Diminuez votre consommation de thé, café et alcool qui sont diurétiques et en même temps des irritants de la vessie favorisant la pollakiurie. Si vous prenez énormément de boissons, buvez moins et moins souvent. Observez ensuite si vos symptômes s'estompent.
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
Selon le site WebMD, on considère qu'il est normal d'aller vider sa vessie entre quatre et huit fois par période de 24 heures. Certains facteurs peuvent toutefois influer sur ces chiffres: une trop grande absorption de liquide, par exemple, va de toute évidence vous pousser à aller plus fréquemment aux toilettes.
Se retenir fréquemment d'uriner accentue aussi le risque de calculs rénaux (lithiase urinaire), au niveau des reins, de la vessie ou de l'urètre. Ces derniers peuvent obstruer les canaux urinaires et provoquer de vives douleurs.
La consommation de bière, et d'alcool en règle générale, diminue la libération d'ADH, l'hormone qui permet de conserver plus longtemps les liquides dans le corps afin que certaines de leurs substances bénéfiques pour l'organisme se libèrent, explique Gentside.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
La polyurie n'est pas un symptôme à prendre à la légère : elle peut être le signe de pathologies potentiellement graves et entrainer, si elle n'est pas correctement prise en charge, une déshydratation rapide.
Les symptômes des lésions vésicales peuvent comprendre une douleur sus-pubienne et l'incapacité d'uriner; les signes peuvent comprendre une hématurie, une sensibilité sus-pubienne, une distension, un choc hypovolémique (dû à une hémorragie) et, dans le cas d'une rupture intrapéritonéale, des signes péritonéaux.
Bien qu'aucun nombre fixe ne soit considéré comme "normal", une personne en bonne santé urine en moyenne six ou sept fois toutes les 24 heures. Faire pipi entre quatre et dix fois par jour peut également être considéré comme "normal", si cette fréquence n'interfère pas avec la qualité de vie de la personne.
"Une urine qui mousse, c'est lié à des urines concentrées. L'urine contient beaucoup de sels minéraux. Elles peuvent parfois contenir des protéines, il est donc normal que l'urine puisse mousser mais il ne faudrait pas qu'elle mousse de trop. Dans ce cas, il faut consulter un médecin pour faire des explorations."
Autre explication: les changements chimiques à l'œuvre quand une eau est exposée longtemps à l'air. Elle va absorber de petites quantités de dioxyde de carbone, qui va se transformer en acide carbonique. Ce qui abaisse le pH de l'eau et la rend un peu plus acide.
Rappelons que l'urine d'une personne en bonne santé est de couleur jaune plus ou moins clair et d'aspect limpide. Plusieurs facteurs contribuent à une modification de la couleur des urines : l'alimentation, les médicaments, certaines maladies.
Pour soulager rapidement et efficacement, une seule solution : vider la vessie par la pose d'une sonde urinaire ou d'un cathétérisme sus pubien (petit tuyau placé sous anesthésie locale à travers la paroi abdominale dans la vessie, relié à une poche collectrice) provisoire ou maintenu pendant plusieurs jours.
Un léger rétrécissement de l'urètre entraîne généralement un jet urinaire moins puissant ou un double jet. Les sténoses sévères peuvent obstruer complètement le flux d'urine.
La rupture intrapéritonéale de la vessie est généralement caractérisée par des symptômes plus graves avec péritonite (inflammation du péritoine), iléus paralytique (troubles du transit intestinal) et vomissements.
"Une vessie normale en situation quotidienne, peut contenir des mictions entre 300 et 350 millilitres.
La réponse de l'expert. Non, ce n'est pas normal d'uriner aussi souvent. Vous avez peut-être une infection urinaire ou bien un problème d'incontinence.
L'urinothérapie en pratique
En pratique, les adeptes de l'urinothérapie semblent, en majorité, proposer de boire directement l'urine. Cela étant, on trouve aussi des applications en gargarisme, en cataplasme, en massage, etc.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Pour la femme, après l'amour, il faut absolument aller uriner. En effet, le rapport sexuel entraîne toujours une petite remontée de microbes dans l'urètre. Une fois présents, ces microbes ont tendance à remonter jusque dans la vessie, pouvant entraîner des infections urinaires récidivantes.
Boire de l'eau chaude le matin, à jeun, accélère le métabolisme et permet à notre organisme de brûler plus de calories. Ce rituel matinal vous permettra en plus d'éliminer les toxines à l'origine, entre autres, du vieillissement prématuré des cellules. Après avoir bu de l'eau chaude, la température corporelle augmente.