10- Lever sa main devant le visage de la personne qui commence à parler pour donner la parole à un autre. 11- Vous lever et aller vous installer derrière l'individu prolixe, poser votre main sur son épaule pour lui imposer le silence et poser une question en regardant les autres.
Multipliez les signes non verbaux
Consulter sa montre, regarder ailleurs, se mettre debout, s'écarter et effectuer quelques pas vers la sortie, voilà une posture claire qui invite le bavard à clore rapidement son discours.
- Pour soi - parce que le silence est vital pour notre cerveau : la recherche montre que 2 heures de silence par jour régénèrent les cellules de l'hippocampe - responsable de l'apprentissage et des émotions. Et 2 minutes de silence complet suffisent déjà pour libérer le stress.
Comptez le nombre de fois vous inspirez et expirez et tâchez de respirer plus profondément. Cessez de vous agiter, écoutez ce qui se passe autour de vous et concentrez-vous sur votre état d'esprit et non pas sur ce que vous mourez d'envie de dire.
On dit souvent que le silence est bruissant de parole. Ce proverbe signifie qu'il n'est pas toujours nécessaire de parler pour s'exprimer.
Pour vous venger, faites de même mais en pire : mangez des chips, faites mine de chercher un dossier en foutant le bordel sur votre bureau (et le sien s'il est à côté de vous), parlez fort si vous êtes en Skype en lui faisant croire qu'il s'agit de quelqu'un de haut placé, etc.
Pour se séparer d'un collaborateur, les entreprises recourent de plus en plus au job vacuum, methode consistant à pousser un salarié à démissionner en lui retirant ses missions. Un nom est enfin posé sur une pratique qui se répand.
Pourquoi certaines personne parlent trop
C'est le plus souvent une question de personnalité, mais aussi de circonstances. «Certaines personnes peuvent avoir énormément confiance en elles au travail, par exemple, mais perdre tous leurs moyens face à un individu qu'elles admirent, déclare Camillo Zacchia.
Ce que je vous conseille plus généralement, c'est surtout de réagir avec calme, fermeté et bienveillance, même si la personne en face de vous ne fait que vous interrompre. Vous lui montrerez que votre parole a de la valeur et qu'il doit aussi vous écouter. Mais ne prenez pas tout non plus personnellement.
Réfléchissez au sens de vos paroles.
Chaque prise de parole doit être l'occasion d'enrichir le débat. À l'inverse, si ce que vous vous apprêtez à dire ne permet pas de faire avancer la conversation, ne le dites pas. Le silence n'est pas dénué d'intérêt, il permet en effet d'observer le comportement des autres.
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
La logorrhée est un terme médical qui désigne une surproduction verbale. Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler. Son flux de paroles est précipité, diffus et continu. La logorrhée est souvent associée à une tachyphémie, c'est-à-dire à une accélération progressive du débit d'élocution.
– loquace :une personne loquace (même origine que "éloquent") parle volontiers et abondamment mais ses propos sont souvent de peu d'importance ; – prolixe : un discours prolixe est trop long, chargé de détails inutiles. Bref, on s'ennuie !
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
Rentrez dans le périmètre intime (moins de 45 cm) de vos interlocuteurs, mais sans les coller complètement. Soyez tactile, toujours avec la main molle. Lorsque vous parlez avec quelqu'un, quittez régulièrement son regard pour fixer un endroit de son visage, comme s'il y avait une tache ou une excroissance anormale.
Quand quelqu'un fait quelque chose que nous trouvons blessant ou trop gênant, nous devrions pouvoir l'exprimer de manière claire et concise. Cela ne doit pas être vague (par exemple : « tu es méchant ») mais spécifique (par exemple : « cela m'embête que tu me taquines à chaque fois sur mon poids »).
La punition par le silence est une méthode de punition psychologique. Elle consiste à ignorer et à exclure quelqu'un pendant un certain temps. C'est une forme de manipulation passive-agressive qui exploite le mépris, toujours dans un but de contrôle.
Il dénote d'un manque d'intelligence émotionnelle, et il peut aussi entraîner de graves conséquences sur l'autre personne. Cela revient à des tentatives de contrôle et d'humiliation de l'autre. Dans tous les cas, cela n'a rien de positif dans une relation. Ignorer quelqu'un, c'est le mépriser et même l'annuler.
En réalité, le silence peut se révéler très puissant. Il bénéficie d'une force et d'une particularité : c'est dans le silence qu'émerge la véritable réflexion, c'est dans le silence que l'on se ressource, que l'on se recentre sur soi-même. Le silence est aussi une arme redoutable.