement acquise.
Pour maximiser les chances de vente, il faut réaliser la rénovation de la toiture. D'après les experts de l'immobilier, cette manœuvre est rentable. Il est possible de recouvrer jusqu'à 80% de l'argent investi. Le plancher est un élément privilégié dans une maison.
Le vendeur et l'acheteur peuvent se mettre d'accord sur une résiliation du compromis de vente. Si le vendeur, pour cause de convenance personnelle, ne souhaite pas procéder à la réitération de la vente par acte authentique (devant notaire), il a donc intérêt à en parler avec l'acheteur afin de trouver un accord.
Le vendeur est libre de choisir son acheteur ou de ne plus vendre. Auquel cas il pourrait risquer de devoir des dommages-intérêts à l'intermédiaire.
Pour cela, vous devez envoyer au vendeur et de préférence par courrier recommandé, une lettre d'acceptation de la contre-proposition signée. Le cas échéant, vous pourrez passer à l'étape du compromis de vente. Soit formuler à votre tour une nouvelle contre-proposition.
Le refus de vente est le fait de refuser la vente d'un produit ou la prestation d'un service à un professionnel ou un consommateur. Cela constitue une infraction qui est sanctionnée pénalement. Le professionnel peut déroger au principe s'il a un « motif légitime (comportement insultant du consommateur, etc.) ».