La meilleure solution est de veiller à utiliser des matériaux perspirants, autant pour le mur lui-même que pour son isolation et ses enduits intérieur et extérieur. On peut alors se passer de pare-vapeur ou le remplacer par un léger frein-vapeur (qui limite et régule le passage de la vapeur d'eau).
Pour lutter contre les problèmes de condensation des murs et d'humidité intérieure, il faut soit aérer soit revoir son système de ventilation. En plein hiver, chauffez la pièce à aérer (15° environ) et laissez les fenêtres ouvertes pendant 15 minutes. Votre maison sera beaucoup plus saine et moins humide.
La pose d'Assécheurs de murs :
Ils permettent de déshumidifier le mur humide en profondeur. Quel que soit le type de mur (plein ou creux). L'Assécheur agit directement à l'intérieur du mur : Il assure une circulation de l'air dans le mur. En effet, il force l'entrée d'air sec dans le mur.
Le polystyrène expansé : sous forme de plaques ou de billes, c'est un isolant synthétique efficace, peu cher et très résistant aux intempéries. On le recommande surtout pour l'isolation des murs extérieurs, mais il est également adapté pour l'isolation des murs intérieurs des pièces humides de la maison.
Les meilleurs isolants contre l'humidité sont les isolants hydrophobes, soit : Le polystyrène extrudé Le polystyrène expansé Le polyuréthane.
Résistant au feu, le liège présente l'avantage de ne pas dégager de fumées toxiques. Résistant à l'usure, c'est un excellent isolant, qui réduit les bruits et vibrations, protège de la chaleur et du froid... En bref, il a tout bon !
La première technique est composée de patience, de chauffage et de ventilation. Vous alternez des périodes de chauffe avec des périodes de ventilation et vous attendez que votre mur soit totalement sec. Cette technique ne coûte rien, mais peut durer plusieurs mois.
la peinture hydrofuge de surface : adaptée pour les murs extérieurs, elle laisse passer l'air pour permettre au mur de respirer afin d'évacuer l'humidité intérieure. la peinture à effet filmogène : elle rend le mur (ou n'importe quelle autre surface) imperméable et stoppe la respiration.
Les causes possibles d'un mur humide
Une mauvaise ventilation : l'humidité ne s'évacue pas correctement entraînant entre autres de la condensation, des moisissures, etc. Les infiltrations d'eau : l'eau s'introduit par une fissure dans le mur ou par pression hydrostatique dans les fondations.
Vous pouvez ainsi faire appel à un plombier si l'humidité résulte d'une fuite, à un couvreur si elle vient de votre toiture ou encore un maçon si les murs sont mal isolés ou trop vieux pour être imperméable aux infiltrations.
Plus concrètement, si le problème provient d'une fuite, vous pouvez contacter un plombier pour régler le problème. Dans d'autres cas, si l'humidité est le résultat d'une infiltration d'eau depuis le toit, vous pouvez faire appel à un couvreur.
La ventilation naturelle repose sur un principe physique simple : l'air chaud, plus léger que l'air froid, monte et génère un tirage d'air naturel dans le logement. Un balayage permanent est ainsi créé dans le logement et l'aération naturelle est mise en place.
Les traitements humidité d'assèchement des murs
Les cas les plus graves demanderont des travaux de cuvelage des murs, de pose d'une membrane étanche par l'extérieur ou encore un système de drainage pour évacuer l'eau du terrain ailleurs que dans votre maison.
Une fois le problème d'humidité réglé, la peinture pour mur reste une peinture acrylique qui est très bien adaptée à la situation. Elle s'applique facilement sans traces, sans coulures, ni éclaboussures. Elle contient des azurants optiques pour booster sa blancheur.
Il est reconnu que pour l'isolation d'un mur par l'intérieur, un minimum de 30 mm d'épaisseur de liège est demandé. Mais cela dépend des particularités de son logement : pour un mur en briques creuses d'environ 20 cm d'épaisseur, 12 mm environ de liège suffisent à réduire les déperditions thermiques d'environ 30 %.
Isolant naturel, le liège est l'un des isolants thermiques les plus performants, qui lui permet d'être certifié ACERMI. Ses cellules sont gonflées de 96 % d'air, ce qui lui donne une très bonne conductivité thermique, du même ordre que la laine de roche ou de verre, la ouate de cellulose ou la paille, par exemple.