Vous pouvez bénéficier d'un accompagnement de votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) pour vous aider à faire face aux difficultés financières liées à votre état de santé. Les modalités sont expliquées dans cet article du site ameli.fr : "Être accompagné(e) pour ne plus renoncer à ses soins".
Prenons un exemple : vous allez consulter votre médecin traitant. Si celui-ci ne pratique pas de dépassements d'honoraires, il vous facturera 25 euros pour la consultation. Ce montant correspond au tarif conventionnel fixé par l'Assurance maladie et sert de base du remboursement.
Comment bénéficier du tiers payant ? Pour bénéficier du tiers payant, il vous suffit de présenter votre carte Vitale au professionnel de santé.
Médecin conventionné - Secteur 1
La consultation est fixée à 25 € par la convention. Le remboursement est de 70 %. Vous serez donc remboursé 16,50 €, car il faut déduire le forfait de 1 €. Pour savoir quel tarif pratique un professionnel de santé, consultez l'annuaire santé sur le site Ameli.
Le remboursement du médecin traitant est de 70% de la BRSS (25 €) par la sécurité sociale et la mutuelle santé effectue la prise en charge des 30 % restant à la charge du patient. Les mêmes taux sont repris en cas de consultation de spécialistes en respectant le Parcours de soins coordonnés.
Si vous êtes loin de chez vous (éloignement géographique, vacances), vous pouvez consulter un autre médecin que votre médecin traitant. Ce médecin cochera alors la case « Hors résidence » sur la feuille de soins. Vous serez remboursé normalement.
Une obligation, mais pas de sanction. Les médecins libéraux qui refusent le tiers payant à leurs patients ne seront pas poursuivis ni sanctionnés, alors même que la loi le rend obligatoire (*) depuis le 1er janvier 2017 pour les patients pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale (ALD, grossesse).
Vingt ans après l'arrivée de la carte Vitale, des milliers de médecins refusent encore de l'utiliser. Parmi les raisons invoquées: la déresponsabilisation des patients, le refus d'investir dans l'informatique... Pour l'instant, l'Assurance maladie n'envisage pas de sanctionner ces réfractaires.
En revanche, si vous ne déclarez pas de médecin traitant, ou si vous ne respectez pas le parcours de soins coordonnés (par exemple en consultant de vous-même un spécialiste), vous serez moins bien remboursé par l'Assurance Maladie.
Si vous ne pouvez pas présenter votre carte vitale lors de la consultation chez le médecin, il vous donnera une feuille de soins que vous devrez compléter et retourner à votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Vous trouverez, sur notre site ameli.fr, des informations concernant la feuille de soins papier.
Il vous faudra présenter votre carte vitale ainsi que votre carte de tiers payant mutuelle. Si le tiers payant ne peut pas être mis en place, alors vous devrez régler le ticket modérateur, c'est-à-dire la différence entre le montant demandé par le professionnel et la part remboursée par la Sécurité Sociale.
Depuis le 1er janvier 2017, le tiers payant sur la part obligatoire peut également être proposé à tous les patients, mais il n'est pas une obligation.
L'un des premiers indices vous permettant de savoir si vous bénéficiez du tiers payant, est de voir si vous avez une carte de tiers payant ou une carte de mutuelle. Cette carte peut soit vous être envoyée par votre mutuelle soit être téléchargée sur votre espace client.
Non, il n'est pas possible de déclarer deux médecins traitants sur votre dossier.
Tous les bénéficiaires de l'Assurance maladie sont remboursés partiellement des frais de consultation d'un médecin. Hors parcours de soins, le taux de remboursement est de 30 % du tarif conventionnel : Tarif sur la base duquel s'effectue le calcul pour le remboursement d'un acte médical par l'Assurance maladie.
En France, le salaire médian pour la profession de médecin généraliste est d'environ 6 000 à 10 000 euros bruts par mois. Cela correspond à 72 à 120 000 euros bruts par an. Le salaire net perçu chaque mois avant impôt sera de plus de 5 000 euros.
Afin de bénéficier de la prise en charge à 100 % de vos soins, votre médecin va utiliser une ordonnance particulière, l'ordonnance bizone. À noter que cette ordonnance ne concerne que les ALD exonérantes, le médecin utilisera une ordonnance classique pour les ALD non exonérantes.
Lorsque vous consultez votre médecin traitant, la consultation est remboursée à 70 % par la Sécurité sociale, sur la base du tarif conventionnel (25 € pour le secteur 1 et les adhérents Optam, 23 € pour le secteur 2). Les 30 % restant seront pris en charge par la complémentaire santé.
Votre carte Vitale contient tous les renseignements nécessaires au remboursement de vos frais de santé. En la présentant à votre médecin, vous avez ainsi l'assurance d'être automatiquement remboursé en une semaine, sans avoir besoin d'envoyer de feuille de soins.
Vos actes de biologie ; Vos arrêts de travail indemnisés ; Vos hospitalisations dans les établissements publics ou privés ; Vos transports pris en charge vers un hôpital, un centre d'examens, etc.
Le refus de la carte Vitale par votre médecin risque donc de provoquer "un allongement de plusieurs semaines – potentiellement plus de deux mois – des délais de remboursement". Et ce n'est pas fini, puisqu'il vous reste encore à être remboursé par votre complémentaire santé.
Carte Vitale non acceptée
Ce professionnel n'accepte pas la carte Vitale. La prise en charge par la Sécurité sociale reste inchangée mais pour en bénéficier vous devez envoyer vous-même la feuille de soins à votre caisse d'Assurance maladie qui vous transmettra ensuite un décompte papier à envoyer à votre mutuelle.
Vous pouvez bénéficier du tiers payant notamment dans les situations suivantes : Délivrance par le pharmacien de médicaments remboursés par l'Assurance maladie. Examens, soins, dispensés par les cabinets de radiologie ou d'analyses médicales.
La complémentaire santé solidaire vous aide pour vos dépenses de santé. Elle remplace la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Elle permet de vous faire rembourser la part complémentaire de vos dépenses de santé. Cela signifie que cette aide rembourse ce qui n'est pas remboursé par l'Assurance Maladie.
Entre temps, le Conseil constitutionnel a censuré une partie de la mesure n'obligeant les praticiens à pratiquer le tiers-payant que sur la partie remboursée par la Sécurité sociale et non sur celle prise en charge par les mutuelles santé.