On remplit une poêle sans revêtement ou une cocotte d'huile jusqu'à hauteur d'env. 3 cm et on chauffe celle-ci. Avec cette méthode, l'aliment à frire touche le fond de la poêle et il faut donc le retourner. Frire à la poêle convient bien pour des petites portions ainsi que pour des aliments à cuire sans enrobage.
Idéalement, l'huile doit avoisiner les 160-180°C. On peut vérifier si cette température est atteinte à l'aide d'un morceau de pain ou du manche d'une spatule en bois: lorsque l'on plonge l'un ou l'autre dans l'huile, des petites bulles bouillonnantes doivent l'entourer.
Parce qu'elles peuvent se dénaturer. Les huiles sont des mélanges d'acides gras constitués d'une chaîne de 4 à 22 atomes de carbone. Chacun peut être relié au carbone voisin par une liaison chimique simple ou double.
Pour une friture adéquate, assurez-vous que la température oscille entre 175°C et 185°C (347 °F et 365 °F). Cela limitera non seulement la dégradation de l'huile, mais aussi l'absorption d'huile par les aliments.
L'huile d'arachide
Les meilleures huiles pour faire des frites sont les huiles végétales car elles sont moins riches en mauvais cholestérol que la graisse de bœuf ou de porc. Parmi les différentes huiles possibles, l'huile d'arachide est généralement celle citée en premier.
Le secret pour obtenir de bonnes frites, croquantes à l'extérieur et fondantes à l'intérieur, est de les cuire en 2 temps. Immergez vos lamelles de pommes de terres crues dans un premier bain à 160/170°C pendant 6 à 7 minutes. Egouttez-les.
L'ail va donner plus de caractère et de goût aux frites... que l'on pourra déguster sans les noyer sous une tonne de Ketchup ou de mayonnaise.
Résultat : les huiles de maïs et de tournesol, riches en acides gras polyinsaturés, ont généré des niveaux très élevés d'aldéhyde, jusqu'à 20 fois plus que la concentration recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), à partir de 20 minutes de cuisson.
Les huiles de tournesol, de colza ou de lin non raffinées font donc partie des huiles les moins propres à la cuisson puisqu'elles fument à des températures peu élevées et deviennent donc rapidement toxiques.
L'huile de tournesol n'est pas à éviter mais à consommer avec modération puisqu'elle contient une forte teneur en acide gras oméga-6 (acide linoléique) et pas d'acide gras oméga-3 9acide alpha-linolénique). Pour une meilleure santé, il faut augmenter les acides gras oméga-3 et non les oméga-6 déjà présents abondamment.
La casserole doit être remplie au tiers d'huile, et les aliments doivent être complètement immergés. La majorité des aliments peuvent frire à 180 °C. On peut se procurer un thermomètre pour friture afin de contrôler facilement la température.
Si les huiles d'olive et de colza conviennent à la cuisson, seules l'huile de colza HOLL et l'huile de tournesol HO sont conseillées pour la friture.
Et vous savez quoi ? Le point de fumée de l'huile d'olive est de 210°C environ. On peut donc, sans aucun souci pour sa santé, utiliser son huile d'olive pour cuisiner et même pour de la friture puisqu'en général la température de friture est de 180°C.
La bonne température
Si vous voulez frire du poisson ou des légumes, la température idéale se situe entre 150°C et 160°C. Pour frire des beignets ou du poulet, entre 160°C et 170°C et enfin pour des frites ou des aliments panés, la température idéale est de 180°C.
Cet acide oléique est un acide gras monoinsaturé, et l'huile n'a donc plus les mêmes vertus. Mais puisqu'il s'agit de la cuire… Egalement désodorisée, elle est donc tout à fait indiquée pour la friture. Le tournesol oléique est visuellement identique au tournesol normal.
L'huile de colza est l'alliée de notre cœur. Elle est riche en oméga 3 et 6, ainsi qu'en antioxydants, notamment les vitamines E. L'huile de colza contient des quantités faibles d'acides gras saturés. Cette huile rejoint également les propriétés de l'huile d'olive en termes de santé cardiaque.
"Je privilégie celles qui sont riches en oméga-3 comme l'huile de cameline, à la saveur d'asperge, ou l'huile de lin au goût d'amande, car elles permettent de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, de réduire le taux de mauvais cholestérol et la dégénérescence cérébrale.
Huile d'olive, de colza, de tournesol, de noisette, de noix, d'arachide ou de coco, il est parfois difficile de s'y retrouver devant une telle offre.
Même si l'huile d'olive ou l'huile de tournesol ont une DDM, elles ne se périment pas. Consommer de l'huile périmée n'est en aucun cas dangereux pour la santé, il n'y a pas de risque d'empoisonnement ou de maladie. Cependant, son goût peut être altéré si elle est mal conservée. Avec le temps, elle peut devenir rance.
On les épluche, on les rince dans de l'eau, mais on oublie souvent de les sécher avant de les frire. Du coup, énormément d'eau infiltre l'huile et se loge au fond de la cuve. Cela crée de la mousse et fait déborder l'huile. Pour éviter ce phénomène, épongez le plus possible les aliments humides pour enlever l'humidité.
En effet, il est possible de réutiliser cette huile au maximum 5 fois, à condition de la filtrer et de la conserver au froid dans un récipient fermé. Comment vous débarrasser de votre huile usagée ? Une fois utilisée cinq fois, il est temps de se débarrasser de votre huile.
"Le vinaigre vient justement casser le côté gras. L'acidité de ce condiment se mélange à merveille avec l'amertume de la pomme de terre. Ajoutez-y une double cuisson des patates et cela va rendre le cornet plus digeste."
La double cuisson
Le véritable secret (de polichinelle) des frites, c'est leur cuisson en deux fois : elle permet d'obtenir un cœur fondant et une surface croustillante, sans compter qu'elle est pratique quand on a des invités car on peut procéder à la première cuisson à l'avance (la deuxième cuisson est très rapide).
Le trempage est primordial. Il permet d'enlever l'excédent d'amidon qui, tournant en sucre, ferait brunir la frite avant qu'elle soit cuite.