En cas d'absence d'un réseau d'égout, il faut installer ce qu'on appelle un système d'assainissement individuel, autrement dit une fosse. Pas septique mais toutes eaux, car la traditionnelle fosse septique est interdite dans les maisons neuves !
La loi stipule que sans tout-à-l'égout, vous êtes obligé de mettre en place une installation d'assainissement non collectif. Dans ce cas, il existe encore une solution : installer une micro station hors sol. Pour ce faire, vous allez installer le dispositif dans un espace libre comme un garage.
La démarche de raccordement au tout-à-l'égout est obligatoire dès lors que votre habitation fait partie d'une zone collective d'assainissement. Vous pourrez trouver cette information à la mairie de la commune d'habitation et sur le document de zonage d'assainissement.
Généralement, ce coût est compris entre 500 et 1 000 euros. Concernant la part variable de la taxe, elle est calculée sur la base de la consommation d'eau et représente environ 35 % du montant de la facture de consommation (soit environ 2,3 € par m3).
Pour réaliser la vente d'un bien non raccordé au tout à l'égout, vous devrez contacter le service public d'assainissement collectif (SPAC). Il sera chargé d'établir ce document sur l'état de votre installation. Le diagnostic assainissement, valable 3 ans, sera joint au reste des diagnostics immobiliers obligatoires.
Le diagnostic assainissement est obligatoire lors de la vente d'un immeuble d'habitation ou d'une maison non raccordée au tout-à-l'égout. Avant la signature du bail, le propriétaire du bien devra avoir transmis ce diagnostic aux futurs acquéreurs.
Le coût du diagnostic assainissement (on parle de "redevance"), toujours supporté par le propriétaire vendeur, varie selon les communes ; il est souvent compris entre 100 € et 150 €.
Le coût du raccordement se partage entre le propriétaire et la commune. Le propriétaire a la charge de tous les travaux nécessaires pour conduire les eaux usées au réseau public et pour la mise hors service de son ancienne fosse septique. La commune a habituellement la charge des travaux engagés sur la partie publique.
Travaux sur le domaine public
Le conseil municipal peut décider de mettre en place la participation aux frais de raccordement qui correspond aux dépenses entraînées par la réalisation de la partie publique des travaux. Elle est payée par tous les propriétaires des immeubles raccordés.
Pour la profondeur, on essai d'avoir une profondeur minimum de 1,2 m (fil d'eau) soit 1 m à la génératrice. L'habitude est aussi de poser des canalisations de 200 mm minimum sous domaine publique (qui normalement son suffisante jusqu'à 400 EH).
En cas d'absence d'un réseau d'égout, il faut installer ce qu'on appelle un système d'assainissement individuel, autrement dit une fosse. Pas septique mais toutes eaux, car la traditionnelle fosse septique est interdite dans les maisons neuves !
Votre maison n'est pas reliée au « tout-à-l'égout » ? Dans ce cas, vos eaux usées sont traitées par une installation d'assainissement non collectif (ANC). Les pouvoirs publics vous imposent des contrôles réguliers et, parfois, des travaux.
La pose d'un assainissement individuel est fortement encadrée par le SPANC, et doit répondre à des normes strictes. Si vous réalisez seul votre système d'assainissement, il faudra nécessairement déclarer votre projet en mairie, et dialoguer auprès du SPANC pour faire valider votre dossier.
En cas de manque ou d'inexistence de place en extérieur, vous pouvez opter pour l'installation d'une micro-station hors-sol. Pour cela, vous allez poser votre dispositif d'assainissement en surface, dans un sous-sol, dans une cave ou dans un garage.
La fosse toutes eaux, élément incontournable
Si, elle est parfois encore appelée fosse septique, la fosse toutes eaux recueille les eaux usées d'une habitation, contrairement à sa devancière. Un bac dégraisseur peut cependant être utile en amont si l'habitation se trouve à plus de 10 mètres de la fosse.
pour assainir ses eaux usées sans avoir recours à une fosse septique : la phytoépuration. Pionnière en la matière, la société bretonne Aquatiris propose depuis une dizaine d'années un jardin d'assainissement qui permet de traiter les eaux usées et de les restituer épurées en milieu naturel.
Le montant de l'éco-PTZ est plafonné à 10000€ pour les travaux de réhabilitation d'assainissement individuel, cumulable avec les aides des collectivités territoriales. Les travaux doivent être achevés dans un délai de 2 ans après l'obtention de ce crédit par le professionnel de votre choix.
La seule solution. La mairie doit avoir une copie du dossier du permis de construire d'origine. Voir sur place et si les réseaux y sont en obtenir copie.
Pour se raccorder au tout-à-l'égout, il faut en demander l'autorisation. Lors de la création de l'assainissement collectif, vous recevez des documents explicatifs pour connaître la démarche à suivre lors du raccordement. Il faut se tourner vers votre mairie pour demander une autorisation de travaux.
Grâce au site www.monbranchement.fr, chacun peut savoir si son raccordement au tout à l'égout est correct ou non et, si ce n'est pas le cas, trouver les informations lui permettant de corriger ce mauvais branchement puis d'activer les aides financières pour engager les travaux.
CAF (Caisse d'Allocations Familiales)
La CAF peut aider les personnes qui perçoivent une prestation familiale au travers du PAH (“prêt amélioration de l'habitat”). Le prêt peut couvrir 80% du montant des travaux, à hauteur d'environ 1 000 euros. Le remboursement peut être étalé jusqu'à 36 mois, avec un taux de 1%.
En France, le principe d'évacuation repose sur l'écoulement gravitaire, c'est-à-dire une pente constante et régulière. L'idéal est de prévoir entre 2 et 4 cm par mètre, de la maison vers le réseau public et jamais en-dessous de 1 cm par mètre.
Une pollution importante est avérée ? Sachez que vous encourez une amende pouvant atteindre un montant de 75 000 euros ainsi qu'une peine d'emprisonnement de deux ans.
Le diagnostic assainissement doit être annexé au DDT (dossier de diagnostics techniques), qui regroupe tous les certificats obligatoires : DPE, gaz, électricité, etc... Il doit être présenté à l'acquéreur, au plus tard au moment de signer l'avant-contrat de vente (compromis ou promesse de vente).
Le technicien du SPANC sera amené à se déplacer 1 à 2 fois pendant les travaux et cela avant remblaiement. Ces visites seront l'occasion d'échanger et de vous conseiller sur les modalités d'entretien. Un avis de conformité vous sera adressé si l'exécution des travaux respecte le projet initial et les normes techniques.